Institut d'intelligence artificielle : Grenoble retenu dans la course au titre

Par Stéphanie Borg  |   |  280  mots
(Crédits : Laurent Cerino / ADE)
Douze dossiers ont été déposés dans le cadre du programme national pour l'intelligence artificielle qui vise à créer quatre Instituts interdisciplinaires d'intelligence artificielle (3.I.A.). Quatre dossiers ont été retenus parmi lesquels celui de l'Université Grenoble Alpes.

Il s'agit d'un pas de plus pour l'Université Grenoble Alpes dans sa structuration et son intégration au projet IDEX.

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Elle a été retenue, via son projet MIAI@Grenoble-Alpes, pour candidater à la labellisation au titre d'instituts Interdisciplinaires d'Intelligence Artificielle (3.I.A.), un pôle de recherche, de formation et d'innovation spécialisé en intelligence artificielle crée dans le cadre du programme national pour l'intelligence artificielle lancé par le Gouvernement.

Le pôle grenoblois indique privilégier la santé, l'environnement et l'énergie. À ses côtés, trois autres instituts devraient voir le jour : à Nice (avec son projet 3IA Côte d'Azur autour de la santé et du développement des territoires), à Paris (Prairie, santé, transport et environnement) et Toulouse (Aniti), sur les mêmes champs d'intervention que Paris. Ils ont devancé les projets des universités de Bordeaux, Lille, Marseille ou encore de Paris-Saclay.

Une dotation de 100 millions d'euros

"Les 4 sites présélectionnés pour les instituts permettront de former un réseau avec les meilleures institutions de recherche mondiale en IA", a déclaré Frédéric Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.

Retenus par un jury international composés de scientifiques reconnus dans le domaine de l'intelligence artificielle, ces sites devront déposer un projet détaillé pour obtenir leur labellisation définitive, toujours délivré par ce même jury. À la clé pour les quatre instituts : 100 millions d'euros à se partager. "Il s'agira vraisemblablement d'une enveloppe sur quatre ans", a expliqué Eric Gaussier, aux Echos. Il est le directeur du laboratoire d'informatique de Grenoble, et coordinateur du projet grenoblois.