La région Auvergne-Rhône-Alpes demeure la deuxième région la plus peuplée de France, après l'Ile-de-France, selon le dernier recensement de la population française établi par l'Insee. Ainsi, elle représente 12,3 % de la population française métropolitaine avec 7 917 000 habitants au 1er janvier 2016 (population légale au 1er janvier 2019 issue du recensement sur la période 2014-2018).

Concentration dans les grandes aires urbaines

Entre 2011 et 2016, la population de la région croît à un rythme de +0,7 % par an, supérieur à la moyenne nationale (+0,4 % par an), en troisième position derrière la Corse, l'Occitanie et à égalité avec les Pays de la Loire.

"La croissance de la population régionale est portée de façon équilibrée par un solde naturel (+0,4 %) et un solde migratoire (+0,3 %) positif", indique l'Insee dans sa note de décembre 2018.

Les grandes aires urbaines, constitués de grands pôles urbains de plus de 10 000 emplois et d'espaces périurbains, concentrent les plus forts taux de croissance de la région, avec, respectivement +0,8 % et +1 % de croissance par an.

Mais malgré cette dynamique, les espaces périurbains ont vu leur essor démographique ralentir (comparé à la période 2006/2011). Un rythme qui s'intensifie quand on s'éloigne des grands pôles. Au point où la situation démographique des communes isolées, hors influence des villes, se détériore : leur population diminue en moyenne de 0,3 % par an.

Haute-Savoie : le département le plus dynamique de France

Ainsi, la Haute-Savoie présente la croissance démographique (+1,4 % par an) la plus soutenue de la région - et de France. "Des résultats liée à l'attractivité du bassin genevois", poursuit l'Insee.

Une influence qui s'étend à l'Ain et au Rhône (autour de 1 % de croissance par an). Ce dernier bénéficie d'une autre attractivité : celle de la métropole de Lyon. L'Isère progresse, mais moins rapidement qu'entre 2011 et 2016 et la croissance démographique s'accélèrent dans la Loire (+0,3%) et le Puy-de-Dôme (+0,5%).

En revanche, si le Cantal a réussit à légèrement redresser la barre (- 0,2% entre 2006 et 2011 contre -0,3% entre 2011 et 2016), l'Allier (-0,2%) ne parvient pas à enrayer son déclin démographique : le déficit naturel lié au vieillissement ne compense toujours pas le solde migratoire.