On connaît désormais officiellement la liste des candidats au rachat des 60 % étatiques de la société des Aéroports de Lyon. Selon le quotidien Le Progrès daté du 12 mai, ils sont huit à s'être positionnés au terme de la période destinée au dépôt des offres indicatives : Vinci, Ardian, l'alliance franco-espagnole Meridiam - Ferrovial Airports, les groupes australiens IFM et Macquarie Infrastructure and Real Assets (Mira), Atlantia et Limark Yatirim, et enfin, Cube Infrastructure, le fonds d'investissement de Natixis, allié à l'aéroport de Genève.
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Pour acquérir la participation de l'État, les candidats devraient s'engager sur la base d'une valorisation comprise entre 800 millions d'euros et 1,5 milliard d'euros; une fourchette haute espérée par Emmanuel Macron. Les postulants présentent ce jeudi au ministère de l'Économie, et à l'Agence de participations de l'État, leurs propositions financières. Mais aussi leur capacité de développement de l'infrastructure.
Dépôt des offres fermes le 4 juillet
Au vu du cahier des charges édité par l'État dans le cadre d'une concertation avec les actionnaires locaux minoritaires, ce dernier point sera essentiel et nécessitera une écoute des doléances des acteurs économiques du territoire, qui espèrent une hausse de l'activité de l'infrastructure. L'État ne veut pas ainsi se contenter d'un prix de vente élevé, afin d'éviter toutes mésaventures, comme ce fut le cas lors de la cession de l'Aéroport de Toulouse-Blagnac.
À ce stade, il s'agit "d'offres indicatives" ainsi que le précise le cabinet du ministère de l'Économie. Le dépôt des offres fermes a été fixé au 4 juillet 2016, pour une décision à l'été.
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