Mine de lithium dans l'Allier : « Nous pourrions répondre à un tiers, voire à la moitié des besoins français » (Alan Parte, Imerys)

ENTRETIEN. Alors que le débat public consacré au projet de mine de lithium « Emili » vient de s'ouvrir dans l'Allier, la société Imerys doit répondre à de nombreuses questions structurantes : impacts environnementaux, acceptabilité, modèle et viabilité économique. Quelles sont les premières réponses de la société sur ce projet présenté avant tout comme « souverain », visant à alimenter chaque année l'équivalent de 700.000 batteries de véhicules électriques ? Eléments de réponse avec Alan Parte, directeur des deux projets lithium d'Imerys en Europe.
Alan Parte est directeur des deux projets d'extraction de lithium d'Imerys en Europe, dans l'Allier (ici en photo) et en Cornouailles (Royaume-Uni).
Alan Parte est directeur des deux projets d'extraction de lithium d'Imerys en Europe, dans l'Allier (ici en photo) et en Cornouailles (Royaume-Uni). (Crédits : ER/La Tribune)

Ce serait l'une des plus grandes mines de lithium à l'échelle européenne : le projet « Emili », porté par la multinationale française Imerys, vise à extraire et à raffiner dans l'Allier (Auvergne) cet « or blanc » sous forme rocheuse, notamment utilisé dans la fabrication des batteries de véhicules électriques, à horizon 2028.

Une activité jugée stratégique par le gouvernement dans sa « stratégie nationale batteries », intégrée aux objectifs de France 2030, afin de réduire la dépendance du Vieux continent aux importations, notamment chinoises, de ce métal de plus en plus recherché.

Pour autant, cette nouvelle activité minière, qui serait située sous la carrière d'extraction des kaolins de Beauvoir, déjà existante (afin de fabriquer la porcelaine de Limoges), pose de nombreuses questions sur les plans environnementaux, sociaux et économiques. Alors qu'un débat public de quatre mois s'est ouvert la semaine dernière, Alan Parte, directeur des deux projets lithium d'Imerys en Europe (dans l'Allier et en Cornouailles), répond aux questions de La Tribune.

LA TRIBUNE - Mardi 12 mars, des participants à la première réunion du débat public ont soulevé de nombreuses questions à Moulins (Allier), où près de 180 personnes étaient réunies : à la fois sur les plans environnementaux, mais aussi sur des enjeux de société, par exemple sur les usages des batteries électriques vers les véhicules SUV. En premier lieu, comment entendez-vous aborder les prochaines réunions de ces quatre mois de débat public ?

ALAN PARTE - Nous nous attendions à ce type de questions, parce que nous sommes les premiers en France, dans la filière des batteries, à passer par un débat public. Nous absorbons en quelque sorte toutes les questions relatives aux modes de vie, à l'électrification, à la taille des véhicules, sur lesquelles nous n'avons pas forcément une main directe. Mais elles émergent. Ce sera à la Commission nationale du débat public (CNDP), ensuite, de les analyser, et d'adresser certaines questions plutôt au maître d'ouvrage, et d'autres, d'un autre ordre, plutôt à l'Etat par exemple.

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Ensuite, bien entendu, il y avait des questions sur le projet, qui ne sont pas nouvelles. Nous les avons beaucoup travaillées, nous avons fait des propositions. Je suis assez confiant sur notre capacité à démontrer que nous avons vraiment mis beaucoup d'efforts, dès la conception, pour limiter l'ensemble des impacts environnementaux et limiter certaines inquiétudes. Mais ce sera à nous de le démontrer dans les prochains débats.

La question de l'eau a notamment été soulevée, à la fois sur les débits de la Sioule et du Cher, où seront captés, dans les deux cas, 600.000 mètres cubes d'eau par an afin d'alimenter deux sites d'extraction et de conversion, mais aussi sur les rejets en aval. Toutes les études sur ce sujet n'ont pas encore été réalisées. Où en êtes-vous ?

Certaines études, notamment hydrogéologiques, sont, en effet, encore en cours. Pour autant, nous sommes en capacité de mettre certaines données, assez fortes, sur la table : par exemple, le fait de recycler 90 % de l'eau, le reste ne pouvant être récupéré car il s'agit d'humidité. Mais aussi de ne générer aucun rejet des eaux de procédés dans le Cher depuis l'usine de conversion du lithium, près de Montluçon. Ou encore de prélever soit dans la station d'eaux usées de Montluçon, pour l'usine de conversion, soit dans la Sioule pour la mine d'extraction, ce qui représente en moyenne un millième de son débit moyen, et moins de 1% lors de ses périodes les plus fragiles.

