Vélos électriques : les stations de recharge autonomes d’Ecoload fleurissent en montagne et en milieu rural

La petite entreprise iséroise développe depuis 2017 une station de charge pour vélos électriques. Autonomes, sans génie civil nécessaire et au design très nature, les cabanes à vélo d’Ecoload fleurissent en montagne et sur les sentiers de randonnées. Le chiffre d’affaires devrait être multiplié par trois dans les trois ans.
Ecoload a déjà équipé la Vallée de Belleville (Savoie), le domaine des Portes du Soleil (Suisse), les voies vertes du Pays Voironnais (Isère), le port d'Arcachon (Gironde), avec des unités capables de recharger jusqu'à six vélos simultanément.
Ecoload a déjà équipé la Vallée de Belleville (Savoie), le domaine des Portes du Soleil (Suisse), les voies vertes du Pays Voironnais (Isère), le port d'Arcachon (Gironde), avec des unités capables de recharger jusqu'à six vélos simultanément. (Crédits : DR)

Des stations de charge pour vélos électriques, sans génie civil, autonomes en alimentation électrique. Et cela, grâce à leurs panneaux solaires, un habillage en bois et un design extrêmement travaillé, afin de s'intégrer du mieux possible dans des environnements naturels : voilà la proposition de la petite start-up iséroise Ecoload, créée en 2017 par Pierre-Marie et Sylvaine Linden et par Fréderic Hummel.

L'affaire est encore modeste : ils ont vendu, assemblé dans leurs ateliers et installé une quarantaine de sites, mais les trois associés tablent sur une croissance significative pour les prochaines années. Le chiffre d'affaires 2023 s'est établi à 250.000 euros en 2023, il devrait être multiplié par trois dans les trois ans, notamment en s'attaquant au marché européen.

De la montagne à la mer, en passant par les sentiers de randonnées

L'histoire d'Ecoload avait démarré à la montagne, sur le constat que l'absence de points de charge était un frein au développement de la pratique du vélo électrique en montagne. Un frein problématique pour des stations de ski en recherche d'activités quatre saisons.

« Progressivement, ces mêmes stations nous ont sollicités pour des stations de charge en cœur de village, avec des installations plus importantes. Désormais, les collectivités de bord de mer par exemple font aussi appel à Ecoload. Notre différenciation porte sur des aspects techniques avec l'absence de génie civil, la possibilité de déplacer la borne et sur des aspects esthétiques. Nos cabanes à vélo se fondent complètement dans l'environnement naturel, ce qui est très important pour des cibles d'activités pleine nature », détaille Sylvaine Linden.

Ecoload a par exemple déjà équipé la Vallée de Belleville (Savoie), le domaine des Portes du Soleil (Suisse), les voies vertes du Pays Voironnais (Isère), le port d'Arcachon (Gironde) etc. Avec des unités capables de recharger jusqu'à six vélos simultanément en misant sur une énergie accessible partout : le solaire. Unités qu'il est possible d'ajouter et moduler sans limites. La TPE réalise aussi des projets sur mesure, pour les entreprises notamment.

Parmi ses concurrents, positionnés sur le marché de la borne autonome, mais avec des choix esthétiques et techniques différents : Ebikeport, Mobendi, etc.

« Il s'agit d'un marché de niche, nous ne sommes pas sur les grandes stations urbaines, mais nous nous sommes positionnés dès le départ. Nous avons déjà une bonne empreinte sur le secteur ».

Le développement de la petite entreprise stéphanoise devrait être porté par un marché du VAE fleurissant. Même si, selon le dernier observatoire du cycle dévoilé il y a quelques semaines, la hausse des VAE a marqué le pas pour la première fois en 2023. Les VAE ont représenté, l'an dernier, 61% des ventes de vélos contre 45% en 2019.

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