
La fusion Rhône-Alpes et Auvergne ne sera effective qu'au 1er janvier 2016. Mais les deux territoires ont déjà amorcé le mouvement pour construire cette nouvelle entité de 69 700 km2 et de 7,6 millions d'habitants, qui représentera un PIB de 230 milliards d'euros, soit la 7e région de l'Union européenne.
Des liens historiques
Les rapprochements techniques ont lieu depuis plusieurs semaines entre les deux collectivités régionales qui mettent en commun un certain nombre de dossiers comme les lycées, les transports, la coopération internationale ou les ressources humaines. Rhône-Alpes et Auvergne n'hésitent pas à s'afficher ensemble comme sur le salon de l'agriculture ou pour l'expo universelle de Milan.
Sur le terrain, les acteurs économiques sont également très mobilisés à l'instar des chambres consulaires. Pour réussir ce mariage, Auvergne et Rhône-Alpes ont un atout. Elles ne se sont jamais vraiment regardées en chiens de faïence. Historiquement, des liens anciens unissent les industriels des deux côtés des monts du Forez. Rhône-Alpes Auvergne est également une réalité dans le monde de l'enseignement supérieur ou de la culture.
Dans ce dossier qui sera mis à jour, Acteurs de l'économie-La Tribune fait un premier tour d'horizon sur ces rapprochements et les contours de la future grande région Rhône-Alpes-Auvergne.
>> Retrouvez notre dossier
- Rhône-Alpes Auvergne, un mariage régional déjà consommé
- Réforme territoriale : en route vers l'Aura
- Rhône-Alpes Auvergne : le monde économique anticipe la fusion
- Rhône-Alpes Auvergne : une réalité pour l'enseignement supérieur
- Rhône-Alpes Auvergne : quelles conséquences sur la culture ?
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