Le Mass Challenge à Lyon à l'horizon 2016/2017

L'implantation d'un Mass Challenge à Lyon devrait être effective d'ici deux à trois ans, a confirmé lundi Karine Dognin-Sauze vice-présidente du Grand Lyon, en charge de l'innovation et des nouvelles technologies. Une bonne nouvelle pour les startups.
Capture d'écran d'une vidéo de présentation du Mass Challenge à Boston

Le 8 octobre, le Grand Lyon et Mass Challenge signaient une lettre d'intention pour créer l'antenne lyonnaise du plus gros accélérateur de startups du monde. Baptisé "Mass Challenge International Bridge Program", l'accord vise à booster les échanges et investissements entre les écosystèmes d'entreprises de Lyon et Boston.
"Ce qui nous intéresse, c'est d'accélérer notre dynamique, précise Karine Dognien-Sauze, vice-présidente du Grand Lyon en charge en charge de l'innovation et des nouvelles technologies. "Nous avons besoin d'avoir des briques complémentaires avec d'autres incubateurs, d'établir un pont vers les États-Unis et de pouvoirs permettre aux startups un accès vers des investisseurs internationaux en particulier nord-américains".

6 mois de discussion

Le Mass Challenge a été lancé en 2010 à Boston par John Harthorne et Akhil Nigam, deux anciens conseillers en entreprise. Chaque année, des centaines de startups postulent pour intégrer ce dispositif à but non lucratif. En 2013, 128 sociétés ont été retenues. Depuis sa création, près de 489 startups sont déjà passées par cette structure.

Les négociations ont duré 6 mois entre les deux partenaires et se sont accélérées à l'occasion de la visite à Lyon du gouverneur du Massachusetts, à la tête d'une importante délégation, le 19 septembre 2014. Les premiers contacts avaient été amorcés par des entreprises comme Sanofi ou Genzyme.

A l'intérieur des locaux du Mass Challenge de Boston avec l'un des fondateurs et président Akhil Nigam.

Lyon seul en lice

Un groupe de travail va maintenant être rapidement constitué pour mettre en place durant 2015 les bases du projet. "Il y a désormais un double travail à effectuer, explique Karine Dognien-Sauze, en premier lieu préparer l'atterrissage du Mass Challenge parmi les autres outils et accélérateurs dont nous disposons sur le territoire. Ensuite, il faudra réaliser un tour de table pour financer la structure". À Boston, le Mass Challenge est financé à plus de 80 % par des entreprises sponsors, le reste par des organismes publics.

Lyon est la seule ville de l'hexagone en lice pour un tel projet. "Nous avons eu la bénédiction de Paris", admet Karine Dognin-Sauze. Mieux, le Mass Challenge Lyon devrait même être le seul pour le sud de l'Europe. L'accélérateur a déjà une antenne en Israël, et en ouvrira une en Grande-Bretagne, à Londres en 2015. Dans cette stratégie internationale, Lyon serait complémentaire de son homologue britannique. "Un tel outil va mettre en lumières nos talents et permettra d'attitrer des startups vers notre territoire, mais d'être également ouvert vers les marchés émergents du Sud", conclut Karine Donien Sauze.

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Commentaire 1
à écrit le 15/10/2014 à 21:34
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