Réouverture des lieux culturels : "une piste intéressante et raisonnable" (Aline Sam-Giao, Auditorium-Orchestre National de Lyon)

GRAND ENTRETIEN. C’est l’une des plus grandes salles françaises (2.100 places) qui enregistre près de 300.000 spectateurs... en temps normal. Mais aussi un modèle unique, qui marque la fusion d'une salle, avec un orchestre national. Malgré la crise, la directrice générale de l'Auditorium-Orchestre National de Lyon, Aline Sam-Gio, a choisi d'innover en se tournant vers le digital, tout en poursuivant les discussions avec l'Etat afin de soutenir une réouverture progressive des lieux culturels. Elle plaide également pour que les salles de spectacles deviennent des "lieux de vie".
Après le chantier de réouverture progressive des lieux culturels, Aline Sam Giao estime qu'un autre chantier se profile pour le milieu culturel : l'ouverture, sur l'extérieur, des salles de spectacles, afin qu'elles deviennent deviennent demain un lieu de vie.
Après le chantier de réouverture progressive des lieux culturels, Aline Sam Giao estime qu'un autre chantier se profile pour le milieu culturel : l'ouverture, sur l'extérieur, des salles de spectacles, afin qu'elles deviennent deviennent demain "un lieu de vie". (Crédits : DR/Manuel Braun)

LA TRIBUNE AURA - Une manifestation du milieu de la culture a eu lieu à Lyon en début de semaine : quel est aujourd'hui l'état d'esprit des artistes et des représentants de salles ? Appelez-vous également à une réouverture urgente ?

ALINE SAM-GIO- Cette manifestation du 4 mars a été unitaire, rassemblant employeurs et salariés du secteur, ainsi que beaucoup de professionnels hors syndicats.

Cette unanimité rare est la marque d'une lassitude absolue du secteur culturel, de sa soif de retravailler et d'une certaine incompréhension sur un traitement différent selon les ERP, certains magasins étant ouverts, des bibliothèques, alors que les salles de spectacle n'y sont pas autorisées. Le moral des professionnels oscille entre découragement et démobilisation et urgence d'action, voire colère.

C'est aussi une façon de demander à ce qu'il soit fait confiance aux professionnels, qui assument leurs responsabilités avec sérieux et gravité.

J'ai le sentiment que nous pouvons accueillir le public en toute sécurité sanitaire et en cela, j'appelle à une réouverture. Nous avons des artistes, un orchestre entier, qui travaillent depuis des mois avec un protocole strict et une situation sanitaire sous contrôle.

Cela me semble urgent pour la santé mentale de nos concitoyens que nous reprenions une forme d'activité culturelle, malgré l'épidémie. Et en même temps, je suis réaliste sur le fait que nous n'allons pas être autorisés à rouvrir demain et je reste prudente sur l'évolution de l'épidémie, que le variant anglais peut faire exploser dans 10 jours, annulant tout espoir de réouverture rapide...

Le gouvernement et la ministre de la Culture travaillent actuellement à un protocole pour la réouverture des salles de spectacles. Y contribuez-vous et quelles sont les pistes étudiées ? Vous semblent-elles applicables ?

Le syndicat patronal des orchestres et opéras français, Les Forces Musicales, dont j'assure depuis 18 mois la vice-présidence, travaille de façon étroite avec le Ministère et apporte sa contribution aux propositions de reprise d'activité.

Nous travaillons en effet depuis janvier au modèle « résilient » proposé par la Ministre, qui prévoit une réouverture par paliers. A chaque palier sanitaire caractérisé par des seuils épidémiques correspondraient des critères sanitaires pour l'accueil du public, en modulant la jauge, le placement, les circulations, etc...

La priorité irait à la réouverture des salles pour les publics scolaires en tous petits effectifs (quelques groupes de classes par exemple). Cela me semble une piste intéressante et raisonnable.

Le milieu du spectacle a pointé du doigt à plusieurs reprises la question des jauges qui, si elles sont trop réduites, ne seraient pas économiquement viables...

C'est un problème assez complexe car chaque directeur de salle a eu tendance à prévoir ses dépenses auparavant en fonction de l'agencement de sa propre salle. La nature ayant également horreur du vide, il est difficile de se restreindre à 1.000 personnes lorsque l'on a la capacité d'en accueillir 2.000 et d'avoir en même temps un plateau artistique plus étoffé. Nous aimerions nous-mêmes avoir une salle intermédiaire de 500 places par exemple, pour bâtir une offre émergente et tester des propositions.

Si nous remplissons les salles à 50 % seulement, c'est aussi triste pour les artistes, car jouer face à une salle à moitié vide résonne aussi comme quelque chose de pas accompli.

A l'heure actuelle, les options envisagées pour l'automne prochain se situeraient plutôt autour d'une jauge de 75 %. Cela aura nécessairement un impact sur le type de proposition que nous pourrons faire, car certains plateaux sont aussi caractérisés par la taille de la salle. On ne peut pas jouer un concert de 100 personnes dans la Halle Tony Garnier... Il existe encore une limite à se transformer complètement.

Vous dirigez vous-même, en ces temps de crise un établissement culturel, au statut très particulier, qui emploie 104 musiciens sur près de 205 salariés...

Cet orchestre symphonique a démarré au début du XXe siècle, et emploie désormais une centaine de musiciens qui jouaient au départ salle Rameau avant de devenir le premier orchestre national en région quand le Ministère de la Culture a décidé, à la fin des années 60, de doter les territoires d'orchestres permanents.

C'est donc posée en 1975 la question de bâtir une nouvelle salle dédiée, avec le soutien du Ministère de la culture. Il s'agissait à l'époque d'une grosse coquille en béton qui traduisait un geste architectural fort.

