"Le travail d'un président de Région : aller chercher l'argent là où il est" (Najat Vallaud-Belkacem, PS)

ENTRETIEN. Officiellement candidate à la tête de la région Auvergne Rhône-Alpes face au président LR sortant, Laurent Wauquiez, l'ex-ministre de l’Education PS Najat Vallaud-Belkacem avait choisi ce samedi les massifs isérois pour l’un de ses premiers déplacements de campagne. A l’issue de celui-ci, elle s’était livrée ce lundi à La Tribune sur la genèse de sa candidature et sa vision pour l'économie de montagne. Mais aussi, sur son projet pour la région AuRA, et la place que compte prendre le PS, qui n'a pas réussi à trouver un accord avec EELV. Et ce, juste avant d’être testée positive au Covid-19 ce lundi soir, annonçant la suspension de ses déplacements physiques pour une dizaine de jours, mais pas de sa campagne.
Nous sommes face à un défi d'une ampleur inégalée pour repenser nos territoires de montagne, estime la candidate PS Najat Vallaud-Belkacem, qui a annoncé lors d'un déplacement ce samedi en Isère sa proposition de débloquer 2 milliards d'euros pour accompagner les transformations de la montagne.
"Nous sommes face à un défi d'une ampleur inégalée pour repenser nos territoires de montagne", estime la candidate PS Najat Vallaud-Belkacem, qui a annoncé lors d'un déplacement ce samedi en Isère sa proposition de débloquer 2 milliards d'euros pour accompagner les transformations de la montagne. (Crédits : DR/l'Alternative 2021)

Ce samedi, vous étiez en visite au sein des massifs isérois pour votre premier déplacement officiel sur le thème de la montagne : pourquoi un tel choix, peu après le lancement de votre campagne ?

La montagne est symptomatique de beaucoup de choses : c'est à la fois un atout évident de notre région, et une série d'enjeux économiques, touristiques, écologiques, mais aussi de qualité de vie pour les habitants... Autant d'enjeux sur lesquels la Région peut agir.

Le premier défi de taille, la dernière étude du CNRS l'a démontré, c'est la baisse considérable de l'enneigement au cours des 50 dernières années, avec quasiment un mois d'enneigement qui a été perdu et cela va se poursuivre. D'ici 2050, pas moins de 80 domaines skiables risquent de mettre la clé sous la porte.

Les domaines dont l'altitude moyenne est inférieure à 1700 m sont les plus exposés à l'aggravation de la crise climatique dans les Alpes. Or, cela représente la totalité des stations de l'Ain, de la Drôme, 85% des stations de Haute-Savoie, 30% des stations de Savoie et 70% des stations de l'Isère.

A l'Ouest, les grandes stations d'Auvergne sont situées entre 1300 m et 1800m. La dépendance aux trois mois de ski est clairement remise en cause. Nous sommes face à un défi d'une ampleur inégalée pour repenser nos territoires de montagne.

Laurent Wauquiez avait annoncé il y a quelques semaines un plan d'aide à la montagne de 400 millions d'euros : vous annoncez de votre côté la nécessité d'un plan de 2 milliards. Vers quoi doit-il tendre selon vous ? Les montants engagés étaient-ils jusqu'ici insuffisants à ce jour et pour quelle raison ?

Des choses ont en effet été faites mais elles ne sont pas suffisantes. Pour moi, la montagne exige de nous une réponse beaucoup plus englobante, qui réponde à tous les aspects du problème.

La réflexion d'abord, des acteurs de la montagne eux-mêmes mais que la Région doit accompagner. On a des exemples avec les stations des Bauges, qui ont été capables de réfléchir ensemble à leurs spécificités et d'en conclure à une spécialisation de chacune d'entre elles (le ski alpin qui se poursuit en altitude, la diversification ailleurs). Tout cela se construit méthodiquement, avec un financement des projets de diversification et du tourisme multi-saisons.

