
Branle-bas de combat en territoire alpin. Bien que les acteurs de la montagne s'étaient préparés à une telle nouvelle, le maintien de la fermeture des remontées mécaniques sur l'ensemble du mois de février résonne comme un nouveau coup dur pour la filière. Et confirme les craintes d'une saison blanche.
A nouveau, les réactions se multiplient depuis hier : déjà, les 112 stations regroupées sous la bannière Savoie Mont Blanc, en Savoie et Haute-Savoie, rappelaient qu'après une première fermeture lors des vacances de Noël estimée à 2 milliards d'euros de pertes, la non-ouverture des remontées mécaniques durant la très haute-saison (février pesant 35 % du volume total des nuitées en hiver) creuse désormais le déficit « de manière historique ». Et d'ajouter :
« La perte de recettes touristiques dépassera les 4 milliards d'euros à échéance de la fin des vacances de février, et pourrait même être portée jusqu'à 5,8 milliards d'euros en cas de restrictions postérieures », selon des données comparées à la saison 2018/2019...
Comment se fait-il que les structures de cette filère ne soient pas capable de négocier en direct (sans intermédiaire) avec les "élites bac+10" de Bercy?
Pourquoi nos responsables politiques ont cette facheuse tendance à empiler les structures.
Notamment les CCI dont la fonction essentielle est d'être un "supplétif" de la Bureaucratie et de la COMPLEXITE du système.
Ne passent-elles pas leur temps à nous expliquer pourquoi c'est compliqué pour une entreprise de produire en France, à nous faire remplir des papiers, à nous guider dans les méandres des démarches administratives?
Avec cette crise, n'est pas le moment opportun de poser les questions essentielles: "A quoi servent réellement les CCI?" "Pourrait-on s'en passer?"