Le « cas » Vinci

Avec près de 130 000 salariés et un champ de compétences qui s'étend de la gestion déléguée d'infrastructures aux technologies des énergies et de l'information en passant par la production de granulats routiers et une présence leader dans les métiers de la construction, Vinci cultive, malgré sa taille, une discrétion que son PDG Antoine Zacharias s'est d'ailleurs imposée à lui-même. La rareté de ses sorties médiatiques donne une contenance particulière à cet entretien consacré au rating social et permet d'appréhender un peu mieux ce dirigeant secret, qui officia à Lyon pendant dix-sept ans - jusqu'au début des années 90 -. Il reçoit entouré de son administrateur-directeur général Bernard Huvelin et de Pierre Coppey, directeur de la communication, des ressources humaines, et des synergies.

A l'échelle du groupe, l'investissement est microscopique: 107 000 euros alors que le chiffre d'affaires produit en 2002 atteint 17,55 milliards d'euros. C'est en tout cas le prix payé par Vinci pour figurer parmi les entreprises fondatrices de Vigéo, l'agence de notation sociale de Nicole Notat. Dans cette interview, dont la direction a réclamé de nombreux amendements, on ne peut manquer d'être étonné par la place, prépondérante, qu'occupent les propos confessant les doutes et la prudence. Difficile en effet, à l'aune des réponses, d'identifier les motivations réelles de cet investissement et d'établir une détermination indiscutable à promouvoir la responsabilité sociale et sociétale. Surtout lorsque les mises en garde, notamment contre une prise d'importance trop grande du rating social, sont martelées avec autant de force. Les interrogations et les hésitations dominent lorsque sont abordées la fiabilité des méthodologies d'évaluation et la crédibilité des critères retenus. Les doutes rapportés par Bernard Huvelin - et sa parfaite conscience des risques de conflits d'intérêts - semblent en dire long sur sa circonspection et, peut-être alors, sur la nature des convictions qui ont décidé Vinci à s'engager. Des doutes auxquels l'expérience antérieure plutôt malheureuse avec Arese, dont Pierre Coppey stigmatise l'incompétence « grotesque et d'une naïveté confondante » d'un auditeur, n'est sans doute pas étrangère. Au point de juger l'héritage de l'agence pionnière - lestée de ses « lourdeurs et de ses dysfonctionnements » - dans la genèse de Vigeo comme « une perte de temps ». La personnalisation sur Nicole Notat et la mise en avant de « son éthique et de sa rigueur » comme - presque - uniques garanties d'impartialité et d'indépendance peuvent-elles alors être interprétées comme une méconnaissance presque candide du sujet ? Sont-elles les derniers gages de professionnalisme que le rating social peut fournir ?

 

L'appel d'Antoine Zacharias à confiner le rating social à des frontières strictes - et réductrices ? - résulte certes d'une approche pragmatique et réaliste. Elle n'est toutefois pas sans réveiller les aveux de Geneviève Ferone, fondatrice d'Arese puis de CoreRatings, et d'experts économistes et sociologues, tous préoccupés que le cynisme du capitalisme et l'intérêt des entreprises « contrôlent » la notation sociale jusqu'à en juguler une possible trop grande ascension. Les entreprises partenaires de Vigéo ont-elle jugé qu'être « dans » le système était le meilleur moyen d'en maîtriser les dérives mais aussi les menaces? En estimant « qu'il ne faut pas faire du rating social plus qu'il ne vaut », Antoine Zacharias en délimite clairement les contours. Mais il n'en oublie pas pour autant l'intérêt, notamment médiatique, en cas de notation positive qu'il n'hésitera pas à « afficher en première page des journaux ». Sans aucun doute sur le... doute qui pourrait gagner l'opinion (investisseurs, salariés) en cas de jugement favorable émis par une agence de notation dont Vinci est actionnaire - toutefois très minoritaire, puisque chaque participation des entreprises est contenue à moins de 1 % du capital -, Antoine Zacharias exhorte les auditeurs à investiguer « à l'intérieur », dans le ventre même des entreprises, et se déclare tout à fait favorable à la divulgation publique des notes. Quant à ses dénégations - « je peux vous demander pourquoi les entreprises auraient besoin de redorer leur image? Quels crimes ont-elles commis ? » - à certaines réponses élusives, et à son refus d'aborder des problématiques collatérales aussi essentielles que le fonctionnement capitaliste ou la rémunération des dirigeants, il est autorisé de penser qu'ils peuvent participer à la volonté de « protéger » le cénacle des grands patrons auquel il appartient des critiques, des attaques, des dénonciations dont la communauté publique - politiques, journalistes, actionnaires, économistes, mais aussi dirigeants - et... les faits l'assaillent depuis quelques années. Cette attitude protectrice est-elle compatible avec la transparence et les remises en question auxquelles le rating social doit aspirer pour durer et grandir?

