Réindustrialisation : les 10 grandes manoeuvres de l'industrie auralpine en 2021

Première région industrielle, souvent qualifiée de "petite France" en raison de la diversité et du dynamisme de son tissu économique, Auvergne-Rhône-Alpes a traversé une année placée sous le signe de la relance et des enjeux de relocalisation de ses chaînes de production, tout en renouant déjà avec son niveau d'activité d'avant-crise. Illustration avec les 10 grands dossiers qui ont marqué cette seconde année de crise sanitaire.
(Crédits : DR/Verkor)

1/ Symbio : « La cible est aujourd'hui d'atteindre, pour l'hydrogène vert, les prix de l'hydrogène gris »

Il aurait dû poser sa première pierre ce jeudi, mais le Covid en a décidé autrement. Pour autant, Symbio, co-entreprise désormais détenue à parts égales entre Michelin et Faurecia, poursuit en coulisses les travaux de son nouveau site de Saint-Fons en région lyonnaise, qui sera appelé accueillir la première production massive de kits de piles à hydrogène française et même européenne. Son grand enjeu sera celui de faire coïncider son développement avec le déploiement d'une énergie hydrogène « décarbonée et compétitive ».

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2/ Ecrans nouvelle génération : lauréate du Next40, les (très) grandes ambitions d'Aledia avec sa Display Valley

Elle fait partie des pépites qui n'attendent plus que de « passer à l'échelle ». La spin-off du CEA Leti Aledia sera au centre d'une visite d'Agnès Pannier Runacher et Cédric O ce jeudi, à Grenoble. Lauréate du Next40, la deeptech (qui vient de lever boucler deux tranches de financement de 100 millions d'euros cette année) incarne de grandes ambitions avec la première pierre de son site de production, fer de lance d'une nouvelle "Display Valley" en Isère, avec à la clé 500 nouveaux emplois à horizon 2025.

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3/ Face au défi du changement de l'échelle, les trois questions qui attendent le nouveau dg de McPhy

Il était attendu, après l'éviction du dg du groupe, Laurent Carme en juillet dernier. La pépite drômoise McPhy, qui se pose depuis 2008 comme l'un des pionniers de l'hydrogène vert, vient d'annoncer la nomination d'un nouveau dg : il s'agit de Jean-Baptiste Lucas, en provenance du groupe néerlandais IPS, spécialiste des technologies d'emballage et qui traduit surtout plus largement un profil expérimenté à la fois en redressement d'entreprise, tout comme dans la gestion de fonderies industrielles. Sa feuille de route visera, sans surprise, à accompagner le changement d'échelle de l'entreprise, après une levée de fonds de 180 millions d'euros à peine digérée et réalisée en une nuit à l'automne dernier, mais aussi un projet de gigafactory à Belfort pour 2024.

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4/ « D'ici à cinq ans, l'automobile ne sera rien de moins qu'un grand smartphone sur roues » (Paul Boudre, Soitec)

Entretien. Le fabricant de substrats pour le monde des semi-conducteurs, Soitec, se pose comme une réussite « à la française » inédite dans le secteur de la microélectronique. C'est au cœur du bassin grenoblois que cette spin-off du CEA-Leti, devenue ETI de rang mondial, a inventé son substrat SOI, un matériau qui entre dans la fabrication des puces (radiofréquences, smartphone, 5G, automobile...). Son pdg, Paul Boudre, revient sur un double défi : alimenter une très forte croissance attendue d'ici 2026 -qui l'amènera à tripler de taille-, tout en posant des ambitions en matière durabilité, sur fond de pénurie de composants électroniques et d'enjeux de souveraineté européenne.

