« D'ici à cinq ans, l'automobile ne sera rien de moins qu'un grand smartphone sur roues » (Paul Boudre, Soitec)

ENTRETIEN. Le fabricant de substrats pour le monde des semi-conducteurs, Soitec, se pose comme une réussite « à la française » inédite dans le secteur de la microélectronique. C’est au cœur du bassin grenoblois que cette spin-off du CEA-Leti, devenue ETI de rang mondial, a inventé son substrat SOI, un matériau qui entre dans la fabrication des puces (radiofréquences, smartphone, 5G, automobile...). Son pdg, Paul Boudre, revient sur un double défi : alimenter une très forte croissance attendue d'ici 2026 -qui l'amènera à tripler de taille-, tout en posant des ambitions en matière durabilité, sur fond de pénurie de composants électroniques et d'enjeux de souveraineté européenne.
Si l'Europe a l'ambition de développer une souveraineté d'ici les dix prochaines années, il faut, d'une part, créer un partenariat avec l'un des trois plus grands acteurs mondiaux : il n'y aura pas d'autre moyen, estime Paul Boudre, pdg de Soitec.
"Si l'Europe a l'ambition de développer une souveraineté d'ici les dix prochaines années, il faut, d'une part, créer un partenariat avec l'un des trois plus grands acteurs mondiaux : il n'y aura pas d'autre moyen", estime Paul Boudre, pdg de Soitec. (Crédits : DR/Raphaël Zimmerman/Oryx Photo)

LA TRIBUNE - Lors de la dernière assemblée générale qui s'est tenue le 28 juillet, la raison d'être de la société a été votée : "être le terreau innovant de technologies intelligentes et économes en énergie, qui transforment durablement nos vies quotidiennes". En même temps, vous êtes une entreprise qui affiche de solides prévisions de croissance (40% cette année), accélérée par la demande des composants électroniques. Peut-on vraiment marier technologie et environnement dans une industrie qui court à l'infiniment plus petit ?

PAUL BOUDRE - En créant des standards pour la microélectronique et notamment la radiofréquence, près de 80 % de la population mondiale utilise aujourd'hui les produits de Soitec, que ce soit à travers les smartphones, la 5G, les produits connectés, ainsi que demain, le secteur de l'automobile... Cela nous octroie aussi une responsabilité majeure, puisque nous voyons en même temps l'impact de nos produits, et les économies d'énergie qu'il est possible de générer.

Notre objectif premier est d'établir une équation « verte » qui va vers plus de performance, ainsi que vers une meilleure maîtrise de la consommation énergétique de nos produits.

Ce qui fait notre succès aujourd'hui, c'est d'assurer des avancées technologiques tout en préservant la planète. Il s'agit d'un travail permanent, qui consiste à nous remettre systématiquement en cause. Cela nous a amené à inclure des aspects sociétaux et à mesurer par exemple la consommation que l'on a pu contribuer à éviter, grâce à chacune de nos familles de produits vendus : en les comparant aux solutions techniques concurrentes sur le marché ou à la génération de produits précédente, on atteint ainsi la consommation en énergie d'une ville d'un million d'habitants, rien que pour l'année 2020...

Ces impératifs ne vont-ils pas freiner votre croissance, alors que vous projetiez récemment de multiplier votre taille par 2,5 d'ici à 2026 pour répondre à un fort besoin du marché ?

Bien entendu, nous sommes une entreprise qui annonce une forte croissance et il n'est pas question de la limiter : cela va au contraire nous obliger à mieux l'anticiper. Ainsi, au cours des dernières années, l'amélioration de nos process industriels a déjà permis d'économiser autour de 30% de consommation d'énergie et 15% de consommation d'eau, par unité produite.

Pour les années qui viennent, nous avons à cœur de contribuer aux accords de Paris, en nous engageant sur un plan d'action compatible avec un réchauffement climatique maximal de +1,5 degré. Tout le monde s'accorde à dire qu'il s'agit d'une cible ambitieuse car nous savons que nous allons fabriquer 2,5 fois plus de substrats à horizon 2026.

Cela pose évidemment un certain nombre de problèmes, mais ce sont de bons problèmes, en nous incitant par exemple à opter pour des énergies vertes, comme c'est le cas sur notre site de Bernin, où, même si nous payons un peu plus cher, cette énergie est totalement décarbonnée. Ou encore à étudier le passage de notre logistique, qui était jusqu'ici effectuée en grande partie par le transport aérien, vers le transport maritime.

