
AEILyS. C'est sous cet acronyme que les seize écoles d'ingénieurs de Lyon et Saint-Étienne, habilitées par la commission des titres d'ingénieurs, ont signé leur alliance, ce 2 février.
Cette organisation informelle, afin de ne pas créer une structure supplémentaire au sein de l'Université de Lyon-Saint-Étienne, servira de cadre pour fédérer des projets : ils devront être proposés par les directions des établissements et réunir cinq participants au moins pour être validés.
Parcours croisés
Objectif ? Soutenir la dynamique de l'Université (UdL), contribuer à la labellisation IDEX, dont le dossier a été déposé le 22 décembre, et accroître la visibilité et l'attractivité de cette communauté délivrant 3 856 diplômes par an. Un programme de collaboration sera bâti autour de plusieurs axes : initier des parcours croisés, créer des modules de formation, y compris sous forme de Mooc, partager des plateformes pédagogiques, porter des chaires et laboratoires en commun avec des industriels, mutualiser des équipements scientifiques, etc.
Écoles publiques et privées
Les choses ont été rondement menées. Le 6 janvier, Frank Debouck, directeur de Centrale Lyon, présentait l'initiative à ses homologues des 15 autres écoles publiques et privées, placées sous des tutelles différentes. Moins d'un mois plus tard l'alliance est sur pied.
Elle rassemble l'INSA Lyon, l'École nationale supérieure des Mines de Saint-Étienne, Centrale Lyon, Télécom Saint-Étienne, l'ECAM Lyon, l'ENTPE, CPE Lyon, l'ISARA Lyon, Vetagro Sup, l'ENISE, Itech Lyon, l'Institut d'Optique, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam Rhône-Alpes), ESME Sudria, l'École d'ingénieurs CESI et Polytech Lyon
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