Lyon-Turin, Rhône-Alpes inquiète du financement

Par Maxime Hanssen  |   |  156  mots
Bernard Soulage, vice-Président de la région délégué à l'Europe estime qu'il n'y a pas encore de garanties suffisantes, coté Français pour le financement de la LGV.

En déplacement, ce vendredi à Turin, Jean-Jack Queyranne et une délégation de la région Rhône-Alpes rencontrent leurs homologues de la région italienne du Piémont.

Les questions sur la prochaine tranche de financements de la future ligne LGV Lyon-Turin ont ouvert les discussions. La région Rhône-Alpes fait part de son inquiétude sur l'attitude du gouvernement français. « Il n'y a aucune garantie que la France signe [...] C'est un moment de vérité », explique Bernard Soulage, Vice-Président délégué à l'Europe et aux relations internationales.

La France a jusqu'au mois de février 2015 pour répondre à l'appel d'offre européen en présentant un engagement chiffré à la Commission, dans un contexte où François Hollande a de nouveaux demandé à Bruxelles un report de la réduction des déficits.

Les ministres des Transports européens se retrouveront la semaine prochaine en Italie, où la question sera évoquée.