On parle de plus en plus d'éco-conception au sein de l'économie globale : comment la microélectronique participe à cette réflexion, alors même que certains métaux utilisés sont justement appelés à devenir rares ?

Nous collaborons déjà avec nos fournisseurs et nos clients pour avoir une plus grande visibilité sur les besoins technologiques nécessaires à leurs futures innovations. Cela passe aussi par le développement d'une nouvelle plateforme de produits, les carbures de silicium, sur laquelle nous nous sommes engagés avec tout un écosystème de partenaires et fournisseurs.

Car l'éco-innovation ne peut se faire qu'avec de l'anticipation, à la fois sur la technologie mais aussi sur les procédés de fabrication.

Mais là encore, ceci est à mettre en relation avec les gains espérés avec ces nouveaux produits : certaines études démontrent qu'on pourrait grâce à nos technologies, réduire l'énergie consommée lors de l'étape de la fabrication par un facteur 10. Il est donc possible d'améliorer, non seulement la performance, mais aussi la consommation d'énergie, en même temps que l'écoconception de ces produits.

Être une success story « à la française » dans le domaine des semi-conducteurs n'est pas banal : et en même temps, ne pas avoir de concurrent direct non plus. Et pourtant, Soitec cumule ces deux caractéristiques. La recette (qui avait commencé par faire peur à certains marchés ayant eu peur de dépendre de votre technologie dans un premier temps), prouve néanmoins que la France peut être compétitive en innovant ?

Je pense clairement qu'être unique peut constituer un problème dans notre industrie, car nous ne pouvions pas être perçus comme un potentiel goulot d'étranglement. C'est pourquoi, dès son origine, Soitec a fait le choix de licencier sa technologie auprès de deux autres grands fabricants. Cela leur permet de proposer nos nouveaux produits quelques années après nous, au moment où nous sommes déjà engagés sur un nouveau cycle. De notre côté, c'est un moyen d'innover et d'industrialiser à la bonne vitesse. De plus, le rapport que nous cultivons avec nos grands clients nous donne du poids puisque nous mettons directement à leur service notre plateforme de développement unique, qui permet de basculer directement à la phase d'industrialisation, tout en nous appuyant sur un partenariat que nous avons développé avec le CEA Leti, avec des équipes et une salle blanche communes.

Ce modèle solide nous a permis de gagner de la crédibilité auprès de grands noms du monde de l'électronique, ou des acteurs de l'automobile qui arrivent aujourd'hui.

Actuellement, le discours politique est très tourné autour des enjeux de souveraineté, mais dans notre environnement, sa mise en œuvre repose avant tout sur le leadership technologique.

On a vu au cours des dernières semaines le « yoyo » des chaînes de production, qui manquent cruellement de composants électroniques pour alimenter leur propre reprise. Quels enseignements peut-on tirer de cet épisode, loin d'être jugulé ?

Il faut se rappeler que d'ici à cinq ans, l'automobile ne sera rien de moins qu'un grand smartphone sur roues. Nous sommes en train d'assister à la rencontre de cette verticale, qu'est le monde de l'automobile, avec celle des semi-conducteurs et de la microélectronique. Or, ces deux industries se côtoyaient, mais se connaissaient mal.

Il est évident que le modèle de supply-chain de l'automobile n'est pas celui de la microélectronique. Des ajustements vont donc devoir avoir lieu pour que ces deux mondes s'adaptent, et c'est un changement qui avait été peu anticipé.

Jusqu'ici, le monde de l'automobile s'était au contraire beaucoup concentré sur les aspects logiciels, et peut-être moins sur le hardware. Il va donc falloir encore six à huit trimestres avant que nous nous retrouvions l'équilibre, entre la demande et les capacités qui se mettent en place.

Certains affirment que les acteurs de l'automobile vont devoir penser plus en amont leur stratégie d'innovation, et aillent plus loin en internalisant certaines compétences. On a d'ailleurs déjà vu des acteurs comme Tesla, qui ont mis plus historiquement l'électronique au cœur de leurs priorités, ou comme Ferrari, qui vient de recruter plus récemment un ancien de STMicroelectronics. Est-ce un passage incontournable ?

