Présidentielle 2022 : "Défendre le principe d’un référendum" (Eric Piolle)

ENTRETIEN. Cette semaine, Eric Piolle a fait un pas de plus vers 2022, tout en affirmant qu’il ne faut pas brûler les étapes. Après avoir convié la presse nationale pour sa première conférence de presse à Paris, le maire EELV de Grenoble a livré, dans la foulée, sa première contribution à la plateforme du projet écologiste, sous la forme de cinq propositions qu'il endosse. Le tout au sein d'une démarche qui représente, pour les Verts, le première étage de la fusée, qui doit s'envoler ensuite pour la présidentielle avec un candidat.
(Crédits : DR/Dilan Gurliat)

C'est à Grenoble (Isère), où il manifestait ce week-end aux côtés des salariés d'EDF contre le projet Hercule, puis ce dimanche, dans une nouvelle marche pour le Climat, qu'il est revenu pour la Tribune sur ses premières propositions. Avec en ligne de mire, 2022, et une contribution désormais plus directe à la plateforme écologiste, qui se veut comme un prélude à la primaire des Verts.

LA TRIBUNE - Vous venez de publier votre première contribution à la plateforme du projet écologiste, en livrant cinq propositions en vue de la présidentielle 2022, par le biais de votre propre site, Une certaine idée de demain. Quel est le sens de votre démarche ?

ERIC PIOLLE - Il s'agit tout d'abord d'une plateforme collective, que l'on avait imaginée après une série de rencontres avec Camille Etienne à l'issue de l'anniversaire de la Cop 21. Celle-ci rassemble aujourd'hui près de 1.500 personnes et quelques centaines d'entre elles qui travaillent de manière très collective.

Nous venons en effet de déposer nos premières propositions à l'égard de la plateforme du projet écologiste, qui a été ouverte fin avril, jusqu'au 12 juin prochain.

Notre idée est de défendre le principe d'un référendum, avec le besoin de créer un choc démocratique tout de suite après l'élection, afin de déverrouiller l'avenir.

Pour autant, à travers ce site Une certaine idée de demain, qui affirme vouloir mobiliser « autour de la démarche collective impulsée par Eric Piolle », vous n'appelez pas à une véritable « révolution » ?

Il s'agit de sujets assez consensuels au fond, car l'idée n'est pas d'aller sur des sujets conflictuels, mais de profiter de la légitimité du président qui sera élu pour déverrouiller ce qui n'a pas été fait, c'est-à-dire l'adaptation de nos institutions.

A la fois pour sortir de la monarchie présidentielle et arrêter les nominations réalisées par le président, mais aussi pour supprimer les articles qui lui arrogent les pleins pouvoirs, ou encore pour permettre des élections à l'Assemblée nationale avec l'instauration de la proportionnelle, tout en conservant sa stabilité.

Il s'agissait de l'une des grandes revendications des gilets jaunes que de changer la donne, sans abuser de la légitimité des élections.

Peut-on en conclure qu'à travers ces premières propositions ainsi que ce site, qui réunit vos propres soutiens, vous êtes vous-même candidat à la primaire écologiste, comme beaucoup l'estimaient déjà ?

Je regarderai cela après les élections régionales, qui sont la première et la prochaine étape.

C'est pour cela que pour l'instant, je suis en déplacement chaque week-end, afin de soutenir les candidats écologistes, à la fois au sein des départements et des régions un peu partout en France, avec la même logique de cohérence et une détermination constante.

Prévoyez-vous de publier de nouvelles « contributions » à la plateforme écologiste d'ici juin prochain ?

Le fait d'avoir déjà déposé une centaine de propositions au sein d'Une certaine idée de demain pourrait nous permettre de faire émerger une dizaine de propositions à la plateforme écologiste, car chacun doit pouvoir contribuer au projet collectif.

Cette primaire visera avant tout à choisir le candidat écologiste, qui sera ensuite en charge de fédérer et de porter un projet politique qui suscite l'adhésion.

Tout le monde parle du risque de duel entre Macron et le Pen. Mais l'on oublie une chose : pour qu'un autre chemin aboutisse, il faudra également proposer un projet positif ainsi qu'une autre vision de la société, qui ne soit ni le monde ultralibéral de Macron, ni le monde de repli sur soi du Rassemblement national.

