Pollution aux particules fines : restrictions de circulation en région lyonnaise

Des mesures de restriction portant notamment sur la circulation ont été prises depuis jeudi dans la région lyonnaise à la suite d'un épisode de pollution aux particules fines.
(Crédits : © Fabrizio Bensch / Reuters)

Le refroidissement des températures et les émissions de chauffage, notamment au bois, font bondir les émissions particules fines en région lyonnaise, entraînant la mise en place de mesures de restriction sur la circulation.

Lire aussiChauffage au bois, une énergie renouvelable qui émet plus de particules fines que les voitures diesel

La préfecture du Rhône a ainsi annoncé l'instauration de la circulation différenciée sur le périmètre de la ZFE (zone à faibles émissions) de la métropole lyonnaise, interdisant aux véhicules classés « Crit'air 4 » de rouler. Depuis ce lundi, ce sont aussi les véhicules Crit'air 3 qui sont interdits à la circulation.

Les véhicules Crit'air 5, les plus polluants, sont, eux, officiellement interdits de circulation sur le territoire depuis le 1er janvier. Par ailleurs, « un abaissement temporaire de la vitesse de 20 km/h » sur tous les axes routiers du département où « la vitesse limite autorisée est normalement supérieure ou égale à 90 km/h » a été instauré.

Lire aussiZFE : ce qui change dans la Métropole de Lyon en janvier 2023

Dispositif "Tickair" enclenché

Cette dernière mesure sera aussi appliquée dans le bassin lémanique et dans la vallée de l'Arve (Haute-Savoie), ont annoncé les préfectures de l'Ain et de Haute-Savoie.

Cet épisode de pollution hivernale aux particules fines est lié aux refroidissement des températures, entraînant une augmentation des émissions de chauffage, notamment au bois, a expliqué l'organisme Atmo. La faiblesse du vent a amplifié le phénomène.

Le Sytral, gestionnaire des transports en commun de la métropole lyonnaise, a en conséquence annoncé qu'il actionnerait vendredi son dispositif "Tick'air", « permettant de voyager toute la journée » sur l'ensemble du réseau pour 3 euros.

(Avec AFP)

Lire aussiZFE : la réglementation s'accélère, les métropoles décélèrent

La qualité de l'air s'améliore dans la région parisienne

Cet épisode de pollution intervient après la publication d'un bilan de la ZFE dans la région parisienne sur la qualité de l'air. Et il est positif. Mise en place le 1er janvier 2019, accentuée le 1er juin 2021 et en passe d'être renforcée le 1er juillet 2023, la zone à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) de la métropole du Grand Paris a en effet permis, selon l'association de surveillance de la qualité de l'air Airparif, d'éviter un certain nombre de décès et de maladies prématurés. Et ce, avant des premières sanctions prévues pourtant dans un peu plus d'un an. En 2021, les particules fines et les oxydes d'azote ont causé la mort de 47.000 Français.

Lire ici : Pollution de l'air : la ZFE du Grand Paris aurait déjà des effets sur la santé publique, selon Airparif

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 2
à écrit le 13/02/2023 à 21:39
Signaler
il y a bien trop de voitures .... de mémoire il me semble 400 à 600 pour1000 habitants en France il y a plus de gens en voiture que de gens au travail .... nos intellectuels doivent repenser la mobilité .... tout le monde veut aller à la campagne ...

à écrit le 13/02/2023 à 18:41
Signaler
Quand la ZFE-m sera au maximum (Crit'Air 0 ou 1), y aura encore des périodes de restriction de circulation pour cause de chauffage polluant ? Ne serait-ce que pour protéger les poumons des conducteurs de voitures autorisées. L'ennui des particules fi...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.