Vulcania : boom de la fréquentation avec l'ouverture du plus grand planétarium de France

Vulcania démarre la saison en beauté avec son tout nouveau planétarium, le plus grand de France. Le parc du Puy-de-Dôme, dédié aux volcans, aux phénomènes naturels et à la Terre dans l’espace, continue son développement et innove plus de 20 ans après son inauguration. Le nouvel équipement a attiré 40.000 visiteurs, un mois seulement après son lancement.
(Crédits : DR Vulcania)

Imaginez un écran de 750m2, l'équivalent de quatre terrains de tennis au-dessus de votre tête. Voilà l'expérience qu'offre le tout nouveau planétarium de Vulcania inauguré il y a tout juste un mois au coeur de la Chaîne des Puys (avec un an de retard dû à un incendie). Son dôme immersif de 22 mètres de diamètre en fait le plus grand planétarium de France. Fruit d'un important investissement de 10,7 millions d'euros, réalisé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes propriétaire de Vulcania, il permet d'élargir et de diversifier l'offre du parc consacré aux volcans, aux phénomènes naturels et à la Terre dans l'espace. Situé à moins de 20 kilomètres de la capitale auvergnate, ce nouvel équipement peut accueillir plus de 300 visiteurs avec des séances toutes les demi-heures. Deux films différents sont projetés, ainsi que deux animations scientifiques, notamment pour découvrir les volcans extraterrestres ou décrypter un ciel étoilé.

« L'ADN du parc c'est d'apprendre en s'amusant et de faire passer des messages. Le planétarium apporte un éclairage pertinent sur la compréhension de notre terre. Il attire une clientèle individuelle, des groupes et aussi surtout le public scolaire. On ramène une dimension nouvelle pour les écoles, les collèges et les centres de loisirs » précise Sophie Rognon, directrice de Vulcania. Une expérience unique qui a déjà séduit plus de 40 000 visiteurs, un mois seulement après l'inauguration du dôme. « Il y a clairement un effet planétarium. Si on compare à l'an dernier, nous avons une croissance à deux chiffres de la fréquentation depuis le début de la saison et on est sur la même tendance pour les réservations des mois à venir. Même si c'est sans doute aussi lié à la sortie de la crise Covid et aux autres animations proposées » s'enthousiasme la directrice.

 De la nouveauté pour attirer les visiteurs

Créer la nouveauté et se renouveler, voilà la clé pour attirer toujours plus de visiteurs. Vulcania l'a bien compris, à l'instar du Parc Astérix qui vient tout juste d'inaugurer son attraction « Toutatis », un grand huit à sensations fortes. Dans le Puy-de-Dôme, le planétarium devrait apporter un souffle nouveau au parc qui a célébré l'an dernier ses 20 ans d'existence et dépassé les 7 millions de visiteurs (depuis son ouverture). Le parc scientifique avait déjà innové en 2021 en ouvrant sa toute première activité à sensations fortes, Namazu, sorte de montagnes russes qui permet au public d'en savoir plus sur les séismes. Un investissement de 16 millions d'euros consenti par la Société d'Economie Mixte (SEM) Volcans, gestionnaire du site.

« Il faut sans cesse innover car nous sommes, nous les parcs d'attractions, dans une industrie touristique très capitalistique » analyse Sophie Rognon. « A Vulcania, l'enjeu c'est donc d'être innovants mais aussi de rester sur nos thèmes pour ne pas nous dénaturer. C'est ce que l'on fait avec le planétarium. Et le fait qu'il soit le plus grand de France donne de la visibilité à l'Auvergne. Vulcania, c'est une locomotive touristique pour la région, un véritable moteur de l'économie régionale ». C'est ce que montrent d'ailleurs les chiffres. Pour 60% des visiteurs, Vulcania a été un élément déclencheur ou important dans le choix de la destination Auvergne.

Une réflexion lancée pour créer de l'hébergement

Et le parc fourmille de projets et ne manque pas d'ambitions. Avec ce tout nouveau planétarium, qui rajoute quatre heures de visite potentielle, il sera désormais difficile pour le public de profiter de l'intégralité des attractions, des expériences et autres activités. C'est pourquoi le parc réfléchit avec la Région à créer des hébergements sur le site de Saint-Ours-les-Roches. « Comme cela se fait déjà dans l'ensemble des parcs à thème, on aimerait proposer des hébergements insolites en lien avec nos thématiques » explique la directrice de Vulcania. « Mais nous sommes dans des conditions spécifiques contraintes car le parc se situe au coeur de la Chaîne des Puys. Il faut respecter notamment des normes environnementales très strictes. Nous sommes sur un territoire classé patrimoine mondial de l'UNESCO. » La direction sait aussi qu'elle doit poursuivre ses innovations.

« La clé du succès des gros parcs, c'est d'avoir au moins quatre attractions phares. Or nous n'en avons que trois pour l'instant : le Réveil des géants, Namazu et le planétarium. Nous réfléchissons donc à une nouvelle « animation star » pour Vulcania avec deux impératifs, qu'elle soit intergénérationnelle et très capacitaire. Car l'idée est que les visiteurs n'attendent pas. Ce projet structurant devrait aboutir en 2026. » confie Sophie Rognon. Derrière l'objectif est aussi de réattirer les personnes qui sont déjà venues. Aujourd'hui parmi les visiteurs, les 3/4 se rendent pour la première fois à Vulcania, 25% seulement connaissent déjà le site. « On a de la marge, il faut travailler sur ce sujet, pour faire revenir les gens » poursuit la directrice.

En attendant, le parc devrait profiter du passage du Tour de France cet été dans le département. Le départ de la 10ème étape sera même donné depuis Vulcania, le 11 juillet. Là encore une belle vitrine pour le site, qui est le 4ème parc de loisir français à accueillir l'épreuve, après le Futuroscope, le Puy du Fou et Disneyland.

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