Au cours des dernières semaines, EELV semble désormais divisé entre deux tendances : celle de désigner son candidat à la primaire, puis de chercher le rassemblement de l'arc humaniste que vous appelez de vos vœux, ou bien celle de construire dès à présent ce rassemblement avec l'ensemble des forces de gauche -une méthode plutôt suivie par Yannick Jadot-?

Je ne crois pas qu'il existe réellement ces deux tendances, car la volonté est de dire que nous faisons un rassemblement. C'est le message général qui est porté, avec le terme d'arc humaniste qui est désormais effectivement repris, et qui mène à mon sens à une convergence positive. Mais cela ne doit pas changer le calendrier, il faut y aller étape par étape.

Il nous faut pour cela déjà réussir les élections régionales, qui peuvent réellement changer la vie quotidienne des Français, et choisir ensuite cette candidature écologiste, pour que le débat soit clair et incarné, avec méthode.

Cela veut dire que pour vous, on ne peut pas s'allier correctement avec les forces de gauche avant d'avoir un chef de file ?

Cela ne me semble pas possible si l'on souhaite une démarche sincère et efficace. Il faut prendre en compte les étapes et la dimension de rythme.

Vous êtes vous-même candidat aux élections régionales, en dernière position non éligible pour soutenir la candidate EELV Fabienne Grébert. Or, on voit qu'à moins de deux mois avant l'échéance, les sondages donnent toujours le président sortant LR Laurent Wauquiez très en avance sur l'ensemble des forces, dont EELV (qui serait en 4e position, après LR, le RN et LREM). Ne doit-on pas là aussi prôner l'arc humaniste dès à présent ?

Le mode de scrutin des régionales fait que l'on doit avoir un rassemblement, la question est de savoir s'il aura lieu au premier ou au second tour. Mais ce n'est pas une question sur le fond, le rassemblement devra se faire.

Ensuite, les sondages sont ce qu'ils sont : il ne faut pas oublier qu'aux dernières élections, on m'a moi-même donné en moyenne 10 points de moins que le score que nous avons finalement réalisé. C'est encore le cas en 2020 pour les municipales à Grenoble, tout comme à Lyon.

Nous sommes également dans une période tellement mouvante, qu'il faudra regarder les choses de plus près, lorsque les Français les Français sortiront le nez du Covid, avec la vaccination qui avance.

On voit bien dans les centres d'intérêts des Français que, si l'instrumentalisation autour des questions sanitaires fonctionne, la question environnementale demeure une préoccupation très haute, avec les enjeux climatiques et de justice sociale, qui ne vont faire que remonter à la surface au fil du temps.

Je ne m'attache donc pas aux sondages, il faut réaliser la compagne à fond, avec une démarche positive.

Laurent Wauquiez a, de son côté, promis des millions et des millions à tout le monde, avec un art de l'affichage qui est réel. Mais ce qui l'a mis en échec en 2019, à savoir sa ligne très dure, et sa volonté d'aller chasser sur les terres du Rassemblement National, n'a au fond pas changé.

Sur le terrain régional justement, le sujet des énergies renouvelables monte actuellement en AuRA : vous étiez vous-même ce samedi aux côtés des salariés d'EDF, contre la loi Hercule : que défendiez-vous sur ce dossier ?

Il s'agit d'un sujet essentiel puisque le monde de l'énergie vit des transformations très fortes, et pendant ces transformations, le président de la République choisi au contraire de privatiser ce qui est l'avenir des énergies renouvelables, et de conserver dans le giron public ce qui va précisément constituer une dette future colossale : à savoir la mise en sécurité de centrales, leur démantèlement, la gestion des déchets... Ce sont des centaines de milliards d'euros qui sont déjà chiffré, et ce chiffre est sans doute sous-estimé.

Nous nous battons pour que l'énergie de demain soit l'énergie des biens communs. Ce qui est intéressant, c'est d'avoir un rassemblement très large, qui comprenne à la fois les salariés, l'ensemble des syndicats, formations politiques, mouvements citoyens, gilets jaunes, O.N.G. environnementales...