C'est pourquoi nous estimons à 2 milliards d'euros l'enveloppe nécessaire : pour soutenir à la fois le tourisme de nature, le développement du thermalisme et du bien-être, l'éducation à la montagne.... Mais aussi la réhabilitation des hébergements touristiques qui se heurte à la disponibilité du foncier, la création d'infrastructures comme des ascenseurs valléens pour réduire l'impact des déplacements en voiture.

Enfin, la montagne doit impérativement connaître une vague de relocalisation industrielle. Vous voyez, les sujets ne manquent pas.

Votre plan intégrerait-il aussi un volet neige, lié aux investissements dans les enneigeurs, etc, une question souvent décriée par les défenseurs de l'environnement ?

Évidemment, nous n'opposons pas ces transitions ainsi que ces sujets à celui de la neige de culture, qui est la bienvenue là où elle sert à conforter l'enneigement naturel. Le sujet est plutôt de ne pas utiliser cette neige de culture pour la montagne de basse ou moyenne altitude, ou les massifs qui ne seraient pas orientés favorablement, c'est du bon sens.

A côté de tous ces efforts, il y a naturellement l'idée d'accompagner la formation professionnelle afin qu'elle soit à la hauteur des enjeux qui se présentent à nous.

Mon idée est de travailler avec l'Etat et les branches professionnelles pour développer des CFA destinés aux métiers de la montagne pour susciter des vocations et relocaliser des activités en montagne.

Avec l'objectif de financer les reconversions dans les métiers du tourisme quatre saisons pour les professionnels comme les pisteurs ou les dameurs, dont certains ne pourront plus exercer leur métier à l'avenir, par manque de neige.

Aujourd'hui, les projets d'ascenseurs valléens cités plus haut séduisent par leurs ambitions, mais leur modèle économique posent également question car ils nécessitent des montants d'investissements colossaux...

C'est en cela précisément que la réflexion collective sera intéressante, afin de voir comment ces ascenseurs valléens pourront être utilisés demain pour d'autres usages, les besoins des commerces, les classes découvertes, les sorties destinées à découvrir la nature ou à valoriser le patrimoine, le développement de projets culturels, etc. Il y a beaucoup de choses à imaginer sur ce terrain.

De quelle manière comptez-vous financer une telle enveloppe et sur quelle durée ?

Il s'agit d'une somme planifiée à l'échelle du mandat, et dont nous avons prévu qu'une partie proviendrait de fonds structurels européens, mobilisables sur la montagne. Ce type de leviers a été jusqu'ici trop peu utilisés à l'échelle du dernier mandat. C'est aussi cela le travail du président de Région : aller chercher l'argent là où il est.

Vous aviez qualifié le président sortant Laurent Wauquiez de « mini Trump » au sein de la presse régionale. Quel bilan dressez-vous plus précisément des cinq dernières années de cette mandature, et quelle est la nature de vos désaccords ?

L'expression visait un mode de gouvernance fait de politique de copains, coups tordus, système clanique prédateur et clientéliste, divisions permanentes et coups de boutoir régulièrement donnés aux associations environnementalistes ou féministes. Sans compter les inénarrables trouvailles comme « le Cancer de l'assistanat »...

Mais au-delà, ce avec quoi je suis totalement en désaccord, c'est le fond des politiques conduites : le choix délibéré de se retirer de ce qui pouvait aider notamment les plus fragiles, comme les aides à l'autonomie pour les jeunes, les tarifications sociales pour les transports, le soutien à la construction de logements ou à la politique de la ville, etc.

C'est aussi cette absence totale d'ambition pour tout le reste : aucun pilotage stratégique, quel que soit le domaine, à commencer par le développement économique.

Car la Région est la collectivité qui est censée se poser comme le chef de file et qui doit entraîner avec elle l'ensemble de l'écosystème et des métropoles vers un objectif clair, mobilisateur et qui manque aujourd'hui cruellement.

