Biomérieux et le CNES prolongent leur collaboration sur Aquapad

Le dispositif Aquapad, qui permet de tester la potabilité de l'eau en détectant les bactéries, a prouvé son efficacité lors de la mission Proxima menée par Thomas Pesquet. Ce succès a encouragé le CNES et bioMérieux à signer une déclaration d’intérêt commun en vue de poursuivre leur collaboration et de l'étendre aux domaines de la santé et de l'environnement.
(Crédits : ESA)

Le succès rencontré par Aquapad à bord de la Station Spatiale Internationale (SSI) vaut au dispositif un prolongement de la collaboration dont il est issu entre le CNES et la société bioMérieux. Aquapad est l'une des expériences de la mission Proxima menée par Thomas Pesquet, lequel est revenu sur les avancées du dispositif durant une conférence de presse ce lundi 15 janvier. À cette occasion, Alexandre Mérieux, PDG de bioMérieux et Gilles Rabin, directeur de l'Innovation, des Applications et de la Science du CNES, ont signé une déclaration d'intérêt commun visant à poursuivre ce partenariat et à l'étendre à d'autres domaines d'application.

Aquapad est un dispositif innovant permettant le diagnostic microbiologique de l'eau de boisson des astronautes. Il est basé sur une technologie brevetée par bioMérieux appelée le PAD. En cas de présence bactérienne dans l'eau, le dispositif fait apparaître des points de couleur qui sont ensuite dénombrés par une application mobile. Grâce à une facilité d'interprétation intégrée au processus, le dispositif ne laisse aucun doute à l'astronaute quant à la potabilité de l'eau. Il va désormais être utilisé par d'autres astronautes et sera utilisé systématiquement à bord de l'ISS. D'autre part, une nouvelle version plus ergonomique et plus performante d'Aquapad a été conçue et testée dans les laboratoires de la NASA, en coopération avec le CNES.

Biomérieux

La déclaration d'intérêt commun signée entre bioMérieux et le CNES ce 15 janvier porte tout d'abord sur la poursuite de leur partenariat concernant les processus de détection microbienne pour le contrôle de l'eau, des surfaces, de l'air ou de liquides biologiques. Par ailleurs, cette déclaration permettra d'envisager des perspectives de développement d'autres techniques de détection microbienne, notamment pour le diagnostic de syndromes cliniques ou encore le contrôle environnemental.

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