Nous nous arrivons en fin de mandat avec une cascade d'agendas, mais aussi une légitimité politique qui est fragilisée : il y a matière à freiner ce projet.

Le dossier Hercule n'est pas le seul à agiter la scène iséroise en matière d'industrie : des dossiers comme Ferropem, Photowatt et même General Electric se traduisent eux aussi par des fermetures et suppressions d'emplois envisagées...

On voit bien que sur ces trois dossiers, il existe cette volonté de démanteler et de privatiser l'avenir ainsi que le bien commun.

On est en ligne avec le projet d'Emmanuel Macron, qui expliquait dans son livre que son objectif était "d'adapter la France à la marche du monde". Il s'agit d'une marche néolibérale et de compétition à tout-va, avec un affaiblissement des services publics de manière générale.

J'étais moi-même impliqué sur le dossier Photowatt en tant que conseiller régional il y a déjà 10 ans, et nous nous étions déjà mobilisés à l'époque afin de favoriser une reprise dans le périmètre d'Edf.

Mais force est de constater qu'Edf n'a rien fait de cette entreprise, n'a pas investi pour développer son capital, et ne rachète même pas ses propres panneaux... Cela montre la vacuité du double discours dans ce dossier.

Finalement, que faire pour conserver et développer cette filière ? Votre candidature aux régionales Fabienne Grébert proposait récemment la création de 100.000 emplois à l'échelle d'AuRA : pour faire quoi ?

Les dernières évaluations successives évaluent elles aussi que les énergies renouvelables nécessiteront la création de 600.000 emplois d'ici 2030. On sait qu'il s'agit d'un nombre colossal, qui représente déjà 150 à 200.000 emplois si l'on choisissait d'arrêter demain les intrants, engrais, ou pesticides dans l'agriculture par exemple.

C'est un gisement d'emplois qui demande un courage politique, mais aussi une vision. Si l'on reste dans la privatisation du monde, on ne peut pas prendre ce chemin.

Faut-il pour autant passer, selon vous, par des leviers comme celui de la nationalisation ?

On peut imaginer d'avoir une partie nationalisée, ou du moins un retour dans le giron public, à travers un contrôle qui serait par exemple assuré par un satellite public. Cela pourrait être aussi une occasion d'impliquer les collectivités locales ou les citoyens.

Face aux questions d'acceptabilité sociale des éoliennes par exemple, on se rend compte que si l'on reste dans la même logique, qui est d'installer une éolienne quelque part, d'en tirer un revenu, et de l'envoyer ensuite ailleurs, à l'autre bout de la planète, cela pose des questions de gouvernance. Or le projet d'Emmanuel Macron est d'aller acheter la transition à l'étranger.

On sent que les thématiques de réindustrialisation sont désormais plus nombreuses au sein de votre discours, tout comme de celui de votre homologue Fabienne Grébert, ainsi que de Yannick Jadot. En quoi est-ce une notion naturelle au sein du projet des Verts ? Est-ce que ce terme fait réellement partie de l'écologie politique ?

Il est naturel que ce terme s'inscrive dans la vision de l'écologie, car il ne faut pas oublier que près de 50 % des gaz à effets de serre sont aujourd'hui importés. On ne peut pas uniquement réduire les gaz à effet de serre ici, et transférer l'activité ailleurs.

C'est pour cela que réindustrialiser a du sens, car cela fait circuler l'économie, de manière plus circulaire justement. Dès 2010, quand je me suis engagé au conseil régional, je portais déjà le slogan des 3R : à savoir relocaliser, reconvertir, et redistribuer, et cela reste pertinent.

Pourtant, l'industrie a souvent été pointée, au cours des dernières années, comme l'une des principales sources d'émissions de GES : en quoi les choses ont changé pour en faire un levier ?

Il est vrai que l'industrie peut polluer, mais tout l'enjeu est justement d'en améliorer son impact à la fois sur l'eau, sur l'air, sur la consommation foncière, l'énergie, ou encore son impact sur la biodiversité... C'est pourquoi l'industrie est aujourd'hui un moteur de transformation très riche et de mobilisation.

Il faut rappeler qu'en France, la gauche comme la droite ont poussé vers une vision néolibérale d'une France sans usines, qui était déjà pour moi une aberration il y a près de 18 ans.