 



Acteurs de l'économie : Pour quelles raisons Vinci a-t-il décidé de participer financièrement à la naissance de Vigéo?

 

 

Antoine Zacharias : Nicole Notat nous l'a demandé. Elle nous a exposé son projet et la manière dont elle souhaitait le conduire, avec pour dessein de protéger sa liberté et son indépendance. Nous avons donné notre accord pour ce projet et, à terme, pour être observés aux conditions énoncées par l'agence. En tant qu'entreprise, nous avons le devoir et même l'intérêt de nous occuper d'un peu plus que de nous-mêmes. Un bémol, toutefois. Et je l'adresse à ceux qui réclament de l'entreprise qu'elle aide ceci, agisse vers cela : le premier devoir d'une entreprise c'est de travailler pour ses actionnaires certes, mais aussi pour ses employés. Vinci, c'est 130 000 salariés ; avant d'aller « sauver le Bengladesh », je préfère m'assurer que nous faisons le maximum pour que ces collaborateurs et leurs familles vivent bien et le plus long¬temps chez nous dans des circonstances qui leur permettent de s'exprimer correctement dans notre univers professionnel et en France. Un peu de bon sens ! Si vous avez cinq enfants, avant d'aller acheter des espadrilles à ceux du voisin, vous commencez bien par équiper les vôtres. C'est la moindre des priorités. Ne tombons pas dans l'excès de faire n'importe quoi au nom de principes comme la responsabilité sociétale ou le développement durable. Le développement durable signifie aussi «durer comme nous sommes ». Et nous nous y employons. Par exemple en reconstruisant les carrières que nous exploitons et en transformant leur environnement. Notamment celle bordée par la Durance où nous avons créé un lac, des plages, et des infrastructures pour encourager les activités. L'eau y est superbe. Près de l'Etang de Berre, nous avons procédé à des plantations en partenariat avec l'INRA. Le développement durable, c'est aussi de faire durer ce que nous avons de plus beau en France : notamment Versailles, et particulièrement la galerie des glaces. Nous y investissons sur cinq ans 10 millions d'euros. Est-ce trop ? Pas assez ? L'entreprise citoyenne, c'est peut-être aussi ça : agir pour que les signatures des mécènes incrustées dans la pierre ou peintes sur les panneaux d'informations ne soient pas toujours américaines ou japonaises. Et faire en sorte qu'une entreprise française protège un joyau propriété de la nation et permette à tout le monde, pour une somme modique, de le découvrir et de s'en émerveiller.

 


Peut-on produire sans dangers des évaluations impartiales et indépendantes lorsqu'on est financé par ceux-là mêmes que l'on doit juger? N'y-a-t-il pas là...

 

 

Bernard Huvelin : ...conflit d'intérêt ? (sourire)

A.Z. : Tous ceux qui connaissent Madame Notat savent que personne n'empêchera cette femme, ni ses collaborateurs, de dire ce qu'ils ont envie de dire. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'investissement apporté par les entreprises est très dilué. Leur conception du modèle économique de Vigéo participe à cette volonté d'impartialité. C'est de toute façon, pour eux une obligation; leur existence dépend de cette impartialité.

