Le CETIAT investit dans une nouvelle plateforme d'essais

Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (CETIAT) investit dans une nouvelle centrale de traitement d'air pour répondre aux besoins du marché.
(Crédits : DR)

Reproduire les conditions climatiques d'un espace donné, qu'il soit industriel ou tertiaire, pour évaluer ses performances : telle est l'ambition de la nouvelle plateforme d'essais de Centrales de Traitement d'Air (CTA) construite par le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (CETIAT) sur son site de la Doua, à Villeurbanne, près de Lyon.

La seule plateforme de ce type détenue, en France, par un organisme indépendant permet d'opérer des essais de plusieurs natures, comme par exemple des centrales de traitement d'air, des systèmes de récupération de chaleur ou encore des échangeurs de chaleur air/eau.

Elle vient ainsi compléter l'offre de l'organisme d'études, d'essais et d'étalonnages, déjà présent sur le marché aéraulique, thermique et acoustique.

"Pari sur l'avenir"

Le CETIAT entend ainsi "répondre à la croissance des marchés des CTA, notamment sur la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique", argumente le centre. Il vise les industriels du secteur de la ventilation, mais aussi les collectivités locales, les centres médicaux, etc.

Il contribuera également à "l'amélioration des performances énergétiques et à répondre aux enjeux de la qualité de l'air".

"Avec ce nouvel outil, nous faisons le pari de l'avenir", assure Bernard Brandon, le directeur général du CETIAT.

La plateforme a déjà convaincu quelques industriels et plusieurs demandes d'essais ont déjà été initiées pour 2020, annonce le CETIAT qui a investi près de 650 000 euros dans ce projet.

Incertitudes fiscales

En 2018, le CETIAT (134 salariés) a réalisé 13,6 millions d'euros de chiffre d'affaires, en progression de près de 8% par rapport à l'année précédente. Cette phase de croissance rentable lui a permis d'investir 960 000 euros dans de nouveaux projets (la plateforme et un laboratoire de métrologie électrique, opérationnel à la fin de l'année 2019).

"Après une très belle année 2018, 2019 s'annonce tout aussi prometteuse si ce n'étaient les décisions portées par l'administration du budget sur l'évolution des taxes fiscales affectées. En effet, nous manquons de visibilité pour le futur. Cela pourrait remettre en cause les fondements du CETIAT. Le poids de cette taxe pénalise la recherche industrielle", estime le directeur général.

Le plafonnement de la taxe fiscale affectée aux entreprises a été mis en place en application des réformes fiscales voulues par le gouvernement Macron. Mais cette réforme n'est pas au goût des industriels qui y voit une menace pour leurs activités. Le déplafonnement, pour certains, est en cours de discussion à l'Assemblée nationale.

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