Baromètre : Comment Français et Québécois entreprennent-ils ?

Les Entretiens Jacques Cartier s'ouvrent ce lundi 12 novembre à Lyon, l'occasion pour La Tribune de dévoiler, en exclusivité, le second baromètre de l'entrepreneuriat entre la France et le Québec.
(Crédits : DR)

La place accordée à l'économie et à l'entrepreneuriat est de plus en plus importante lors des Entretiens Jacques Cartier. La 31eme édition qui se déroule à Lyon à partir de ce lundi et jusqu'au 14 novembre n'y déroge pas. L'occasion de montrer les similitudes dans ce domaine entre la France et le Québec à travers le second baromètre des Entretiens Jacques Cartier.

Divisée en trois catégories : l'entrepreneuriat, l'entrepreneuriat au féminin, et l'entrepreneuriat à l'ère du numérique, l'enquête apporte plusieurs enseignements sur l'esprit d'entreprendre entre les deux territoires dont voici un résumé.

  • L'entrepreneuriat

44 % des répondants français considèrent qu'il n'y a pas d'âge pour entreprendre. Pour 25 % des répondants québécois, l'âge idéal se situe entre 31 et 40 ans. Pour le domaine de spécialisation, 41% des Français privilégient l'éducation et la recherche tandis que 19 % des Québécois se situent dans le domaine des technologies numériques.

Point commun entre les deux profils quant à la réussite de leur entreprise : le réseau.

"Un bon réseau est la caractéristique primordiale à la réussite d'un entrepreneur."

La seconde évidence pour un succès porte sur la créativité et l'innovation, à 66 % chez les répondants québécois et à 50 % chez les répondants français.

Côté financement, c'est là où le bât blesse. Chez les Québécois, 55 % ont mentionné le manque de ressources financières contre 50 % du côté des répondants français, ce constat arrive ex aequo avec le manque de formation ou de compétences (50 %) ainsi que la présence d'un modèle économique non favorable également à 50 %.

  • L'entrepreneuriat au féminin

44 % des répondants français et 29 % des répondants québécois affirment que "les femmes n'ont pas encore la place qu'elles méritent dans le champ entrepreneurial".

Une divergence de point de vue qui demeure depuis 2017 démontrant effectivement que les répondants français considèrent que la femme ne possède pas la place méritée dans le monde de l'entrepreneuriat.

Selon les répondants français et québécois, l'outil le plus pertinent et utile pour favoriser l'entrepreneuriat féminin serait d'éveiller le désir d'apprendre en intégrant un volet de sensibilisation sur le rôle des femmes en entreprise dans les programmes scolaires.

  • L'entrepreneuriat à l'ère du numérique

Le numérique met tout le monde d'accord des deux côtés de l'Atlantique, 60 % des répondants voient l'intelligence artificielle comme partie intégrante de leur quotidien. Sans surprise, l'entrepreneuriat numérique marque, à 75 %, un secteur incontournable dans lequel investir.

Selon les répondants, les domaines dans lesquels l'intelligence artificielle est actuellement la plus développée sont la santé (61 %), les transports (46 %) et l'éducation (14 %).

Toujours en fonction de leur qualité et du nombre de personnes qui les utilisent, les objets connectés sont vus, à 50 %, comme améliorant la productivité et la performance d'une entreprise.

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