Nexeren, filiale de Xefi, ouvre son cinquième data-center en région et mise sur le maillage de proximité

C'est un cinquième datacenter pour Nexeren, filiale de Xefi, le prestataire informatique lyonnais pour les TPE/PME. Ce dernier-né, installé vers Vienne, a obtenu la certification Tier IV (la plus haute). Une étape de plus dans la stratégie de maillage régionale que mène Nexeren, afin de répondre aux futurs besoins en matière de stockage et de flux de données.
(Crédits : DR)

Et de cinq. Nexeren, filiale de Xefi, le prestataire informatique lyonnais pour les TPE/PME, vient d'inaugurer cette semaine son dernier datacenters, à Reventin-Vaugris près de Vienne (Isère).

Nexeren RVS 5 de son petit nom a une capacité de 80 baies et a représenté un investissement de douze millions d'euros.

Une double certification

Il possède une double certificarion TIER IV Design (sur plan) et Facility (l'infrastructure), soit la double mention très bien et la plus haute pour un data-center. "Sur Tier IV, tous les éléments sont doublés (froid énergie, réseau...) et de datacenter est intelligent. Les chaînes basculent en automatique de l'une à l'autre. Cela permet qu'il ne s'arrête jamais", explique Sacha Rosenthal, PDG et fondateur de Xefi.

Un atout pour Nexeren qui affirme être "aujourd'hui dimensionné pour accompagner non seulement les ETI et les grands groupes internationaux mais aussi les TPE/PME, les SS2I et les pouvoirs publics."

Ce datacenter est interconnecté en très haut débit avec les quatre autres datacenters du groupe "ce qui permet à Nexeren d'offrir des solutions d'hébergement multi sites."

 "Pour vraiment remplir un datacenter il faut six ou sept ans"

Malgré la qualité promise par Nexeren, cela ne suffit pas à attirer immédiatement les clients. "Xefi a pris 20 baies sur les 80 et nous avons deux autres clients. Mais les datacenters ne s'achètent pas sur plan", contextualise Sacha Rosenthal. "Pour vraiment remplir un datacenter il faut six ou sept ans." Une business de long terme donc.

Pour être rentable un datacenter trouve son équilibre à 60% de remplissage, ici il l'est à hauteur de 22%.  Le premier datacenter de Nexeren est à ce jour rempli à 70%, le deuxième à 25% et les deux autres, issus de rachat, le sont à 50%. "Pour l'instant, ce n'est pas rentable, mais nous avons l'avantage d'avoir Xefi derrière."

"La demande va augmenter"

Alors pourquoi en construire un neuf si les autres ne sont pas remplis ? "Pour la proximité", répond Sacha Rosenthal. Avec comme objectif finale : le maillage. Nexeren a encore deux autres projets de datacenter, dont un rachat d'ici la fin de l'année.

"Quoi de plus rassurant pour ces entreprises de savoir leurs données hébergées à quelques kilomètres seulement de leur siège avec un niveau de sécurité maximal et de pouvoir être en contact avec nos équipes ?" avance, dans un communiqué, Laura Thalmann, directrice marketing Cloud Datacenters.

Un atout pour les clients qui peuvent physiquement y accéder plus facilement, mais aussi pour les flux.

En termes de flux, "la demande va augmenter. Le nombre de consommation informatique va exploser et les données consommées en ligne seront hébergées dans les datacenters. Par exemple, Netflix cherche aujourd'hui des datacenters locaux dans les pays européens. La prévision des flux est exponentielle. Il y a aussi une problématique de souveraineté. Quand une entreprise a un datacenter ) côté, ça a du sens", avance Sacha Rosenthal.

Pour répondre à tous ces besoins et être bien positionné sur ce marché,soit proche de la consommation , le PDG de Xefi ambitionne d'avoir à terme une dizaine de datacenters.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.