Tout cela est très concret. C'est un cadre assez unique, assez innovant, et j'espère que les gens comprendront qu'il sera difficile de faire mieux. Nous savons que l'eau est une question sensible. Nous avons travaillé le sujet dès le début, et cela implique d'ailleurs des coûts de production supplémentaires de 20 %. Je ne connais pas un autre site dans le monde qui utilise aussi peu d'eau, à savoir 35 mètres cubes par tonne de lithium produite.

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L'environnement alentour est pourtant pollué à certains endroits par du plomb et de l'arsenic, issus des anciennes activités minières, et dont les rejets n'ont pas été contenus, comme l'indique un rapport du Groupement d'intérêt public Géodéris (2018). Le projet de mine suscite ainsi de nombreuses inquiétudes. Comment entendez-vous gérer ce risque ?

L'arsenic est présent naturellement dans les roches environnantes, en l'occurrence dans le micaschiste. Nous devons faire avec, tout en le prenant en considération bien sûr. Notre « chance », c'est que le granite que nous comptons extraire, lui, ne contient pas d'arsenic. Il s'agit donc de prendre en compte ce risque dès la conception de la mine, mais aussi dans le suivi, déjà opéré aujourd'hui, de la qualité de l'eau que nous rejetons. Ainsi, nos seuils d'arsenic sont bien plus bas que les seuils visibles dans les micaschistes avoisinants.

Vous avez déclaré, mardi dernier, à Moulins (Allier), vouloir proposer un projet « responsable » sur le plan environnemental notamment. Qu'est-ce que le modèle d'une mine « responsable » selon vous ?

La « mine propre » n'existe pas, au sens de « sans impact ». La question, c'est plutôt de savoir si l'enjeu en vaut la peine. Est-ce que nous avons suffisamment fait d'efforts pour réduire ces impacts à leur strict minimum, et donc en proposer un projet « responsable » ? Et ensuite, en fonction de ce qu'il reste comme impacts, par rapport à l'enjeu : sommes-nous prêts à les accepter ?

Pour moi, c'est ça, la définition d'un projet « responsable » : si nous réussissons à faire cet effort, avec les meilleures technologies, les meilleures idées innovantes.

Mardi, peu d'élus et de représentants de l'Etat étaient présents lors du débat public. Comment l'interprétez-vous ?

Je ne m'exprimerais pas au nom de l'Etat bien sûr, mais il me semble que la Préfète avait une obligation par ailleurs. L'Etat a bien sûr un rôle important dans ce projet et le débat public. Certaines questions dépassent d'ailleurs notre champ d'action.

Vous annoncez également vouloir créer entre 500 et 600 emplois directs, en période d'exploitation de la mine. Et même 1.000 emplois indirects. Comment avez-vous réalisé ces calculs ? Laurent Indrusiak, secrétaire général de la CGT dans l'Allier, pointait notamment des emplois potentiellement « précaires ». Quels sont-ils ?

Ce sont des estimations d'emplois sur la période d'exploitation, et non sur le chantier. Ce sont des emplois pérennes, la plupart qualifiés, comme des ingénieurs miniers, des chefs de chantier, des conducteurs d'engins. J'ai visité une mine souterraine, en Scandinavie. Certains conducteurs d'engins procédaient avec des joysticks de contrôle. Alors, même avec de l'automatisation, il y aurait quand même ces quelque 600 emplois.

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Cela fait environ quarante ans que l'activité minière a cessé en France (la toute dernière fermeture date de 2004, en Lorraine). Quelle est votre vision sur les métiers et les compétences, qui sont notamment parties à l'étranger ?

Il n'y a plus de mines en France certes, mais il reste des carrières en exploitation. Sur les recrutements, je pense que nous arriverions à trouver du personnel localement, pour certains métiers industriels et des fonctions plus classiques : la sécurité, la logistique, l'administration, mais aussi des conducteurs d'engins.

Ensuite, nous aurions également besoin de métiers plus spécifiques liés à la chimie, à la partie souterraine, où il faudrait d'abord faire de la formation, interne ou externe, avec des partenaires comme France Travail, la chambre de commerce, des écoles et des universités. Il s'agirait de créer un vivier de compétences local.

Nous souhaiterions créer un vrai centre d'excellence du lithium dans l'Allier, c'est notre objectif. Tout en amenant aussi de l'expertise de l'étranger, de pays miniers, comme l'Afrique du Sud, l'Australie... Beaucoup de spécialistes travaillent d'ailleurs dans ces pays, ou encore en Nouvelle-Calédonie.

Carrière de kaolins de Beauvoir, dans l'Allier. Site qui pourrait accueillir la future mine de lithium Emili.

La mine de lithium pourrait se situer entre 400 et 75 mètres de profondeur, sous la carrière d'extraction des kaolins de Beauvoir, déjà existante.

