GL Bijoux sera fixé sur son sort le 25 mars

Trois repreneurs ont défendu leur plan de reprise, hier mardi 11 mars. Impala a jeté l'éponge. A ce stade entre 250 et 300 emplois sont sauvegardés sur 500.

Le tribunal de commerce d'Aubenas rendra sa décision le 25 mars dans le dossier GL Bijoux, le champion tricolore du plaqué or placé en redressement judiciaire le 1er février 2013. Trois candidats repreneurs se sont présentés à la barre de cette juridiction, mardi 11 mars, alors que Bruno Sapin, l'administrateur judiciaire, avait reçu six propositions détaillées. De fait, et en particulier, Impala, le holding financier de Jacques Veyrat, ex-patron de Neuf Télécom et Louis Dreyfus, n'a pas donné suite alors qu'il semblait tenir la corde. Mais, sans doute, a-t-il reculé car l'encadrement ne lui était guère favorable.

Trois postulants

Restent donc en lice trois postulants. Il s'agit, tout d'abord de Renaissance Industrie, structure financière dirigée par Eric Lefranc, un ancien dirigeant du fonds de retournement Caravelle. Vient ensuite Bernadette Pinet Cuoq. Cette dernière, ex-cadre chez Bijoux Altesse - autre fabricant ardéchois ayant intégré Bijoux GL en 1998- est aujourd'hui présidente déléguée de l'Union française de joaillerie, orfèvrerie, pierres et perles (UJBJOP) et maire de Accons, petite commune ardéchoise. Il lui faut encore finaliser le concours des banques. Quant à LFC Partners présidé par Pierre Louis Le Faou, il paraît le moins bien positionné.

3 millions d'euros à injecter

Selon les offres, entre 254 et 300 emplois sont conservés sur les 500 personnes encore employées en France entre les deux sites du Cheylard et de Saint Martin de Valamas. Et l'administrateur judiciaire estime nécessaire d'injecter 3 millions d'euros en fonds propres pour remettre l'affaire sur de bons rails.

Une précédente restructuration

Le devenir de cet industriel, fondé en 1917 par Georges Legros, et resté jusque là dans le giron familial, est crucial pour ce territoire ardéchois. Simultanément à l'ouverture de la procédure judiciaire, 202 postes ont déjà été supprimés dans l'Hexagone (dont 157 en Ardèche) pour adapter le périmètre social à la baisse des ventes. De 72 millions (et près de 9 millions de pertes) en 2012 le chiffre d'affaires devait être ramené à 55 millions, en 2013.

 

 

 

 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.