On a une forme de gestion « à la petite semaine » et à « la petite économie » dans laquelle on ne décèle ni idée, ni préoccupation de l'avenir et notamment des moyens d'une économie décarbonée.

Et à l'inverse, pas de critères de conditionnalité écologique ou sociale dans les aides versées, ni de préparation intelligente de la suite, en investissant par exemple résolument sur le train à hydrogène. On ne voit pas non plus de réflexion stratégique sur l'aménagement du territoire et la relocalisation des activités.

A contrario, alors que votre programme n'a pas encore été dévoilé, quels seraient les dossiers clés pour vous à l'échelle régionale et sur lesquels vous souhaiteriez agir en premier lieu ?

L'un des premiers sujets est celui de la formation professionnelle. Il est frappant de voir qu'en 2015 nous étions la première région de France en nombre d'entrées en formation, et que nous sommes devenus, grâce à Monsieur Wauquiez, l'avant-dernière de France... Cela n'est juste pas possible.

On a un président sortant qui a décidé que la question ne l'intéressait pas, et qui a donc vidé cette compétence majeure de la région de toute sa substance. Pourtant la loi lui impose des compétences dont il doit s'acquitter.

Nous sommes donc tombés à moins de 100.000 entrées en formation sur l'ensemble du mandat, alors que l'on se retrouve en parallèle en face avec 500.000 chômeurs de catégorie A à l'échelle régionale, et que ce nombre va probablement s'aggraver encore en raison de cette crise.

Tout cela se traduit par une perte de chance, mais aussi de potentiel et de reconversion considérable pour les individus concernés, mais aussi pour tout un écosystème et notamment pour les entreprises, qui ont elles-mêmes besoin de gens formés.

Lire aussi : Régionales 2021 : la Région AuRA conduira-t-elle une femme au second tour ?

Cela pourrait encore se comprendre si l'on manquait de ressources, mais l'Etat mettait à disposition des régions une véritable manne financière sur ce sujet par le biais du Programme d'investissements d'avenir par exemple (1 milliard d'euros) qui n'ont pas été cherchés par Laurent Wauquiez...

Des représentants du parti socialiste ont évoqué la saisie du PNF à la suite d'une enquête de Mediapart évoquant des soupçons de favoritisme dans l'octroi des subventions régionales par Laurent Wauquiez -soupçons que celui-ci a réfuté, annonçant qu'il porterait ensuite plainte pour diffamation-. Etes-vous solidaire de cette procédure enclenchée au sein du PS ?

Les résultats de l'enquête de Mediapart n'ont surpris personne tant le fait que la gouvernance de cette Région soit rarement guidée par le bien commun était un secret de polichinelle.

Je ne m'occupe pas des suites judiciaires de cette enquête, d'autres le font et à juste titre car on ne peut laisser croire aux électeurs que ces comportements claniques et prédateurs seraient des comportements normaux en politique.

Pour ma part, je me concentre sur l'après.  Le projet qui pourra sortir notre Région de cette ornière et la projeter dans une toute autre histoire, entre prospérité économique, protection et émancipation de ses habitants, préparation de l'avenir. Une autre gouvernance aussi, faite de transparence et d'éthique dans l'utilisation des fonds et la répartition des subventions.

Les premiers sondages menés avant la campagne placent néanmoins pour l'heure le président sortant Laurent Wauquiez en position très favorable, au premier comme au second tour. Que traduisent ces résultats selon vous, qui êtes également passée par les rangs de l'institut de sondage Ipsos ?

Il n'y a absolument rien de surprenant à ses premiers résultats : la prime au sortant est quelque chose d'assez classique, a fortiori en période de crise comme celle du Covid, qui augmente les angoisses et les besoins de repérés.

La crise sanitaire a finalement donné le beau rôle aux exécutifs sortants, qui se retrouvent souvent dans la situation de pallier à ce qui apparaît comme une défaillance de l'État.

