La CGPME changera de nom en 2016

Par Romain Charbonnier  |   |  377  mots
François Asselin, président de la CGPME.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises changera de nom en 2016. L'annonce a été faite lors du comité directeur national du 16 décembre dernier au cours duquel, il a déjà été demandé à l'ensemble des confédérations du territoire de réfléchir à des propositions.

Au détour d'une conversation, François Turcas, président de la CGPME Rhône et d'Auvergne Rhône-Alpes (depuis le 9 décembre) a annoncé que la Confédération générale des petites et moyennes entreprises « changera de sigle, de logo et de nom, très probablement, dès le mois de septembre 2016 ».

C'est au siège national, à Puteaux, lors du comité directeur du 16 décembre dernier que François Asselin, président de la CGPME depuis janvier 2015, a fait cette annonce.

Il a été demandé à l'ensemble des confédérations territoriales de travailler sur cette évolution en soumettant leurs idées de nom ou encore de couleurs.

Le siège parisien « ne souhaite pas communiquer » sur cette information.

Pas d'évolutions depuis 1987

Selon nos informations, le cahier des charges sera envoyé aux structures durant le mois de janvier. Puis une agence de conseil en communication devrait synthétiser l'ensemble afin de proposer différents projets. Il pourrait s'agir de l'agence de conseil en communication Image & Stratégie qui travaille régulièrement pour le compte de la Confédération sur le salon Planète PME.

« Nous verrons en janvier ce qui a été défini », indique l'agence.

Déjà au travail, la CGPME du Rhône, devrait soumettre l'idée de « France PME ». « Mais sera-t-il retenu ? », rien n'est moins sûr, confie François Turcas, également vice-président national de la commission internationale de la CGPME, appréciant à demi-mot ce nouveau nom.

Depuis 1987, le logo et les couleurs bleu blanc rouge de la CGPME sont restés les mêmes, mais « aujourd'hui, nous devons coller aux changements qu'impose le numérique, parler davantage aux startups, à cette société uberisée », soutient-il.

Nouveau souffle

Une volonté d'apporter un nouveau souffle à l'organisation patronale tant dans ses rangs (selon ses chiffres, elle compte 550 000 adhérents) que pour rajeunir les représentativités ou mandats patronaux dans les instances de gestion.

« Il est vrai que le nom Confédération générale des petites et moyennes entreprises est trop long, mais attention à ne pas oublier nos fondamentaux dans cette évolution », avertit François Turcas.

Pour l'heure « pas de remous » dans les antennes régionales, mais ce changement annoncé devrait conduire à des discussions animées pour 2016.