
Depuis cet été, l'un des trois cofondateurs de Memo Bank s'est installé discrètement à Lyon. De quoi préparer l'entrée sur le marché régional de celle qui se revendique désormais comme la première néobanque professionnelle à l'échelle du territoire français.
Alors que les néobanques et fintechs sont nombreuses à déployer leurs ailes depuis quelques mois à travers l'Hexagone, Memo Bank affiche un positionnement qui se veut différenciant et inédit sur ce marché :
« Nous sommes les seuls à couvrir l'ensemble des besoins des entreprises et notamment en matière de financement, là où les autres néobanques ne proposent généralement qu'un compte courant aux professionnels. Contrairement à ces dernières également, nous employons de véritables banquiers et des chargés d'affaires qui savent ce qu'est un compte de résultat (soit environ un tiers de ses effectifs, ndlr), et pas uniquement des développeurs ou des professionnels du développement web », souligne Michel Galibert, l'un des trois co-fondateurs.
Avec près d'une 50 aine de salariés, la jeune pousse, fondée en 2017 par trois associés (ex-dirigeant de le plateforme de réservation en ligne Captain Train) s'est d'abord présentée sous le nom de Margo Bank. Avant de le troquer, au printemps dernier, pour une dénomination plus internationale, Memo Bank.
« Notre projet a fédéré plusieurs entrepreneurs qui ont investi dans le projet pour créer une banque qui leur ressemble », résume-t-il. Parmi eux, on compte des business angels (Xavier Niel pour Iliad, Marc Simoncini pour Meetic, Jacques-Antoine Granjon et Vente privée,...
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