Vous estimez aujourd'hui le gisement d'Échassières à 34.000 tonnes d'hydroxyde de lithium par an, sur 2,1 millions de tonnes de granite extraites chaque année. Que reste-t-il à faire pour affiner ces données, qui pourraient d'ailleurs peut-être s'avérer supérieures ?

Nous travaillons sur la compréhension de ce gisement depuis environ trois ans, via des campagnes de sondages successives, de plus en plus profondes, parce qu'il nous apparaît de plus en plus grand. Cela nous permet de caractériser sa taille, sa structure et sa concentration en lithium, que l'on estime aujourd'hui à 0,9 % (du minerai extrait).

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34.000 tonnes par an, c'est donc notre hypothèse de travail aujourd'hui. Mais les rendements des procédés peuvent évoluer, à la hausse comme à la baisse. Cela peut faire varier un petit peu la production finale. Si par exemple le gisement s'avère un peu plus riche en lithium, nous pourrions extraire plus de quantité en aval, avec la même énergie et la même quantité en amont. Tout ce travail de caractérisation nous attend ces prochaines années.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime une augmentation de 42 % de la demande mondiale de lithium entre 2020 et 2040. Que pourrait représenter le site d'Echassières dans la demande européenne et française ?

Nous pourrions répondre à un tiers, voire à la moitié des besoins français, si tout ce lithium partait dans des véhicules électriques vendus en France. Tandis qu'en Europe, Échassières représenterait environ 5 % des besoins en volumes à horizon 2030-2035.

La quasi intégralité de l'extraction et de la conversion de lithium se fait aujourd'hui en dehors d'Europe, notamment en Chine. Comment entendez-vous trouver une place dans le marché mondial ? À quel prix ?

Nous serons compétitifs, oui. Les plus compétitifs, non. Monter un projet en France n'implique effectivement pas le même cadre qu'en Chine ou en Australie. Mais nous avons tout de même la chance d'avoir un gisement avec une teneur en lithium intéressante, ce qui permet de compenser ce différentiel de coûts. Nous serions à peu près au milieu, dans le ventre de la courbe de coûts. Ce qui nous permettrait de ne pas être les premiers sortis, si le marché se retournait.

Est-ce qu'Imerys porte d'autres projets d'extraction de lithium ou de métaux rares en France et en Europe ?

Nous avons deux projets lithium : celui-ci, dans l'Allier, et un deuxième en Cornouailles, au Royaume-Uni, pour extraire cette fois du lithium carbonate, utilisé dans des technologies de batteries un peu différentes. Ce sont en tout cas les deux seuls projets de lithium adossés à des exploitations existantes en Europe, ce qui est un atout très fort en termes d'acceptabilité. En revanche, nous n'avons pas d'autres projets d'exploitation de terres rares sur ce continent.

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Prévoyez-vous de mener des études afin d'identifier d'autres gisements à l'avenir ?

Nous connaissons assez bien nos sites, et nous les regardons régulièrement. Mais pour l'instant, nous ne faisons pas d'explorations extérieures. Nous sommes déjà assez bien occupés par nos deux projets.

Quel est le coût de ce projet, dans l'Allier ?

Imerys investit 300 à 400 millions d'euros par an pour l'ensemble de ses 200 sites dans le monde. Ici, nous estimons l'investissement à plus d'un milliard d'euros pour la construction des usines finales.

C'est un investissement important, et en toute probabilité, nous rechercherons un partenaire, et espérons également obtenir des aides publiques. De la dette peut être aussi envisagée.

Près de deux ans ont passé depuis l'annonce de ce projet. Qui sont vos principaux prospects aujourd'hui ? Comment se passe le dialogue avec le secteur automobile et les autorités ?

Aujourd'hui, la filière se crée en Europe : à la fois du côté des producteurs de cathodes, de batteries et des constructeurs. Nous avons parlé avec beaucoup d'acteurs de la filière. Nous avons besoin de bien comprendre les marchés, les besoins, et les critères de sélection des fournisseurs, de la part de nos futurs clients. L'industrie automobile est extrêmement sévère sur la qualité des produits dans ses mécanismes de qualification.

Pourriez-vous vous adresser à d'autres secteurs que celui de l'automobile ?

Ce n'est pas l'objectif, nous nous concentrons sur la filière des batteries pour véhicules électriques.

« Une transition énergétique aux dépens de la transition écologique ? »

Le débat public a débuté la semaine dernière sous le feu de nombreuses questions. Gestion de l'eau, de l'après-mine, utilisation des batteries... Le projet suscite de multiples interrogations locales comme nationales, dans cette région historiquement minière et industrielle. Mais aussi marquée, à certains endroits, par des pollutions de l'environnement au plomb et à l'arsenic en raison de ses activités passées, comme le pointe un rapport du Groupement d'intérêt public Géodéris, publié en 2018.

