"Excellence", "travail en réseau", "lien avec le monde économique" et "simplification", telles sont les lignes de force autour desquelles doit s'articuler le futur schéma régional de l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation. La réflexion a été officiellement lancée le 30 juin avec l'ambition de concrétiser la nouvelle stratégie fin 2016-début 2017.
Aux acteurs de cet univers, qu'il a réunis jeudi, Laurent Wauquiez, président LR a promis de sanctuariser un budget annuel de 250 millions.
"Vous êtes le maillon décisif pour l'avenir de notre région", a-t-il clamé.
L'élu a notamment appelé cette communauté à "bien veiller à organiser le territoire autour de vous. On a un vrai danger d'ultra-métropolisation". Pour autant il "ne s'agit pas de s'émietter".
3 ou 4 pôles nationaux ?
La simplification des procédures est une attente formulée, entre autres, par Khaled Bouabdallah, président de l'Université de Lyon. A ce propos le patron de la région s'est engagé à faire le nécessaire évoquant un allègement des procédures financières déjà effectif dans d'autres domaines : "Nous sommes passés de dossiers de 80 pages à 10 pages".
Quant aux pôles de compétitivité dont les compétences doivent être transférées aux régions dans le cadre de la réforme territoriale, Laurent Wauquiez a évoqué "un petit bras de fer avec l'Etat". A ce stade, ce dernier a retenu trois pôles dits nationaux, par rapport aux pôles locaux : Minalogic à Genoble (numérique) , Lyon Biopôle rebaptisé Auvergne Rhône-Alpes biopôle (santé) et Axelera (chimie verte-industrie du futur). La région veut élargir le cercle à Tenerrdis (énergie renouvelables).
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