Pourquoi Innoé s'adosse au spécialiste du droit et du chiffre SFC

Le cabinet lyonnais Innoé est passé dans le giron du Groupe SFC. Pour ce dernier, spécialiste de l'audit, du conseil et de l'expertise comptable, cette acquisition lui permet de renforcer ses compétences de conseil en recrutement. Pour sa part, Innoé assure sa "pérennité".
Paul-André Faure
Paul-André Faure (Crédits : DR)

Après 17 ans d'indépendance, Innoé, société de conseils de direction en recrutement et en ressources humaines, s'est adossée à un groupe 23 fois plus important selon les données de chiffre d'affaires. En devenant une filiale du spécialiste du chiffre et du droit SFC, le cabinet lyonnais cherchait à "assurer sa pérennité", détaille à Acteurs de l'économie - La Tribune Paul-André Faure, fondateur et président d'Innoé. "Le devoir d'un chef d'entreprise est d'anticiper. Ce rapprochement permettra à l'entreprise de perdurer dans le temps et de gagner en attractivité", poursuit le dirigeant.

"Brique supplémentaire"

Pour SFC, qui emploie 250 salariés pour 23 millions d'euros de revenus, l'acquisition de 51 % des parts de ce cabinet créé en 2001 lui permettra "d'obtenir une brique de compétences supplémentaire dans [son] approche du conseil de direction. Ce rapprochement s'inscrit  dans l'ambition de SFC, celle de développer une offre globale visant à proposer au chef d'entreprise tout ce qu'il peut attendre en matière de gestion. ", estime Paul-André Faure. SFC est focalisé sur l'accompagnement comptable, social, juridique et fiscal, mais aussi pour le conseil et recherche de financement. Dans le conseil stratégique aux décideurs, Innoé apportera sa capacité "d'écoute, d'accompagnement", assure le dirigeant.

Intégration à SFC

Fort d'un portefeuille de 350 clients accompagnés depuis sa création, Innoé travaille principalement avec des ETI-PME du secteur de l'industrie et du service. Le processus d'intégration au sein de SFC - Innoé gardera son identité propre - devrait lui permettre d'élargir sa gamme, car la typologie des 6 000 clients de sa maison-mère est principalement des TPE/TPI. "Nous avons un objectif raisonnable de progression de notre chiffre d'affaires. Notre priorité, c'est de conserver notre modèle qualitatif", argumente Paul-André Faure. La TPE de 7 salariés tire 75 % de ses revenus - un million d'euros de chiffre d'affaires estimé en 2017 - de son activité de conseil en recrutement, le reste étant issu de sa mission de "coaching".

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