 



Ce garde-fou vous semble-t-il suffisant?

 

 

Pierre Coppey : Absolument.

 


Vinci a-t-il engagé une procédure de notation?

 

 

A.Z. : Vinci n'a donc, pour sa part, pas encore fait l'objet d'une notation par Vigéo. Nous n'y sommes pas opposés, bien au contraire. Je crois en l'intérêt de ce regard extérieur et critique sur l'entreprise, qu'il s'agisse d'un regard purement financier ou de celui tourné sur les aspects environnementaux et sociétaux.

B.H. : A ma connaissance, la méthodologie de travail de Vigéo n'est pas à ce jour totalement aboutie. Vigéo prend le temps de la mettre en place, de la tester, et de se doter d'un outil fiable et performant. Ce métier est nouveau, il est nécessaire de prendre le temps de bien le faire.

 


Pour nombre d'observateurs, la méthode apparaît nébuleuse et insuffisamment fiable - les critiques valent pour l'ensemble de la profession -. Avez-vous des craintes?

 

 

P.C. : Non! Le rating social est un instrument de contrôle social supplémentaire, qui s'ajoute à ceux exercés par les partenaires sociaux, la presse, ou les actionnaires. Mais il n'est pas scientifique. Cette activité a manqué de professionnalisme dans ses débuts et a commis un certain nombre d'approximations. C'est ce qui nous a motivés à soutenir le lancement de Vigéo.
Nous avons souscrit au projet Vigéo forts d'une expérience contestable avec Arese. Notamment sur la définition et la vocation mêmes du rating social. Quand vous voyez débarquer un jeune qui n'a jamais travaillé en entreprise et qui, dans la rubrique « droits de l'homme », indique la note parfaite +++ au motif que « Vinci embauche des Africains en Afrique ».... Sommes-nous vertueux parce que nos usines polonaises font travailler des Polonais ? C'est d'une naïveté confondante. Et grotesque. Je ne pense pas que cette pratique d'un management national, qui d'ailleurs est une des règles d'éthique et d'efficacité du Groupe, puisse se traduire pas une note parfaite dans la rubrique « droits de l'homme

A.Z. : Le respect des droits de l'homme qui nous importe évidemment beaucoup est une autre affaire sur laquelle nous serions heureux d'être notés, puisque nous respectons la loi, et avec elle la déclaration des droits de l'homme partout où nous travaillons dans le monde.

B.H. : Je m'interroge sur la manière dont, sur un plan purement méthodologique, on est capable de définir ce qu'est une note. La notation sociale ne peut pas faire appel à des éléments aussi objectifs de jugement que la notation financière, dont 99 % des bases repose sur des critères factuels ou des ratios financiers. Le rating social fait appel à des notions très immatérielles qui rendent délicat le projet de distinguer le réel du subjectif et d'extraire une vérité objective. Le problème est là. Soit la grille est très formelle et ouvre la porte à un certain nombre d'inepties parce que l'on plaque une analyse mécanique sur une réalité vivante. Soit on verse dans le subjectif et on s'expose à des risques importants.

 



L'impossibilité de démontrer scientifiquement que la performance sociale impacte sur la performance économique va donc border naturellement l'essor du rating social...

