Soupçons d'emplois fictifs en Auvergne-Rhône-Alpes : des « informations mensongères » pour Laurent Wauquiez

Selon la cellule d'investigation de Radio France, quatre personnes, certaines figurant dans l'organigramme de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, auraient pu servir l'agenda politique de son président, Laurent Wauquiez, en vue d'une préparation pour les élections présidentielles de 2027. L'élu LR dénonce des « informations mensongères » en amont du Conseil régional.
Laurent Waquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Laurent Waquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Crédits : La Tribune / Marie Amélie Journel)

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a-t-elle employé quatre postes fictifs en vue de servir l'agenda politique de son président, Laurent Wauquiez ? Selon nos confrères de la cellule d'investigation de Radio France, quatre personnes, dont une certaine Nawel G, travailleraient pour la collectivité, malgré des « ambiguïtés » dans leurs missions de service public. Cette dernière dirigerait notamment une société de conseil. Les trois autres personnes seraient des proches conseillers du président de Région, dans son cabinet composé de seize collaborateurs.

Bureaux à Paris, prise en charge de dossiers de politique nationale, absence à Lyon : le média expose un faisceau d'éléments laissant penser à des « emplois fantômes », notamment en vue d'une préparation aux prochaines élections présidentielles, s'appuyant notamment sur une alerte des services administratifs concernant le poste de Nawel G. Le média public écrit :

« Selon les informations de la cellule investigation de Radio France, les services administratifs du conseil régional se sont étonnés en avril dernier, auprès du président Laurent Wauquiez, de l'existence de ce poste qui "ne figurait dans aucun organigramme". D'après un document écrit par les services, ce poste n'aurait "pas d'utilité, ni de contenu" et pourrait s'apparenter à "un emploi fictif". »

Laurent Wauquiez dément et dénonce de « fausses informations »

En amont du Conseil régional, jeudi 19 octobre, Laurent Wauquiez a souhaité devancer les questions de la presse à ce sujet :

« Cet article repose, et je le regrette, sur des informations qui sont mensongères, erronées et malhonnêtes. Je regrette que les journalistes aient été instrumentalisés par de telles sources. Je sais que c'est devenu un sport national dans notre pays de diffuser de fausses rumeurs sur les élus, surtout à certains moments. La Région avait transmis des éléments de réponse, qui permettaient d'apporter tous les éclairages nécessaires. Pour l'essentiel, ces éclairages n'ont pas été repris et la Région va exercer son droit de réponse qui permettra, tout simplement, de rétablir la vérité des faits. »

Dans l'entourage du président, la voie d'un droit de réponse a vite semblé l'option numéro à privilégier, suite à la publication de l'enquête dans la matinée.

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