Montélimar : les professionnels du nougat demandent une IGP

Par Aurélien Tournier  |   |  233  mots
Stéphane Le Foll, Franck Reynier, accompagnés des co-présidents du syndicat des nougatiers de Montélimar.
Un dossier de demande d'IGP "Nougat de Montélimar" a été remis à Stéphane Le Foll le 20 décembre dernier afin de "sauvegarder une tradition ancestrale" et de protéger les quelque 300 emplois directs et 400 indirects générés par les 13 fabricants de Montélimar.

Franck Reynier, député-maire de Montélimar, François Roelens et Frédéric Chambonnière, co-présidents du syndicat des nougatiers de la cité drômoise, ont dernièrement remis à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, un dossier concernant une demande d'IGP pour le nougat de Montélimar.

Pour les professionnels, outre sauvegarder un savoir-faire local, ce label de qualité sera également un véritable outil juridique.

"Il est destiné à faire respecter un cahier des charges pour sauvegarder une tradition ancestrale. Cette protection permettra d'augmenter la lisibilité auprès du consommateur sur les vraies origines du nougat de Montélimar ainsi que d'éviter les tromperies organisées par des producteurs de nougat peu scrupuleux, en France mais aussi et surtout à l'étranger", précise François Roelens.

13 nougatiers, 42 millions d'euros de chiffre d'affaires

La ville de Montélimar compte aujourd'hui 13 fabricants de nougat adhérents au "syndicat des fabricants de nougat de Montélimar". La structure est aussi appelée "syndicat des nougatiers", bien que ce mot ne soit pas encore dans le dictionnaire.

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Le chiffre d'affaires de ces sociétés est d'environ 42 millions d'euros, pour environ 3 500 tonnes de produits (dont 2 500 tonnes de nougat de Montélimar). Près de 20 % des ventes sont exportées. Cela représente aussi près de 300 emplois directs et 400 emplois indirects.