
Le 16 juin dernier, le suédois AB Volvo, maison mère de Renault Trucks, annonçait un grand plan de restructuration à l'échelle du groupe, avec le départ de 4.100 salariés à travers le monde (dont près de 1.250 en Suède), assortie d'une baisse des investissements de développement de l'ordre de 35%. A travers cette annonce, le groupe avait rappelé sa volonté de ne fermer aucun site industriel en France et de ne pas toucher aux effectifs de production, qui seront nécessaires au redémarrage de son activité.
Un chiffre qui devait donc se traduire, en France, par la suppression de 463 emplois, essentiellement parmi ses cols blancs, employés par sa filiale, Renault Trucks. Et ce, alors même qu'un projet de nouveau centre de R&D doit sortir de terre à Saint-Priest d'ici 2021 et que le constructeur tablait sur l'essor du marché de l'électrique, avec un objectif d'atteindre 10 % de ses ventes en zéro émission d'ici 5 ans.
Avec, parmi les sites touchés par cette annonce, celui de Lyon, à cheval sur les communes de Vénissieux et Saint-Priest (Rhône), où près de 298 emplois seraient menacés sur 4.500, tandis que 25 emplois seraient également concernés sur le site de Bourg-en-Bresse (Ain), sur les quelques 1.200 salariés que compte ce site.
Un marché chahuté au niveau mondial
L'objectif affiché : faire face à la crise économique provoquée par le Covid-19. Le constructeur anticipait en effet un retour à "...
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