Franchement, il aurait vraiment été difficile de ne pas finir haut placé... Mais la campagne démarre tout juste, il va surtout falloir montrer aux gens ce qui nous distingue, à quoi ressemblerait pour eux une région gérée avant tout pour qu'elle leur soit utile.

Je sais à quel point le millefeuille administratif est parfois illisible aux yeux des citoyens, mais je leur dirai combien les compétences qui dépendent de la Région peuvent répondre à leurs anxiétés et besoins du moment.

A savoir que leurs enfants, aujourd'hui étudiants, puissent trouver un emploi, ou comment il est possible de télétravailler sans avoir au minimum la 4G et donc, une plus grande couverture des zones blanches. Ou comment accéder à un médecin plus facilement quand on est en désert médical... Sur tous ces sujets, la Région a les moyens d'intervenir.

Alors que l'on disait le PS « mort » après les dernières élections présidentielles et municipales, qui a fait place à une « vague verte » y compris à la tête de plusieurs villes d'AuRA, votre candidature parle d'Alternative avec un grand "A" : comment envisagez-vous désormais l'avenir du Parti socialiste, sa proposition et sa place sur la scène régionale ? Constituez-vous désormais une alternative ?

Il est vrai que derrière le mot « alternative », on peut mettre beaucoup de choses, à la fois l'alternative à la gestion actuelle de la région, aux politiques conduites, mais aussi plus largement une alternative à la fragmentation de la gauche qui empêche l'alternance.

Je viens de passer plusieurs mois à pousser en ce sens et même si nous n'avons pas encore débouché sur cette union,  nous avons réalisé des progrès énormes. Dans le sens du rapprochement et de la convergence de la gauche au sein de ce territoire.

Lire aussi : Régionales 2021 : la perspective d'une union de la gauche s'éloigne avec la candidature de Najat Vallaud-Belkacem

Potentiellement, ce rassemblement finira par aboutir avant le premier tour, ce qui serait l'idéal, ou bien au soir du premier tour, mais avec des bases jetées bien plus solides.

C'est à cela que serviront les portes qui sont restées ouvertes, nous familiariser avec les priorités de nos programmes respectifs, préparer la future gouvernance collective de la région. C'est un précieux temps gagné pour l'unité de la gauche.

Comment va se dérouler la constitution de votre liste et de votre programme et quel sera plus précisément votre propre calendrier ?

Une liste pour une grande région comme la nôtre se compose de 230 personnes, et celle-ci avance bien, département par département. Même si ma candidature ne date que de la semaine dernière, nous y travaillons et sommes, avec mes deux directeurs de compagne, Olivier Bianchi et Jean-François Débat, en lien avec beaucoup d'élus de la région ainsi que des militants et cercles citoyens.

Nous en sommes au stade où nous commençons à mettre en forme nos propositions, mais nous voudrions que celles-ci fassent l'objet d'échanges avec les citoyens et les acteurs de la région. Avec l'objectif de pouvoir présenter des noms et des mesures plutôt début avril.

(Ndlr : NVB a annoncé dans la soirée suivant cette interview qu'elle était infectée à son tour par le covid-19 et qu'elle suspendrait ses activités publiques le temps de l'isolement nécessaire, sans cesser toutefois de travailler à distance).

Depuis quelques jours, le gouvernement semble cependant envisager l'éventualité d'un nouveau report des élections régionales à la rentrée prochaine, sans que cette question ne soit encore officiellement tranchée. Plusieurs présidents de région, de différents bords politiques (dont Laurent Wauquiez, ndlr), ont néanmoins amorcé une tribune rejetant une telle éventualité : qu'en est-il de votre côté ?

Cette proposition me semble en effet assez étrange même si je suis, comme tout le monde, sensible à la situation sanitaire.

Comme le disait Jean-Louis Debré (l'ancien président du Conseil constitutionnel), le gouvernement n'est pas là pour choisir la date des élections en fonction des circonstances. Mais au contraire faire en sorte que quelles que soit les circonstances, la démocratie puisse fonctionner.

