Sondages :  À Lyon, Gérard Collomb favori pour la Métropole, Grégory Doucet pour la Ville

Par Stéphanie Borg  |   |  307  mots
Gérard Collomb favori pour la Métropole, Grégory Doucet pour la Ville de Lyon (Crédits : DR)
L'actuel candidat à la Métropole de Lyon sous étiquette LREM serait crédité de 30 % des intentions de vote selon un sondage paru ce jour. À la Ville de Lyon, c'est le candidat écologiste Grégory Doucet qui arriverait en tête du premier tour des élections.

Selon un sondage Opinion Way — Lyon Mag — Jazz Radio paru ce mercredi 30 octobre, Gérard Collomb, actuel maire de la Ville de Lyon et candidat LREM à la présidence de la Métropole dominerait le premier tour du scrutin s'il se déroulait dimanche prochain. En effet, il est crédité de 30 % des intentions de vote. Loin derrière lui, son rival et ancien dauphin David Kimelfeld, Nous sommes la Métropole, n'obtiendrait que 11 % des voix.

Toujours selon ce sondage, il serait talonné par le candidat écologiste Bruno Bernard, qui malgré sa très récente entrée en campagne, serait crédité de 21 % des intentions de vote. Viendraient ensuite François Noel Buffet (18 % des voix) et le candidat du RN Andrea Kotarac, qui selon l'Express, serait désormais officiellement investi par son nouveau parti à Lyon (il ne l'était pas lors de la tenue de ce sondage, réalisé entre le 15 et le 19 octobre dernier).

La Ville de Lyon reste à prendre

Si Gérard Collomb trusterait la première place à la Métropole, la Ville de Lyon ne serait pas forcément acquise à un candidat du parti présidentiel. Car c'est Grégory Doucet, le candidat investi par EELVqui remporterait, ex aequo avec la candidate LREM Anne Brugnera, le premier tour avec 22 % des votes. Reste que la députée du Rhône a depuis retiré sa demande d'investiture. Et qu'aucun candidat n'est officiellement désigné.

Etienne Blanc (LR) n'est pas loin (18 % des voix). Le trio de tête devance la candidate du PS Sandrine Runel (11 % des intentions de vote).

Le premier enseignement de ce sondage reste que les électeurs sont attachés à une étiquette partisane : les candidats non investis semblent souffrir de reconnaissance des électeurs (Georges Képénékian n'obtiendrait que 5 % des voix par exemple) quand de nouvelles personnalités politiques parviennent à émerger.