Pôle Métropolitain : vers une adhésion de la CCEL

Par Marie-Annick Depagneux  |   |  293  mots
Le Pôle métropolitain lyonnais étend peu à peu sa toile. Cet outil de coopération territoriale créé par la loi de décembre 2010 regroupe aujourd'hui 140 communes.

Extension en vue pour le Pôle métropolitain lyonnais. « La communauté de communes de l'Est lyonnais pourraient rejoindre cet outil de coopération territoriale », a indiqué Jean-François Carenco, préfet de Rhône-Alpes, ce vendredi 5 septembre, lors d'un déjeuner de presse. A l'occasion de la présentation de la liste UDI pour les Sénatoriales du Rhône conduite par Michel Mercier, en début de semaine, Jean-Pierre Jourdain, maire de Saint-Bonnet de Mure avait déjà confié que la CCEL (Est Lyonnais) dont il assure la vice-présidence «était favorable à cette adhésion ». Il s'agit d'un pas important pour cet EPCI depuis toujours attaché à son autonomie vis à vis de la future Métropole lyonnaise.

 Et la CCI métropolitaine ?

Aujourd'hui, le pôle métropolitain créé par la loi de décembre 2010, et placé sous la présidence de Gérard Collomb, se compose du Grand Lyon, de Saint-Etienne Métropole, de Vienne Agglomération et la Capi (Bourgoin, Jallieu etc.) et rassemble 140 communes, 2 millions d'habitants et 1 million d'emplois. Aucune date n'est avancée pour l'entrée de ces nouveaux territoires sachant que la communauté d'agglomération de Villefranche Beaujolais serait également prête à s'inscrire dans cette coopération.

Parallèlement, le préfet soutient la création d'une CCI métropolitaine, qui à défaut d'une fusion des différentes CCI concernées, pourrait se concrétiser sous la forme plus souple « d'une entente » à laquelle pourraient également prendre part les chambres de Bourg-en-Bresse et Roanne.

Concernant cette fois la création de la Métropole le 1er janvier 2015, le préfet,  a assuré que la majorité des questions avaient été étudiées, précisant que les discussions financières, d'investissement et de patrimoine seraient bouclées le 16 octobre prochain.