Ce qui pose par conséquent la question de ce qui a été engagé ces derniers mois pour veiller à ce que la démocratie fonctionne...

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 18
à écrit le 25/03/2021 à 1:16
Signaler
Socialiste dogmatique sectaire quasi-communiste Cynisme sans égal dans la classe politique Ministre de la DESEDUCATION NATIONALE : catastrophe

à écrit le 24/03/2021 à 22:07
Signaler
Tiens la fossoyeuse refait parler d'elle . . . .

à écrit le 24/03/2021 à 17:02
Signaler
Commencer en dessous du bureau

à écrit le 24/03/2021 à 9:54
Signaler
Pour faire des ronds-points et des bidules, il serait temps de réduire drastiquement voire de supprimer toutes ces subventions, cet argent gratos distribué en toute opacité.. Et gros chantier que celui d'optimiser toute cette bureaucratie les commiss...

à écrit le 24/03/2021 à 9:43
Signaler
Le constat est juste. Avant de promettre des milliards (électoralistes), il faudrait définir des projets, vérifier leur viabilité et ensuite les financer.

à écrit le 24/03/2021 à 3:07
Signaler
La constante dans ce pays ?, la qualite des politiques. Tous sans exception sont des arrivistes. la bellkacem, celle qui voulait que l'arabe soit enseigne dans les ecoles francaises....no comment.

le 24/03/2021 à 9:57
Signaler
Elle me semble douée pour tirer des bords entre le Maroc et la France peut être un pays pour le soleil et l'autre pour le fric?

à écrit le 23/03/2021 à 18:20
Signaler
A oui pour sûr. Notre Président du conseil général de notre département, en distribue même aux arboriculteurs ( qui ont pourtant du patrimoine) pour replanter des vieux vergers Pas belle la vie................. avec nos impôts de payés sur la taxe f...

le 24/03/2021 à 5:11
Signaler
avez vous 2 sous de neurones ??? si je vends du terrains j'aurais moins de production !!!

à écrit le 23/03/2021 à 17:58
Signaler
pas surprenant ces PS qui non pas l'argent 2 milliards et qui envisage de faire des travaux a credit comme d'habitude et en plus on connait la valeur de Mme belkacem!

à écrit le 23/03/2021 à 17:44
Signaler
Que connaît réellement à la montagne cette politicienne dorée sur tranche ?

à écrit le 23/03/2021 à 17:27
Signaler
Najat Vallaud-Belkacem ,elle aussi a fait son petit stage de Young Leaders en 2006 .Sélectionnée et formée par ce très élitiste réseau Franco-Américain, inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard.

à écrit le 23/03/2021 à 12:57
Signaler
Nous avons maintenant un bon président de région qui a remis de l’ordre dans les dépenses de notre région et en les réorientant vers le système productif sans augmenter nos impôts, Madame Valaud

à écrit le 23/03/2021 à 11:43
Signaler
Elle veut encore plumer ceux qui gagnent de l'argent par leur travail les Socs ne savent que faire ça plumer plumer .

le 23/03/2021 à 14:16
Signaler
Il faut rabattre de 30% là masse salariale de l'ensemble des fonctions publiques .avec liberté pour les syndicats de la répartition ...! Voilà du bon grain à moudre .

à écrit le 23/03/2021 à 10:20
Signaler
Faire des économies et être soucieux des deniers publics peut aussi s'avérer un bon choix

à écrit le 23/03/2021 à 10:17
Signaler
Brune Poirsson présidente et NVB première ministre non ? Vu que les politiciens sont de toutes façons totalement impuissants autant que nous ayons une belle allure à l'internationale, on arrivera plus facilement à passer des trucs au moins au sein d'...

à écrit le 23/03/2021 à 10:05
Signaler
Non Madame ! Son travail est de faire bon usage de l'argent qu'on lui donne

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.