
La mise en service, le 15 décembre dernier, du Léman Express aura finalement été un avant-goût de la première année d'existence du RER transfrontalier. Perturbé par les grèves à la SNCF, le lancement du train transfrontalier, financé à hauteur de 1,5 milliards d'euros par la Suisse et 234 millions d'euros par la France et ses collectivités, s'était cantonné à la partie suisse.
Un lancement amputé qui aura eu des conséquences directes sur le déploiement du réseau : "Les mouvements sociaux en France ont rendu impossible les tests au préalable de l'ensemble du tracé, puisque la partie française n'était pas à disposition pour faire un essai grandeur nature", explique Mario Werren, le directeur général de Lémanis, la société chargée de la coordination des services de la SNCF et des CFF (les chemins de fer suisses, ndlr).
Le service est demeuré réduit jusqu'au 22 janvier. Une fois que les grèves estompées en France, le Léman Express a pu se rendre jusqu'à Annemasse (Haute-Savoie). Mais le réseau transfrontalier n'était pas au bout de ses ennuis.
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Lors de la mise en service des deux...
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