Même lorsque je travaillais dans le privé, j'ai œuvré pour localiser des activités car cela a du sens, et permet de mieux écouter les besoins du client, d'avoir des activités plus intégrées... C'est donc une vision erronée de nos dirigeants que nous payons aujourd'hui, de ce qu'est une société.

Vous allez de nouveau participer à la marche pour le climat à Grenoble ce dimanche. Après avoir déjà évoqué votre déception concernant le devenir de ce texte, celui-ci a depuis été voté depuis par l'Assemblée nationale cette semaine. Qu'attendez-vous désormais de ces nouvelles mobilisations ?

Il existe tellement de points d'amélioration, quand on part de seulement 10 à 20 % de propositions réellement conservées, selon l'évaluation de la convention citoyenne pour le climat...

Cette loi résonne tout de même comme une trahison, par rapport à l'esprit de départ.

Nous étions vendredi à Paris en réunion avec le groupe écologiste au Sénat, afin de voir sur quels axes ce projet pourrait être amélioré en vue de déposer des amendements. Mais cela est pléthorique, et pose à la fois la question du logement, de l'ingénierie, de réglementation, de publicité...

L'objectif de cette marche pour le climat est de montrer avant tout que la société est prête, car il existe un besoin de s'exprimer pour tous les jeunes et les personnes engagées dans cette direction, qui ont des attentes, une recherche de sens et un besoin de cohérence.

L'un des enjeux du moment est de montrer que nous restons mobilisés, et que cette mobilisation doit avoir un débouché politique.

2022 sera pour vous également l'année de la Capitale verte européenne, un titre que vous avez remporté auprès de la Commission européenne. Comptez-vous sur cette reconnaissance pour mieux faire porter la voix de Grenoble sur la scène médiatique ?

Il ne s'agit pas d'une démarche à but électoral, mais qui vise bien à fédérer l'ensemble des acteurs du territoire, car nous aurons l'ensemble des institutions présentes quelle que soit leur couleur politique, au sein d'une dynamique collective.

Cela va nous permettre d'amplifier les changements qui ont déjà été initiés, et de donner un sens pour les entreprises, salariés, institutions et acteurs de la recherche ainsi que culturels. Il s'agit d'un projet de territoire qui nous correspond : nous avons été choisis pour cela, car nous avons le courage d'avancer.

Ce titre nous permettra aussi de faire rayonner notre pays, car la Capitale verte a été placé sous le haut patronage de la France, qui présidera au premier semestre 2022 la Commission européenne. A ce titre, le Président de la république nous a déjà confirmé qu'il serait là pour son ouverture.

Je pense que ce sera l'occasion de mettre en valeur la transition à Grenoble, mais également partout en France.

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Commentaires 25
à écrit le 11/05/2021 à 12:22
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Nous avons voté en 2005 massivement contre ce traité européen dont le peuple européen souffre tant actuellement, traité passé en force avec la complicité de tous lesp oliticiens français et européen. Le principe même de référendum a été massacré, dor...

à écrit le 11/05/2021 à 11:41
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Ce Piolle est une catastrophe pour Grenoble .

à écrit le 11/05/2021 à 9:27
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Il a raison Piolle Pot : un bon référendum sur l'immigration

à écrit le 10/05/2021 à 8:17
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si les gens disent non au referendum, il va quand meme exiger que ce soit dans la constitution? ou il va demander que macron organise le referendum quand les vieux ne peuvent pas voter, comme pour les municipales qui ont mis au pouvoir des khmers ve...

à écrit le 10/05/2021 à 8:12
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J’habite la région grenobloise et on peut dire objectivement que cette ville n’a pas évolué et progresséavant son mandat et pendant son mandat il a aggravé la situation commerciale du centre ville , il ne suffit de vouloir faire des avenues exclusive...

le 10/05/2021 à 13:06
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C'est sûr qu'Amazon et le e-commerce n'ont rien à voir là dedans :) situation pareille partout

le 10/05/2021 à 14:22
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@ Carlier Grenoble est une cuvette qui ne pouvait pas continuer "comme avant" en matière de circulation automobile et de parking. Piolle à raison de faire les travaux qui desengorgent le centre Ville. C'est sûr, c'est plus comme avant ! S'adapter o...