Absolument, la rencontre entre ces deux mondes va demeurer essentielle, ne serait-ce que parce que la compétitivité des constructeurs va désormais être mesurée sur leur capacité à proposer, à leurs grands clients finaux, les innovations qu'ils expérimentent déjà dans leur vie quotidienne.

Tous les 18 mois, on observe en effet des nouveautés de taille dans le monde de l'électronique grand public.

Les grands fournisseurs de microélectronique et les grands constructeurs automobiles devront aligner leur "roadmap" (feuille de route, Ndlr), afin que l'automobile bénéficie à la bonne vitesse de ces nouveaux outils.

Cela va passer nécessairement par des personnes qui incarneront ces liens. Tout comme Soitec a, dès 2015, embauché des personnes venant de ses nouveaux marchés cibles pour mieux comprendre ses grands clients.

Au début des années 2010, l'histoire de Soitec avait toutefois été marquée par une forte crise, avec l'abandon du solaire qui avait conduit à un grand plan de restructuration. Aujourd'hui, on s'imagine mal un tel épisode face à l'euphorie des marchés pour les composants électroniques : quel remède avez-vous appliqué ?

En 2015, lorsqu'on m'a confié la direction générale, nous nous trouvions au bord du dépôt de bilan, mais nous avions une stratégie à exécuter, et c'est encore ce même plan stratégique qui nous guide aujourd'hui. Face aux difficultés, nous avons remonté la pente en posant des questions très simples : quelles étaient les grands défis et problématiques rencontrées par nos clients dans leurs propres développements ? Comment pouvions-nous les y aider ? C'est de cette manière que nous sommes passés d'une entreprise de matériaux, à une entreprise de systèmes. Il a fallu néanmoins transformer notre propre organisation en interne, et trouver des personnes qui soient capables d'avoir une certaine crédibilité auprès de poids lourds comme Sony, afin de poser ces questions et d'incarner la confiance.

Compte-tenu de la très forte demande qui émerge de plusieurs secteurs (électronique, automobile, objets connectés, etc), on peut toutefois se demander si l'industrie de la microélectronique ne s'apprête pas à amorcer une nouvelle phase, où son activité deviendrait justement plus pérenne et moins « cyclique » que par le passé : quelle est votre conviction ?

Je crois en effet qu'elle ne le sera plus.

Durant 40 ans, nous avons passé notre temps à nous demander quelle serait la disruption d'après. Et ces ruptures technologiques ont toujours été considérées comme une phase d'accélération, en passant de l'ordinateur au portable, du téléphone au smartphone, de la 3G à la 4G puis à la 5 G... Aujourd'hui, c'est différent car nous construisons plusieurs choses en même temps, à la fois le cloud et la 5G qui arrive.

En l'espace de deux ans, cette pandémie nous a forcé à accélérer sur plusieurs plans : éducation, médecine, travail à distance, tout en touchant de nouvelles verticales comme les smart home ou les smart cities, sans oublier l'automobile. L'innovation des semi-conducteurs sur les 10 prochaines années sera portée désormais par plusieurs transformations majeures, et c'est l'une des raisons de cet étranglement que l'on constate aujourd'hui.

L'automobile représente aujourd'hui un peu moins de 10 % des débouchés de Soitec : vous attendez-vous à ce que cette proportion augmente très fortement au cours des prochains mois ?

Actuellement, notre premier marché demeure celui de la radiofréquence et les communications, à hauteur de 70%. Cette part devrait continuer de progresser en valeur absolue, mais il ne faut pas oublier que nous comptons tripler notre chiffre d'affaires à horizon 2026 : ce qui signifie que les 35% qui devraient se trouver à l'avenir dans l'intelligence embarquée (automobile comprise), devraient représenter l'équivalent du chiffre d'affaires que Soitec réalise aujourd'hui... Il s'agit donc d'un virage majeur.

Vous avez déclaré récemment au Financial Times que L'Union européenne doit proposer des aides d'au moins 20 milliards d'euros au secteur des semi-conducteurs si elle veut "faire bouger les choses" en matière de production à l'échelle du continent. Qu'est-ce que vous attendez concrètement ? Le plan IPCEI annoncé cet automne se veut déjà comme une première brique très attendue par les acteurs de votre filière, mais pas suffisante ?

