
Pas de logo, ni de mention du PS, pour une liste pourtant 100 % socialiste, mais baptisée « le Rhône en confiance ». Gérard Collomb adopte les mêmes codes que pour les municipales.
Mardi en présentant la liste qu'il conduira le 28 septembre, le sénateur-maire de Lyon n'a fait aucune allusion à la probable perte du Sénat par la gauche. Il affichait une grande confiance. Il espère obtenir trois sièges sur les sept du département du Rhône. Un objectif ambitieux, car lors du dernier scrutin, la gauche avait obtenu ce résultat, mais en se rassemblant, alors que cette fois elle partira en ordre dispersé.
Une majorité d'élus urbains
Collomb compte sur la réforme du nombre de grands électeurs pour limiter la casse, mais pas seulement :
« Je pense qu'on devrait faire un meilleur score que la dernière fois grâce à la dynamique portée par la Métropole et j'appelle tous ceux qui sont touchés par cette dynamique à voter pour nous ».
Un appel du pied vers les centristes, et sur sa profession de foi, Collomb ne manque d'ailleurs pas de rappeler qu'il est l'initiateur de la Métropole avec Michel Mercier, pourtant son adversaire avec la liste UDI. Les trois premiers candidats de la liste PS, sont aussi précisément des élus urbains de la future Métropole : Annie Guillemot, actuelle Maire de Bron et Gilbert-Luc Devinaz, adjoint au maire de Villeurbanne.
Quant à la question du cumul de mandat, Collomb estime pouvoir contourner la loi jusqu'en 2020, grâce à une dérogation du Conseil constitutionnel, mais il ne se prononce pas sur ses futurs choix : « d'ici là, on verra ! » Annie Guillemot, numéro deux sur la liste, envisage si elle est élue, de quitter son poste de maire de Bron en 2017, date à laquelle le cumul de fonctions exécutives avec un mandat de député ou de sénateur sera interdit.
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