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5/ « STMicroelectronics va doubler ses moyens de production en Europe d'ici 2025 » (Jean-Marc Chéry, p-dg)

Entretien. Après avoir une nouvelle fois relevé ses objectifs, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs STMicroelectronics se retrouve aujourd'hui au coeur de la demande en composants. En plus d'une volonté de "tirer collectivement les leçons" de l'épisode actuel de pénurie et de mettre en garde sur la manière d'adresser les enjeux de relocalisation, le président du directoire et directeur général de STMicroelectronics Jean-Marc Chéry, annonce le doublement de ses moyens de production en Europe d'ici 2025. Avec la conviction que le combat se fera à la fois sur l'innovation différenciée, mais aussi sur un nouveau modèle, bâti aux côtés des acteurs de l'automobile.

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6/ Ferropem : à l'aube de l'épilogue de ce dossier Loi Florange, seul le site isérois sera conservé

Producteur de silicium pour les industries du BTP et des alliages automobiles, l'américano-espagnol Ferroglobe avait annoncé en mars dernier sa volonté de fermer ses deux sites de La Léchère (Savoie) et de Livet-Gavet (Isère). Huit mois plus tard, ses 357 salariés viennent finalement d'apprendre, lors d'un CSE qui se tenait ce lundi à Chambéry (Savoie), que seules les activités du site isérois seront sauvegardées. 226 postes sont toujours directement menacés, pour l'épilogue d'un combat social entamé dans les Alpes et marqué par des questions de souveraineté, conduisant jusqu'au sommet de l'Etat.

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7/ Photovoltaïque : la concurrence asiatique (et les gigafactories) auront-elles la peau de Photowatt ?

Après avoir mobilisé le gouvernement français en 2012, l'avenir du fabricant français de panneaux photovoltaïques Photowatt (Nord-Isère), l'un des derniers en Europe, pourrait bien s'inviter à nouveau dans la sphère politique. Son actionnaire EDF, chercherait actuellement "la meilleure solution" pour sa filiale déficitaire et repose la question de l'avenir du solaire en France, alors que des projets de gigafactories comme celui du norvégien Rec Solar tentent d'émerger.

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8/ Santé : les enjeux derrière la relocalisation du paracétamol annoncée par Seqens

Depuis l'an dernier, le gouvernement français était à la manœuvre. Et c'est dans le Nord Isère, chez le chimiste Seqens, qu'il aura finalement trouvé une réponse à la relocalisation de la production d'un principe clé : le paracétamol, en s'appuyant sur le plan de relance. Une première pour la France mais aussi pour l'Europe, puisque Seqens reprendra le flambeau d'une production disparue sur le sol européen, moyennant un nouveau procédé et des investissements clés. Et pour gagner la partie, il lui faudra se tourner vers l'usine 4.0 et ses promesses.

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9/ La bioproduction, nouvel eldorado à conquérir pour la recherche santé en AuRA

Alors que la course au vaccin a fait apparaître les failles de l'industrie de santé française, il existe un autre virage dans lequel la région Auvergne Rhône-Alpes, historiquement très présente dans le domaine pharmaceutique, ne voudrait pas manquer le coche : celui de la bioproduction des produits de santé. Un enjeu pour le groupe Sanofi, qui a annoncé durant la crise la création d'une nouvelle entité à horizon 2025, mais aussi plus récemment pour l'Institut Mérieux, qui vient d'investir et de donner une seconde vie au projet du pôle Ecotox dans la Drôme.

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10 / Gigafactory : comment un nouvel accord avec Renault va accélérer le projet de Verkor

On avait laissé la jeune pousse Verkor avec des ambitions de taille, à peine une année seulement après sa création : établir une gigafactory européenne sur le sol français à compter de 2023. Ce lundi, l'isérois vient d'annoncer un accord avec le groupe Renault, qui entre à son capital. L'objectif est double : co-développer de nouvelles cellules de batteries haute performance, mais aussi assurer un débouché à la future production de sa gigafactory, tandis que le choix de son futur site d'implantation a avancé d'un cran.

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Commentaire 1
à écrit le 28/12/2021 à 11:44
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"Fidal Rhône-Alpes : nos clients décident de construire des usines plutôt en France et moins à l’étranger", Le Journal des Entreprises, 23/06/2021.

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