Dans notre industrie, il existe une segmentation technologique forte puisque la plupart des grands acteurs européens sont aujourd'hui positionnés entre les 180 et le 20 nanomètres. Cela signifie que lorsqu'on évoque l'objectif d'atteindre les 2 nanomètres, il s'agit encore d'une activité très marginale.

Mais il est nécessaire que l'Europe s'engage aussi dans ce type de technologie, car c'est celle qui répondra à une partie des usages du futur qui nécessitent des technologies miniaturisées, comme l'intelligence embarquée qui va transformer demain l'automobile, la télémédecine, etc.

Or, aujourd'hui, l'usine la plus avancée en Europe ne sait faire que du 22 nanomètres : nous ne pouvons pas rester sans rien faire, sans développer nos capacités européennes sur ce volet. Il nous faut également des supports vers le second axe, qui restera composé de technologies analogues et digitales, visant d'autres types d'applications comme par exemple, des capteurs pour le monde de l'agriculture.

Selon vous, « l'Europe est capable de construire un approvisionnement souverain significatif en puces, mais la question est plutôt de savoir si elle va agir » : l'action, c'est surtout le financement ?  La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen a par exemple proposé récemment de créer une loi sur les semi-conducteurs afin de réduire la dépendance de l'UE aux producteurs asiatiques de puces...

Si l'Europe a l'ambition de développer une souveraineté d'ici les dix prochaines années, il faut, d'une part, créer un partenariat avec l'un des trois plus grands acteurs mondiaux : il n'y aura pas d'autres moyens.

Cela nous permettrait de construire tout l'écosystème susceptible de ramener ensuite des jeunes vers cette industrie, et d'avoir une plateforme capable de fabriquer, à l'horizon 2030, du 5 nanomètres. Ensuite, ce projet de directive se veut également un outil supplémentaire pour changer la donne.

Ce qu'il faut retenir, c'est que pour la première fois, le semi-conducteur est devenu une industrie stratégique. Le plus risqué serait de ne pas prendre de décision, alors qu'il est encore temps.

S'engager sur ce terrain permettrait au contraire d'assurer une souveraineté et une croissance qui engagera notre continent sur la bonne trajectoire à l'échelle des 30 prochaines années.

Le commissaire européen Thierry Breton a insisté, lors de sa dernière visite dans vos locaux, sur la nécessité de s'engager dans la course au 2 nanomètre, qui est aussi l'un des plus petits échelons à atteindre en matière de miniaturisation. Pour autant, cette bataille est-elle vraiment pertinente encore dans un tel contexte de pénurie mondiale ?

C'est une condition nécessaire pour que l'Europe continue à renforcer son leadership technologique et sa position sur les marchés qui vont croître d'une façon très forte dans les cinq à dix prochaines années. Il faut pouvoir aller vers le marché de la performance, qui est celui du 5 à 4 nanomètres.

C'est par exemple le cas pour le cloud, ou pour des smartphones haut de gamme qui nécessiteront d'embarquer des composants plus performants. Mais à contrario, ce ne seront pas les mêmes technologies utilisées pour les produits situés plus en entrée de gamme : tout l'enjeu est donc de pouvoir dimensionner correctement son approche.

Je pense que dans cette optique, la limite physique se situera plutôt autour de 2 nanomètres, même si des travaux autour de l'ordinateur quantique notamment auront lieu.

En Isère, un grand nombre d'acteurs de l'écosystème des semi-conducteurs sont présents dans ce que l'on surnomme la mini « Silicon Valley » (STMicroelectronics, CEA Leti, Lynred, Aledia, etc) : que faites-vous à votre échelle pour résorber cette pénurie ?

Des actions concrètes sont effectivement prises à tous les niveaux. Nous avons nous- même signé des engagements de long terme avec nos grands clients, qui nous permettent d'avoir actuellement entre trois et cinq ans de visibilité : c'est un grand changement qui nous permet d'anticiper au mieux nos besoins. Cela passe par une politique très active en matière de recrutement. Nous étions 800 il y a seulement cinq ans, nous sommes aujourd'hui 1800, et nous projetons de doubler encore nos effectifs d'ici 2026...

Or, dans un contexte de pénuries de main d'œuvre, le recrutement peut rapidement devenir le nerf de la guerre. C'est pourquoi nous avons par exemple signé un pacte de développement de compétences des métiers de la microélectronique avec l'université Grenoble Alpes. L'objectif étant de créer notamment des parcours de formations et de renforcer l'accueil d'alternants, ainsi que la promotion d'actions de recrutement.