à écrit le 10/05/2021 à 0:05
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Encore une pasteque qui finira dans une poubelle. Que d'eau, que d'eau

le 10/05/2021 à 22:06
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La claque des municipales n'est toujours pas digérée? Vous en aurez d'autre et le monde progressera.

à écrit le 09/05/2021 à 22:44
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Il y a d'autres référendum plus prioritaires à faire que ceux prônés par M.Piolle et cie. Pas très sympathique ce personnage sorti d'on ne sait où! Grenoble n'est pas la ville cool qu'il veut bien faire croire. La délinquance s'y porte bien depuis b...

à écrit le 09/05/2021 à 21:08
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Inconnu national . Comme disait Fernand RAYNAUD : ne me parle pas de Grenoble .

à écrit le 09/05/2021 à 19:35
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Plutôt que des interviews complaisantes, il faudrait peut-être l’interroger sur ses pratiques démocratiques locales et les vérifier...

à écrit le 09/05/2021 à 14:52
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Ces vers comme Piole sont une catastrophe pour la France .

à écrit le 09/05/2021 à 14:19
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Le bal des égo, encore qui a pris la grosse tête !

à écrit le 09/05/2021 à 11:20
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Comme tout les partis, on promet un referendum pour faire plus démocratique que son voisin mais la question posé sera décevante a souhait! Rien ne bougera sans l'aval de Bruxelles! Ce qui bougera, c'est la mise en application des GOPEs sous une visio...

à écrit le 09/05/2021 à 11:10
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Je suis grenoblois, je ne comprends pas la présence de Piolle dans tous les médias, la place qui lui est faites pour les débats ! C'est unecatastrpohe pour la gestion grenobloise, il est noté en rouge par la cour des comptes régionales, a failli être...

le 10/05/2021 à 18:33
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Vous avez raison Le GRENOBLE de Piolle ne fait pas rêver il suffit de prendre le temps de venir à Grenoble, on préfère le LYON de Collomb

le 10/05/2021 à 22:08
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L'un a été réélu, l'autre a pris la porte. Votre avis ne semble pas représentatif.

à écrit le 09/05/2021 à 11:01
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Eev a la présidentielle ? Aucune crédibilité la garantie de financement - illégal - de mosquée sur sa commune ( ce n est pas tant la mosquée qu’ une grande partie sur ceux la fréquente et dont ne nous pouvons contrôler les agissements terroristes o...

à écrit le 09/05/2021 à 10:59
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Eev a la présidentielle ? Aucune crédibilité la garantie de financement - illégal - de mosquée sur sa commune ( ce n est pas tant la mosquée que ceux la fréquente et dont ne nous pouvons contrôler les agissements terroristes ou les ingérences et m...

à écrit le 09/05/2021 à 10:28
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Je note "...sortir de la monarchie présidentielle et arrêter les nominations réalisées par le président, mais aussi pour supprimer les articles qui lui arrogent les pleins pouvoirs, ou encore pour permettre des élections à l'Assemblée nationale avec ...

le 11/05/2021 à 5:10
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@ On y arrive. Vous croyez cette fable ? Si par malheur cette pasteque etait elue, il fera comme les autres et vous serez marron.

le 11/05/2021 à 6:44
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Il faut sortir de cette Vieme république. Elle a bien servi, même au delà de ce qu'on attendait d'elle, puisqu'elle a permis deux cohabitations. Mais elle a tellement été bidouillée par des branquignols que son concepteur ne la reconnaitrait pas....

à écrit le 09/05/2021 à 10:13
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On peut faire des référendums pour changer les règles, mais on ne change pas les règles avec seulement 50% +1 voix mini de votants pour : c'est une vraie dictature pour les votants contre. Mais, bien sûr, aucun homme politique n'aura le courage de d...

à écrit le 09/05/2021 à 10:03
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Cet ultragauchiste ferait mieux de s'occuper des problèmes nombreux (saleté, insécurité, trafics en tous genres, ...) de la ville dont il est maire. Et en plus, il avait promis de ne faire qu'un mandat. Donc un arriviste pseudo écolo comme bien d'aut...

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