Fiducial : Droit de réponse de Christian Latouche

Par Acteurs de l'économie  |   |  667  mots
Christian Latouche, Président de Fiducial, nous a fait parvenir le droit de réponse suivant. Nous faisons le choix de le diffuser. Et d'y répondre.

« Un article intitulé « Loi Macron, le jackpot pour Fiducial », diffusé sur acteursdeleconomie.com et latribune.fr le 3 mars 2015, met gravement en cause Fiducial.
Christian Latouche n'a jamais rencontré Monsieur Macron et n'a eu à ce jour aucun contact direct ou indirect avec son cabinet. Il n'a engagé aucune action de lobbying dans le cadre de la Loi Macron. Aucun ministre en exercice ou ayant exercé cette fonction, ni aucun parlementaire n'ont été sollicités par ou pour le compte de Fiducial, à aucun stade de l'élaboration de ladite loi.

La stratégie de Fiducial a pour ambition de permettre aux très petites entreprises et aux professionnels libéraux de survivre et de créer des emplois dans un univers devenu complexe et incertain. Sa vocation est de protéger ses clients en leur proposant des outils et des services de qualité afin qu'ils libèrent du temps pour exercer pleinement leur propre métier.

« Ne jamais faire concurrence à nos clients dans leur métier » est le maître mot de Fiducial depuis sa création en 1970. Christian Latouche n'a jamais eu l'intention que Fiducial devienne notaire, ni de créer une branche dans le notariat. Fiducial a toujours défendu les notaires, y compris lorsque l'acte authentique, que Fiducial considère comme un pilier de notre droit civil, a été attaqué. A cette époque, le président du Conseil supérieur du notariat avait d'ailleurs demandé à Christian Latouche d'intervenir auprès de la Commission Darrois, avec le succès que l'on connaît. En outre, Fiducial n'a jamais revendiqué l'acte d'avocat.

Le 5 décembre 2014, Fiducial a donné largement la parole à Maître François Barthelet, Président du Conseil régional des notaires de la Cour d'Appel de Lyon, par le biais d'une interview vidéo sur le site lyoncapitale.fr, propriété de Fiducial, justement pour que soient relayées les attentes et les inquiétudes de la profession notariale. L'interview, d'une durée de presque 14 minutes, intéressera à n'en pas douter tous les notaires de France. Elle peut être visionnée à cette adresse https://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/L-autre-direct/Barthelet-Macron-ne-connait-pas-le-travail-des-notaires.

Quant à l'avocate citée dans l'article d'Acteurs de l'économie - La Tribune, elle était bien salariée de Fiducial Sofiral au moment où elle a été entendue par la commission parlementaire. Mais elle y a participé en son nom, sans en avoir préalablement demandé l'autorisation à sa hiérarchie. Elle n'agissait pas pour le compte de Fiducial. Le contrat de cette avocate a été rompu à effet au 31 décembre 2014, à l'issue d'une période de désaccords ayant débuté en juin 2014.

Comment peut-on imaginer que Fiducial puisse sacrifier tout ce capital confiance, toute cette expérience accumulée et partagée, mais aussi ses collaborateurs et ses investissements dans une aventure aussi illusoire que grotesque ? Fiducial est et demeurera aux côtés des notaires ».

La réponse de la rédaction d'Acteurs de l'économie

Acteurs de l'économie, sur la foi des éléments constitutifs de l'enquête, maintient l'intégralité de ses propos, et constate qu'aucun des faits traités par le journaliste ne fait ici l'objet d'une contestation argumentée. Monsieur Latouche - qui avait refusé nos demandes d'entretien - est libre d'affirmer sa position vis-à-vis de la profession notariale, Acteurs de l'économie est tout aussi libre de publier, à partir d'éléments factuels et de témoignages fondés, matière à interroger la stratégie du groupe Fiducial et à mettre en lumière les intérêts, substantiels pour certaines de ses activités, inhérents à la Loi Macron ou résultant des prises de position de l'ancien ministre Arnaud Montebourg.

Enfin, les lecteurs prendront acte que « Fiducial a donné largement la parole à Maître François Barthelet via le site du média Lyon Capitale dont il est propriétaire, justement pour que soient relayées les attentes et inquiétudes de la profession notariale ». Un bel exemple d'indépendance de la presse.