
Un nanomatériau qui pourrait bien demain révolutionner le secteur des plaies chroniques ? C'est en se penchant sur les applications du graphène que Vincent Bouchiat, pdg de Grapheal et ancien chercheur de l'Institut Néel de Grenoble, a découvert les atouts de ce nanomatériau dans le domaine de la santé.
Car si le graphème avait déjà été identifié par l'Union européenne comme l'un des matériaux phares du 21e siècle, ce matériau se destinait jusqu'ici plutôt à des systèmes électroniques flexibles. Il aura fallu une dizaine d'années de travail à l'Institut Néel pour mettre au point une innovation qui s'oriente plutôt vers des applications de santé.
"Nous avions mis au point une technique d'interface entre les cellules vivantes et le graphène qui nous a permis de découvrir les propriétés de biostimulation offertes par ce matériau. Au contact d'équipes médicales, il nous est ensuite venue l'idée d'utiliser ces propriétés pour mesurer l'évolution d'une plaie lors de sa cicatrisation", résume-t-il.
C'est ensuite dans le cadre d'un transfert de technologie depuis le CNRS vers la startup Grapheal, que Vincent Bouchiat a poursuivi le travail avec trois autres chercheurs (Antoine Bourrier, Behnaz Djoharian, et Riadh Othmen).
Avec, à la clé, la création du premier patch intelligent utilisant...
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