 

 

A.Z. : Tout de même, et nous nous en rendons compte chez Vinci, la capacité de placer les salariés dans de bonnes conditions grâce à une bonne santé économique et financière de l'entreprise, à une politique sociale, managériale, salariale valorisante, n'est pas sans incidence sur l'évolution du Groupe. Cette espèce d'harmonie sociale - ou d'adhésion sociale à un certain nombre de valeurs - contribue à faire marcher l'entreprise et influence les résultats. C'est indéniable. Cette forme de surveillance que propose le rating social a pour objectif de déceler les excès. Et d'identifier les entreprises dont les comportements dépassent la limite et dérégulent l'ensemble du marché, au détriment de toutes les autres entreprises qui veillent à respecter les règles du jeu. En cela, le rating peut faire office de vigie et obliger les entreprises à se contenir à l'intérieur d'un cadre normal et respecté et leur permettre d'identifier les domaines dans lesquels elles peuvent progresser.
Nous sommes conscients du rôle qui doit être celui du numéro un mondial de la construction. La nature de nos activités nous amène à nous préoccuper de la préservation de l'environnement, du recyclage des déchets, de l'aménagement de territoires dont nous avons la responsabilité. Nous avons encore à apprendre et à faire dans ce domaine, je compte aussi sur les agences de notation pour nous y aider.

 

 



Votre expérience avec Arese confirme que le niveau de compétence des analystes suscite beaucoup de doutes...

 

 

A.Z. : Nous nous en sommes entretenus avec Nicole Notat. A l'aune de son discours, de sa conscience de l'enjeu, et de sa personnalité, nous avons confiance en elle. Nul doute qu'elle apportera de la rigueur à l'exercice du rating social. Vigéo va découvrir, apprendre, et progresser avec la pratique et l'expérience. Pour aboutir à des comparaisons qui s'apparenteront à du benchmark.
Mais il faut veiller à ce que l'auscultation ne tombe pas dans l'excès. Car alors elle deviendrait complètement inhibitrice. Si vous poussez l'examen à l'extrême, vous devenez Big brother... J'ai toujours peur des extrêmes, des idées que l'on mène trop loin. Et j'encourage la mesure et le réalisme. L'enjeu du rating social sera donc aussi - et là encore le parcours professionnel de Madame Notat plaide en sa faveur - de distinguer l'essentiel de l'accessoire, sans stigmatiser plus que de raison les comportements des entreprises ni fixer des objectifs qui seraient irréalistes. Ne nous obligeons pas à nager avec des semelles de plomb! Ne faisons pas preuve de naïveté! Enfin, il ne faut pas faire du rating social plus qu'il ne vaut.

 



Imaginons que l'évaluation sollicitée par Vinci soit positive. Pensez-vous, ainsi que vos salariés, investisseurs, ou actionnaires, que votre appréciation de la note ne sera pas entachée de doute?

 

 

A.Z. : Je n'ai aucune crainte, car la note sera le fruit d'un travail exigeant, répondant à une méthodologie et à des critères d'appréciation fiables et clairement définis. Si la note produite par Vigéo est bonne, nous l'afficherons sans aucun problème en première page des journaux, d'autant plus que nous serons en mesure de justifier cette notation auprès des différentes communautés qui l'exigeront.

 



Justement, quelle utilisation - médiatique ou  en interne - l'entreprise notée doit-elle faire des résultats? N'y-a-t-il pas là un danger de « récupération », voire d'instrumentalisation auquel de son côté le développement durable n'a pas résisté?

 

 

A.Z. : Mon propos était peut-être exagéré. Simplement, je n'aurai aucun scrupule à faire savoir la note que Vigéo m'aura accordée. Nous communiquons bien à tous nos investisseurs que Moody's a noté Vinci BBB+ et la filiale Cofiroute AA-! C'est essentiel pour être crédible auprès d'établissements financiers qui vont nous prêter de l'argent. Si ces notes existent pour ne pas servir, c'est stupide.

 


Quels sont les points clés qui conditionneront l'accès du rating social à la légitimité?

 

 

A.Z. : Il faut investiguer au sein même de l'entreprise, et interroger les gens pour comprendre le vrai fonctionnement et la face immergée d'un iceberg dont on pourra toujours donner, avec des méthodes de communication efficaces, une belle apparence. Je me méfie de ce qui est en surface ou que l'on écrit dans les beaux livres. Le fil conducteur de l'auditeur doit être une interrogation : y'a-t-il une vraie âme, et les salariés croient-ils en leur entreprise, en son projet, en son esprit ? Et cela, il est possible de le détecter si l'on s'en donne les moyens.
J'encourage les auditeurs à venir sur nos chantiers, à rencontrer les collaborateurs de l'entreprise plutôt que de nous juger de leur bureau.

