Attentat en Isère : le parquet confirme le mobile terroriste

Par Acteurs de l'économie  |   |  221  mots
(Crédits : Laurent Cerino/ADE)
Le parquet de Paris a ouvert mardi une information judiciaire pour participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de préparer ou de faciliter la commission de crimes d'assassinats. Il a requis la mise en examen de Yassin Salhi et son placement en détention provisoire. Ce dernier aurait passé un an en Syrie en 2009.

L'auteur présumé de l'attentat commis vendredi en Isère a reconnu s'être rendu en Syrie, où il a passé un an en 2009, selon sa sœur, et l'enquête laisse "entrevoir un mobile terroriste" à son geste, a déclaré mardi le procureur de Paris.

"Des relations suivies" avec un Français en Syrie

En garde à vue, Yassin Salhi, 35 ans, a déclaré n'avoir eu aucune motivation religieuse, alors que l'enquête a fait apparaître "des relations suivies" avec un Français parti en Syrie, à qui il a envoyé deux photos, dont un "selfie" macabre avec la tête de son employeur, qu'il a décapité.

"L'ensemble de ces éléments laissent entrevoir un mobile terroriste au geste de Yassin Salhi, bien que justifié par des considérations personnelles", a déclaré François Molins.

"Selon lui, les mobiles de son acte seraient purement personnels et son acte ne serait pas terroriste. En fait, l'un n'exclut pas l'autre", a-t-il ajouté.

Une information judiciaire ouverte

Le parquet de Paris a ouvert mardi une information judiciaire pour participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de préparer ou de faciliter la commission de crimes d'assassinats, notamment.

Il a requis la mise en examen de Yassin Salhi et son placement en détention provisoire.

Acteurs de l'économie-La Tribune avec Reuters