L'AIA de Clermont-Ferrand confirme ses positions avec le C-130 Hercules

L'Atelier industriel de l'aéronautique de Clermont-Ferrand (AIA) a obtenu le marché de maintenance du C-130 Hercules à partir de juin 2018. A terme, une centaine d'emplois sont pérennisés sur le site.
(Crédits : Siaé)

Début juillet, l'Atelier industriel de l'aéronautique de Clermont-Ferrand (AIA) accueille l'avion gros porteur C-130 Hercules pour une première visite de maintenance sur le sol Auvergnat.

A terme, ce sont trois postes de maintenance complets et leur personnel (une centaine de personne au total) qui seront dédiés à cet avion. Le premier poste est déjà prêt, un second sera fonctionnel en mai 2019 et le dernier fin 2019.

L'année dernière, l'AIA, qui emploie environ 1 250 personnes à Clermont-Ferrand auquel s'ajoute 250 sous-traitants, a recruté plus de 40 jeunes en alternance, dont certains seront positionnés sur cet avion.

Un site d'avenir  pour le SIAé ?

Cette arrivée s'inscrit dans le cadre d'un contrat, décroché de haute lutte en 2015 par le Service industriel de l'aéronautique (SIAé), responsable du maintien en condition opérationnelle des principaux avions et hélicoptères des forces armées françaises, dont dépend l'AIA de Clermont-Ferrand avec ceux de Bordeaux, de Cuers-Pierrefeu, d'Ambérieux, de Bretagne et de la direction centrale, à Paris.

Le contrat, aux enjeux financiers confidentiels, coure sur les 15 prochaines années. C'était l'entreprise portugaise OGMA qui détenait ce marché depuis 2012, grâce à une offre jugée à l'époque plus compétitive.

Quatrième employeur industriel du département du Puy-de-Dôme, l'AIA de Clermont-Ferrand, dont l'activité principale concerne la maintenance des aéronefs, des équipements, la réalisation de modifications et rénovations d'avions et d'hélicoptères des forces armées françaises, semble préservé des difficultés qui agitent le Siaé, même s'il partage encore ce contrat avec la Bretagne (Orléans Bricy), qui assurera le soutien technique et logistique de proximité et l'AIA de Bordeaux, pour la maintenance du moteur et de sa nacelle. Les avions seront démontés à Clermont-Ferrand, et les moteurs et hélices partiront par la route.

Lire aussi : Disponibilité des aéronefs militaires : le stratégique SIAe en très grande souffrance (2/3)

Le chantier de rénovation à mi-vie de ces mêmes C-130 sera également en partie assuré par le SIAé. Il prévoit la rénovation de tout ou partie des quatorze C-130, notamment la modernisation de l'avionique, des moyens de navigation, d'autoprotection et des capacités tactiques.

A terme, le SIAé s'est engagé, à permettre à l'armée d'utiliser 10 de ses 14 gros porteurs, à tous moment, pendant toute la durée du contrat.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.