Startups : c'est parti pour Big Booster Lyon

72 startups vont phosphorer jusqu'à jeudi à Lyon lors de la 1re phase de Big Booster, le nouveau programme d'accélération de startups à l'international initié entre Lyon et Boston.

Le coup d'envoi du nouveau programme d'accélération Big Booster a été donné ce mardi à Lyon. Jusqu'à jeudi, 72 startups sélectionnées, vont phosphorer à la Cité internationale lors d'un boot camp qui constitue la 1re phase de ce nouveau programme d'accélération à l'international entre Boston et Lyon.

Objectif top 20

À but non-lucratif, le Big Booster était ouvert aux startups travaillant sur des innovations de pointe dans les domaines de la santé, du numérique, de l'environnement. Les organisateurs ont reçu près de 500 candidatures pour la moitié des jeunes entreprises françaises et pour l'autre moitié internationales. 29 startups ont été retenues dans le domaine de la santé, 24 dans le numérique et 19 dans la catégorie impact mondial (environnement).

Toutes sont désormais en lice pour accéder au top 20 et poursuivre leur initiation de l'autre côté de l'Atlantique à Boston, en collaboration avec le Mass Challenge (le plus gros accélérateur de startups mondial). "Nous sommes encore dans une phase de prototypage, mais la sélection est d'un très bon niveau", indique Karine Dognin-Sauze, vice- présidente de la Métropole de Lyon chargée du numérique. "J'espère également que de nouvelles synergies vont émerger entre les startups des différentes catégories".

Le rôle des mentors

Durant le boot camp lyonnais des dizaines de mentors issus d'entreprises comme Michelin, Lafarge, Sanofi, bioMérieux, Capgemini, EY ou Areva vont partager leurs expériences. L'objectif étant d'accompagner ces 72 startups sur leur stratégie internationale autour d'ateliers de travail sur le financement, le business plan, les aspects juridiques, etc... L'intervention d'experts, des réunions d'affaires et des séquences dédiées au réseautage sont également programmées.

À l'issue du boot camp, chaque startup présentera son projet et sa stratégie en 5 minutes maximum.

"C'est un format de pitch un peu plus long qu'aux États-Unis, car nous avons des projets assez techniques",  détaille Didier Hoch directeur du programme Big Booster.

"Une startup doit penser global dès le début. Si vous attendez, c'est déjà trop tard" prévient Amir Eldad, directeur des partenariats du Mass Challenge.

Un foulard antipollution connecté

Caroline Van Renterghem a fondé sa startup WAIR et développe un foulard antipollution connecté. Elle croit en ses chances de figurer en finale :

"Mon produit à une visée internationale immédiate, le marché américain est une cible prioritaire. À partir de janvier, je serai en phase de levée de fond. C'est le moment idéal pour pouvoir accéder à des investisseurs américains".

La jeune femme travaille également son réseau et a pris contact avec une startup israélienne elle aussi en course avec le Big Booster.

 Les lauréats dévoilé en avril 2016

Jeudi soir, une cinquantaine de juges détermineront la sélection du top 20 après les pitchs des 72 startups. Les 20 retenues pourront ensuite participer en février 2016 au boot camp de Boston. "Ce sera dans la continuité, mais avec plus d'aspects américains. L'idée est de porter ces startups vers un nouveau niveau", précise Amir Eldad.

D'ici là, les 20 auront droit un accompagnement spécifique, les autres startups continueront de bénéficier d'un suivi via un "Big Booster club". C'est ensuite avril 2016 que l'on connaîtra les trois gagnants, dont les noms seront dévoilés lors du prochain forum Biovision. Ils se partageront une bourse de 100 000 euros.

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