Le tribunal de commerce d'Aubenas (Ardèche) a tranché dans le dossier GL Bijoux. La société Renaissance Industrie a été choisie ce mardi. Il s'agit d'une structure financière dirigée par Eric Lefranc, un ancien dirigeant du fonds de retournement Caravelle. Son projet prévoyait de sauver 280 emplois (dont 245 en Ardèche) sur 497. C'était l'offre la mieux-disante en termes d'emplois. GL Bijoux était en redressement judiciaire depuis le 1er février 2013.
Deux autres candidats était en lice. LFC Partners et l'Ardéchoise Bernadette-Pinet-Cuoq. Cette dernière, ex-cadre chez Bijoux Altesse - autre fabricant ardéchois ayant intégré Bijoux GL en 1998- est aujourd'hui présidente déléguée de l'Union française de joaillerie, orfèvrerie, pierres et perles (UJBJOP) et maire de Accons, petite commune ardéchoise.
3 millions d'euros à injecter
GL Bijoux compte deux sites en Ardèche au Cheylard et à Saint Martin de Valamas. Et l'administrateur judiciaire estimait nécessaire d'injecter 3 millions d'euros en fonds propres pour remettre l'affaire sur de bons rails.
Le devenir de cet industriel, fondé en 1917 par Georges Legros, et resté jusque là dans le giron familial, était crucial pour ce territoire ardéchois. Mercredi matin sur son compte twitter le président du conseil général de l'Ardèche Hervé Saulignac s'est félicité de cette reprise
Renaissance Industrie reprend Bijoux GL. Mobilisation pour un nouveau départ et soutien des licenciés. L'#industrie ardéchoise vivra!
- Herve Saulignac (@hsaulignac) 25 Mars 2014
Simultanément à l'ouverture de la procédure judiciaire, 202 postes ont déjà été supprimés dans l'Hexagone (dont 157 en Ardèche) pour adapter le périmètre social à la baisse des ventes. De 72 millions (et près de 9 millions de pertes) en 2012 le chiffre d'affaires devait être ramené à 55 millions, en 2013.
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