« Le sujet de l'après-mine reste sinon tabou, du moins marqué par l'indigence des moyens pour réparer les méfaits de la pollution », relevait ainsi Michel Barrère, membre de l'Observatoire local du droit, lors de la réunion d'introduction au débat public.

Car si l'exploitant, Imerys, met en avant un cycle de l'eau « innovant », il resterait des « absences conséquentes » dans son dossier, remarque Cécile (qui requiert l'anonymat), membre de l'association Préservons la forêt des Colettes, créée en 2018 :

« Il reste de nombreuses questions autour de l'eau, de la géotechnique, de la gestion des résidus métallurgiques non traités, qui ne sont pas abordées dans le dossier de maître d'ouvrage », ajoute cette habitante, opposée au projet.

Car « voulons-nous une transition énergétique aux dépens de la transition écologique ? », remarque un autre participant à la réunion. Ce sont « des choix de société », dépeint Jean-Claude, habitant de Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Pour Mathias Bourrissoux, président de la commission particulière du débat public (CNDP), il s'agit bien là d'un projet « qui doit nous amener à réfléchir à ces différentes échelles entre le micro-local et l'échelon national, le cadre global de la transition, toujours très perceptibles dans les questionnements des gens ».

Des participants qui ont pour certains l'impression que leurs points de vue ne sont pas entendus. D'autant que certains acteurs institutionnels, favorables au projet à l'instar de la Préfète de l'Allier, Pascale Trimbach (qui saluait un chantier « historique » et « extrêmement positif » dans les colonnes du journal La Montagne, le 1er février dernier), n'étaient pas présents lors du premier débat.

« C'est un show », regrette ainsi Cécile (Préservons la forêt des Colettes) :

« L'absence des pouvoirs publics dans ce débat est à dénoncer ! D'abord d'un point de vue local, parce qu'ils signeront les arrêtés d'autorisation. Mais aussi d'un point de vue global, parce qu'ils impulsent la stratégie nationale bas carbone ».

Une douzaine de réunions et d'ateliers, certains thématiques, seront encore organisés d'ici au 7 juillet prochain, lors des quatre mois de débat public.

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Commentaires 9
à écrit le 20/03/2024 à 10:51
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Dans notre pays nous n'aimons pas nos entreprises et encore moins nos industries , des emplois oui mais sans trop de fonctionnaires , pas non plus de plateformes logistiques qui créent des nuisances sonores avec le trafic routier etc.... la quadratur...

à écrit le 20/03/2024 à 9:43
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Pour sortir une tonne de lithium, un million de litres d'eau sont nécessaires. Pour fabriquer une batterie électrique, il faut donc l'équivalent de la consommation d'eau de 500 personnes pendant un an.

le 22/03/2024 à 6:22
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vous avez bien résumé l'exploitation minière et ses nuisances ... mais nos intellectuels écologistes ont des idées bien arrêtées malheureusement ont leur a donné bien trop de pouvoir .

à écrit le 20/03/2024 à 4:21
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Réponse @RMGT Pardon mais je ne rale pas je constate seulement que mettre en service une mine à ciel ouvert n'est pas très clean . Mais on peut bien faire toutes les bêtises économiques dans ce pays j'avoue que je m'en moque, cela n'impactera pas m...

à écrit le 19/03/2024 à 18:33
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1 le débat n'est pas public car ne débatent que ceux qui sont du meme avis. fachisme écologique 2 Mieux vaut polluer en Chine que chez nous , n'est ce pas les écolos. 3 la filière électrique a t elle un vrai avantage dans l'impact carbone, j'en dou...

à écrit le 19/03/2024 à 17:59
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Effectivement la batterie lithium n'est pas l'avenir, en France on a toujours un train de retard, en informatique il y eut le plan calcul la CII et in fine la merveilleuse société Bull, on a loupé la révolution internet en préférant s'accrocher à not...

à écrit le 19/03/2024 à 13:11
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D'un point de vue environnemental une mine ce n'est pas ce qui se fait de plus propre. Donc il y aura beaucoup de contrainte qui risque de rendre ce lithium beaucoup plus cher que celui raffiné en Chine et par suite les batteries( part importante du...

le 19/03/2024 à 13:38
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Dans le fait de raler et d'être négatif, indicutablement. Des champions du monde ! Merci de nous le rappeler

le 19/03/2024 à 17:29
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Non seulement l'extraction du lithium est polluante, mais en plus l'avenir de la batterie est le sodium-souffre, nettement moins cher, sûr, et écologique. On a toujours un train de retard !!!

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