Caisse d'Epargne Rhône-Alpes : quatre promoteurs en lice pour réhabiliter l'ancien siège

Depuis son déménagement dans la tour Incity, la Caisse d'Epargne Auvergne-Rhône-Alpes n'a pas statué sur le devenir de son ancien siège. Malgré l'intérêt des promoteurs, grandissant.
Le sort de l'ancien siège de la Caisse d'Epargne Rhône-Alpes n'est pas définitivement scellé.

Installée depuis 2016 dans la tour Incity, la Caisse d'Epargne Rhône-Alpes n'a jamais fait mystère de son intention de conserver son ancien siège dans son patrimoine. Et de le rénover pour valoriser ce bâtiment emblématique du quartier de la Part-Dieu, haut d'une quinzaine d'étages.

La Caisse d'Epargne Rhône-Alpes a donc lancé, il y a près de deux ans un appel à projets à cet effet. Parmi les acteurs immobiliers qui se sont manifestés, quatre promoteurs sont encore en lice : 6ème Sens, Ogic, Pitch Promotion et Sogelym. Mais aucun ne voit venir d'issue.

"Aucune décision n'est encore arrêtée", se borne à indiquer un porte-parole de la banque.

Pour autant, il semble toujours acquis de maintenir cet actif immobilier dans le patrimoine de la Caisse d'Epargne Rhône-Alpes, par ailleurs propriétaire de la tour Incity.

Des bureaux et des logements

L'autre point acté est la destination de cet immeuble. S'il était exclusivement occupé par des bureaux du temps où la Caisse d'Epargne y avait son siège, il deviendra certainement un ensemble mixte avec des bureaux en étages inférieurs et des logements en partie haute.

Une décision prise de concert avec la Métropole de Lyon qui souhaite voir le quartier de la Part-Dieu devenir "un quartier à vivre" et ne pas exclusivement en faire un hub tertiaire.

"Les logements devraient être minoritaires", assure toutefois un proche de ce dossier au long cours.

De même, le bâtiment devrait être "de belle hauteur", sans aller jusqu'à l'IGH (immeuble de grande hauteur) qui implique des niveaux de charges bien plus importants pour les occupants.

Démolition ou réhabilitation

Ces arbitrages ne lèvent pas encore toutes les incertitudes. Ainsi, la Caisse d'Epargne Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon, partie prenante dans le choix du promoteur, seraient ouvertes à la discussion sur la nature du projet.

Il pourrait prendre la forme d'une réhabilitation du bâtiment existant ou bien d'une démolition reconstruction sur ce site situé à l'angle des boulevards Vivier Merle et Deruelle.

Le calendrier est lui aussi encore totalement inconnu.

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