 



Est-il crédible qu'une agence de notation sociale soit financée par des entreprises dont, à l'image de Mc Donald's ou Total, les pratiques sociales ou sociétales ont fait l'objet d'importantes critiques?

 

 

A.Z. : Qu'a fait Mc Donald de rédhibitoire? Je n'en sais rien, mais de façon générale l'objet des agences de notation peut être d'amener les entreprises à progresser en les aidant à prendre conscience du chemin qu'il leur reste à parcourir. Ce financement ne me choque donc pas, d'autant que la participation de chacun est volontairement modeste.

 



Pour son avenir et sa légitimité, Vigéo ne doit-elle pas être plus exigeante sur l'identité des entreprises qui la financent?

 

 

A.Z. : Instinctivement, ma réponse est non. Des remparts existent pour permettre d'éviter un interventionnisme dangereux. Le meilleur d'entre eux est selon moi, la présence à la tête de Vigéo de Madame Notat dont l'éthique et la rigueur ne sont plus à démontrer. Quant à l'émiettement du capital, il permet également de se préserver de comportements abusifs des entreprises actionnaires.
Si ces entreprises ont pour motivation d'espérer être pardonnées, il faut les refuser. Mais l'agence peut parfaitement les inclure si elle se donne la liberté de les juger en totale indépendance, même de la plus extrême sévérité si les résultats de l'analyse le justifient. Et puis la vérité finit toujours par sortir du puits.

 


La note est la propriété de l'entreprise. Ne faut-il pas la rendre publique?

 

 

A.Z. : J'y suis tout à fait favorable.

 


Le rating social est-il autre chose qu'une caution, un habillage susceptible de redorer l'image des entreprises?

 

 

A.Z. : Je peux vous demander pourquoi les entreprises auraient besoin de redorer leur image? Quels crimes ont-elles commis ?

 


Plus personne ne nie que le capitalisme souffre de maux à l'égard desquels des dirigeants - dont Jean-Marie Messier est l'emblème - portent des responsabilités...

 

 

A.Z. : Ne tombons pas dans le piège de la généralité et de l'hypocrisie à partir de seulement deux ou trois exemples isolés. Le cas que vous évoquez est une exception.

 



Prenons l'exemple des licenciements dits « boursiers », liés à des restructurations mais ne résultant pas de situation financière grave. Attendez-vous de Vigéo qu'elle les condamne ou qu'elle s'attache à juger les plans sociaux qui les accompagnent ?

 

 

A.Z. : Je serais très étonné que Nicole Notat évalue la situation sans tenir compte de la qualité du plan social. La crédibilité de sa note doit l'amener à prendre en compte l'intégralité des paramètres, pas une partie.
P.C. : Il n'appartient pas aux agences de rating de juger de l'opportunité de licencier.

 


La manière dont Vigéo s'est emparée d'Arese vous apparaît-elle « socialement responsable » ?

 

 

A.Z. : Vinci est le numéro un mondial des concessions, de la construction et des services associés. Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur cette question. La première façon, et peut-être la plus efficace, d'être socialement responsable, pourrait être de s'interdire de porter des jugement hâtifs.

P.C. : (...) Là aussi, la réponse est dans la question... Et la question est trop provocatrice pour que l'on y réponde. Simplement : d'abord la guerre n'a pas été sauvage. D'autre part, Geneviève Férone est partie immédiatement. Enfin, je constate que l'héritage d'Arese a certes constitué une rampe de lancement pour Vigéo. Mais il a aussi livré à l'agence de Nicole Notat ses lourdeurs et ses dysfonctionnements, au point que Vigéo a perdu plus de temps que s'il était parti de zéro.

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