LDLC ouvrira 40 franchises avant 2018

Le site de vente en ligne de produits high-tech a ouvert ce mercredi sa première franchise à Bourgoin-Jallieu. Quarante devraient suivre d'ici 2018. Une nouvelle étape stratégique pour le groupe qui privilégia durant des années la vente à distance.
Chaque année, le franchisé reversera 4 % de royalties à LDLC

"LDLC devient franchiseur !" Mercredi, le spécialiste de la vente en ligne de produits high-tech s'est lancé dans le grand bain du commerce de proximité en ouvrant sa première franchise à Bourgoin-Jallieu. Une boutique de 400 m2 dont 170 de surface de vente sur lesquels 1 000 références de l'enseigne sont exposées (sur les 25 000 proposées sur le site). Sur ce modèle, LDLC compte en ouvrir une quarantaine d'ici 2018, un peu partout en France. Une stratégie de développement "mûrement" réfléchie depuis deux ans par la direction. Depuis sa création en 1997, LDLC a bâti un petit empire avec la vente de produits informatiques puis high-tech, devenant une référence dans son secteur. Aujourd'hui, 5 000 colis sortent chaque jour de la plateforme de logistique de Saint-Quentin-Fallavier, et son chiffre d'affaires prévisionnel pour 2014 devrait atteindre 255 millions d'euros.

Première boutique à Lyon en 1998

En parallèle, LDLC a mis un (petit) pied dans le commerce de proximité. Dès 1998 avec l'ouverture d'un magasin à Lyon. D'une surface de vente de 300 m2, il réalise 10 millions d'euros de chiffre d'affaires en moyenne. Puis à Paris (ouvert en 2006) et Villefranche-sur-Saône (2013). Mais toutes ces années, le développement du groupe rhônalpin s'est focalisé principalement sur la vente en ligne. Aujourd'hui, nouvelle étape dans sa stratégie, puisque le groupe se concentre sur le déploiement de ses boutiques physiques en faisant le choix de la franchise. "Une stratégie à 4-5 ans", précise son directeur général.

"Le magasin n'est pas mort"

A l'heure où le commerce est moribond et que certaines grandes enseignes rencontrent des difficultés à conserver leur clientèle voire, pour certaines, ont dû fermer des magasins (Pixmania en a fermé dix en France l'année dernière), LDLC croit au magasin physique. "Il n'est pas mort, prévient Olivier de la Clergerie. A nous de penser au commerce de demain." Le modèle mixte semble donc la solution d'avenir. Ses avantages sont multiples : proximité, conseil en direct et mise à disposition immédiate du produit. Quant internet propose un choix de produits plus grand et un accès 24 h sur 24 h. A LDLC de travailler sur la connexion entre son site et ses boutiques avec l'appui des technologies disponibles (géolocalisation entre autres).
Dans son plan stratégique 2013-2018, le groupe isérois prévoit d'atteindre un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros avec 5 % de rentabilité opérationnelle. Chaque magasin franchisé réalisera en moyenne entre 3 et 4 millions d'euros de chiffre d'affaires dont 4 % iront directement dans la poche de LDLC. Côté emploi, d'ici 4 ans, plus de 320 nouvelles embauches (dont 120 pour les franchises) viendront compléter un effectif actuel de 355 personnes.

 

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Commentaires 2
à écrit le 16/03/2014 à 17:38
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enfin le Magasin n'est pas Mort comme certains le voudraient, je penses que l'expérience du site va apporter le plus perdu dans les magasins traditionnels. dommage que je ne suis pas près d'une grande ville.

à écrit le 15/03/2014 à 18:44
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Futur Mac Donald de l'informatique? Le but c'est de s'aligner sur l'incompétence de la FNAC?

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