Nicolas Klein, décloisonne l'économie sociale

Par Romain Charbonnier  |   |  243  mots
Nicolas Klein, référent Pro Bono Lab en Rhône-Alpes.
Baccalauréat agricole en poche, Nicolas Klein aurait pu se destiner naturellement au monde de l'agriculture. Finalement le jeune homme « en quête de sens » préférera se tourner vers entrepreneuriat social et solidaire, un secteur « correspondant à mes valeurs » et devient en 2012, responsable de Pro Bono Lab en région Rhône-Alpes.

Une « révélation ». L'envie d'entreprendre lui est apparu lorsqu'il repassera par la case études à Grenoble école de management après avoir écumé différents emplois.

« Je n'ai pas fait une école de commerce pour gagner de l'argent » prévient-il.

La motivation de Nicolas Klein pour l'économie sociale et solidaire : l'envie de « donner et de recevoir en retour. Je le mesure au quotidien, c'est un régal ». Plongé récemment dans le grand bain de entrepreneuriat, il est devenu en 2012 responsable de l'antenne régionale de Pro Bono Lab. Une association qui « aspire à bâtir une société ou les citoyens, les associations et les entreprises mutualisent leurs compétences pour faire progresser l'intérêt général ».

Des accords de partenariats sont signés avec des entreprises qui mettent les compétences de leurs salariés volontaires au profit d'associations sociales, culturelles ou écologiques engagées dans un projet innovant.

Décloisonner l'ESS

Ils les conseillent ainsi gratuitement sur leur communication, leurs ressources humaines, leurs finances etc.

« Plutôt que de leur offrir un chèque, nous privilégions la logique de mécénat de compétences », souligne le jeune homme de 29 ans.

L'association Pro Bono Lab affiche donc son ambition : « décloisonner » l'économie sociale et solidaire. Et cela fonctionne puisque les groupes Bouygues Construction, Hewlett-Packard ou encore la Région Rhône-Alpes ont répondu à l'appel.

« Dès lors, tout le monde apprend, c'est d'une richesse incroyable ! »