Nous avons aussi, à la marge, une portion de nos recrutements qui sont présentement issus de secteurs comme l'automobile, en vue de nous doter de certaines expertises et de faciliter les ponts avec cette industrie.

Comme d'autres secteurs, c'est désormais le recrutement qui devrait donc constituer l'un des principaux enjeux pour dérouler votre roadmap ?

Nous sommes en permanence en train de chercher des talents localement, mais aussi mondialement, en fonction de la nature des postes. Et il ne s'agit pas d'une ressource inépuisable, dans nos métiers qui demeurent techniques, même si nous sommes ouverts à des profils que nous formons ensuite plus spécifiquement à nos métiers en interne sur certains postes.

Cependant, Soitec est devenue une entreprise attirante, qui est désormais choisie par les candidats. Nous avons en parallèle travaillé sur nos politiques d'inclusion et de diversité (parité homme-femmes, LGBT, etc) ainsi que sur les sujets de la qualité de vie au travail.

Je suis d'ailleurs l'un des rares directeurs généraux du SBF 120 dont la part variable de la rémunération dépend en partie de la perception de la qualité de vie au travail des collaborateurs.

Cela démontre l'importance de l'enjeu à nos yeux. Mais ces efforts paient car nous avons participé récemment à un job-dating à Grenoble où, en deux jours, 350 candidats sont venus nous voir. Quinze jours après, une trentaine qui étaient embauchés. Ce qui, à l'échelle d'une entreprise, est tout de même assez rare.

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Commentaires 12
à écrit le 27/09/2021 à 15:17
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Bien sûr, on verra... on en reparle dans cinq ans, ok?

à écrit le 27/09/2021 à 13:20
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Depuis le temps que je dis que la 2cv est la seule issue à une mobilité raisonnable.

le 27/09/2021 à 13:49
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Mais oui ! elle est où la beattle, la voiture du peuple, endurante et abordable de 2021 ? La 2 CV qui avait introduit les suspensions connectées(pas les conducteurs connectés) et les "tuned mass damper"...

à écrit le 27/09/2021 à 13:06
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Houla, vous imaginez un appel avec la fonction vibreur a 130 sur autoroute?

le 27/09/2021 à 15:13
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Quand on roule le téléphone est en mode avion ou éteint. Il faut se concentrer sur la conduite, la route, etc etc. Quelqu'un proposait de mettre un brouilleur dans chaque voiture mais pas la peine de s'inonder d'ondes (cage de Faraday qui rend diffic...

à écrit le 27/09/2021 à 10:44
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super! quand le smartphone ne marche plus, les gens le mettent dans un tiroir et vont en racheter un a 150 euros; he ben la ils vont faire pareil avec des voitures a 40.000 euros qui vont tres voite tomber en panne, et ils iront les stocker a la camp...

le 27/09/2021 à 11:18
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Ca mon cher Churchill(de illness), your illness mister Churchill ! Ca disai-je c'est le produit tout craché bientot crashé du capitalisme triomphant avec sa trompe! Il s'agit de faire d'un risque une opportunité ! Pourquoi faire simple, une voiture ...

le 27/09/2021 à 14:39
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wow, il etait serieux, cet apero! bon, sinon, je suis extremement etonne que la tribune ne censure pas des noms des hauts bienfaiteurs de l'humanite ( genre staline, hitler, et autres cousins joyeux petris d'humanite et de bienveillance, comme ils l'...

à écrit le 27/09/2021 à 10:00
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Formidable réussite industrielle du Commissariat à l'Energie Atomique. N'est-ce pas M. Piolle (EELV) ???

à écrit le 27/09/2021 à 9:20
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Pourquoi voulez vous que l'on consomme toujours plus? Toujours a confondre progrès et innovation!

à écrit le 27/09/2021 à 9:10
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si une voiture devient un smartphone, il va falloir en changer tous les 3 ans car plus compatible ou tombe en panne sans raison ... Sans compter le coté espionnage generalisé: votre smartphone indiaue ou vous allez, qui vous contactez a google/faceb...

à écrit le 27/09/2021 à 8:50
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C'est bien ça, faut que j'achète un cheval.

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