La salle a été créée pour l'orchestre et les deux ont été intimement liés au sein d'une même entité, avec désormais une direction unifiée, ce qui est assez unique en France. Pour moi, il s'agit d'une surtout une force car cela permet de construire une forme de cohésion artistique d'ensemble.

L'autre particularité que l'orchestre est également, sous son statut d'établissement public, un service de la Ville de Lyon, géré en régie directe, au même titre que les espaces verts ou la police municipale. Le conseil municipal de Lyon vote ainsi les grands actes de gestion de l'établissement, mais nous disposons en revanche d'un budget annexe qui est important pour gérer l'autonomie de notre programmation.

Comment ce positionnement impacte-t-il votre budget ?

Notre budget atteint 17 millions d'euros au total et nos revenus proviennent aux deux tiers des subventions publiques, dont 80 % provenant de la ville de Lyon (soit environ 9 millions par an), ainsi que 2 millions sont amenés par le Ministère de la Culture, tandis que le reste nous est versé sous forme de subventions par projets.

Nos ressources propres sont majoritairement issues de notre billetterie (5 millions) et c'est cette partie qui a été la plus impactée durant la crise, où notre billetterie est descendue à zéro. Nous avions quelques recettes de location de salle à la marge, ainsi qu'une structure de mécénat qui monte en puissance depuis un an, même si cela reste encore un petit budget, ainsi qu'une fondation abritée depuis 2017.

Le mécénat est un axe intéressant pour nous car il permet d'offrir des éléments qui n'ont pas de valeur comme des rencontres d'artistes en coulisses, etc et entrent dans notre ADN, qui est de cultiver une forme de proximité avec le public.

Comment s'est traduit par conséquent l'impact de la crise sanitaire et ses différentes « vagues » sur votre structure, désormais fermée au public depuis novembre dernier ?

Nous avons dressé notre bilan d'activité sur la saison dernière : entre septembre 2019 et août 2020, nous accueillons habituellement 250.000 spectateurs au sein de l'auditorium et même près de 300.000 spectateurs si l'on inclut les événements hors les murs, pour 400 événements produits.

Au cours du dernier exercice, nous avons enregistré une baisse d'activité d'un tiers (soit - 27 %), ce qui se traduit déjà par 154 événements annulés, tandis que la baisse de fréquentation atteignait -43 %, ce qui représente un déficit de 127.000 spectateurs. Mais cela ne prend pas encore en compte la saison 2020/2021 qui a démarré en septembre, et sur lequel nous sommes fermés depuis novembre...

Comment avez-vous pu gérer votre masse salariale au cours des derniers mois ?

L'une des forces d'un orchestre permanent est de disposer de musiciens engagés en CDI, qui ne sont pas des intermittents du spectacle comme la plupart des artistes.

Nous n'avons, à ce titre, pas pu prétendre au dispositif d'activité partielle, ni aux différentes aides de droit commun. Mais cela nous a permis à contrario de rendre nos salariés mobilisables durant cette période, en faisant jouer par exemple des ensembles de musique de chambre au sein des EHPAD ou des écoles.

Nous avons également pu reprendre une forme d'activité à compter de mai et durant l'été, en petits effectifs au sein de différents lieux. A la rentrée, la jauge de 1.000 spectateurs qui a été imposée représentait la moitié de notre chiffre d'affaires habituel.

Depuis la fermeture des ERP décrétée en novembre, nous avons choisi de maintenir notre activité en dépit de la fermeture des salles car en recevant 9 millions de subventions publiques à l'année, nous avions également la conviction d'avoir également une mission de service public très forte à assurer.

Même si les gens ne peuvent pas venir en salle, nous leur avons proposé des contenus vidéos, des podcasts, de l'audio, afin d'être présents chez eux à leurs côtés. Il s'agissait aussi d'un principe de solidarité à l'égard de la filière culturelle, car nous engageons d'autres personnes que nos 200 salariés, qui sont des prestataires techniques et intermittents, artistes, etc.

Compte-tenu de l'horizon qui se profile désormais, êtes-vous encore en mesure de tenir à ce rythme jusqu'à cet été ?

Cette logique a en effet ses limites. Début 2021, nous approchions des 2 millions d'euros de pertes sur un budget total de 17 millions.

De par notre statut juridique qui ne nous permet de toucher aucune aide, ni exonération de charges, la Ville de Lyon a néanmoins voté un budget d'exception de 4 millions d'euros sur lequel nous avons pu recevoir 100 000 euros. La situation est compliquée et j'aborde 2021 en ayant mangé la quasi-totalité de mes réserves.

Le risque étant que l'on reparte avec une situation financière très délicate et des choix artistiques beaucoup plus serrés à réaliser. Nous avons été contraints d'annuler davantage de propositions artistiques en janvier, mais il s'agit néanmoins d'un équilibre à trouver car comme les sportifs de haut niveau, on ne peut pas mettre nos musiciens totalement à l'arrêt.

Vous avez par exemple créé dès septembre le podcast "C'est dans la poche" qui propose des clés d'écoutes sur certaines œuvres classiques, habituellement données avant les concerts... Existe-t-il justement un avenir numérique à dessiner, et notamment, une digitalisation du secteur et de nouveaux formats audios à imaginer ?

Je ne pense pas que des formats audios sur la musique classique puissent constituer réellement un nouveau modèle économique, car il s'agit d'un secteur déjà complètement sinistré. Aujourd'hui, les labels de musique classique n'ont aucune rentabilité et sont au mieux à l'équilibre. Là où il reste de la rentabilité à aller chercher, c'est peut-être dans la musique de film.

Nous venons d'enregistrer la bande originale du film Kaamelott, qui est sortie en novembre malgré le fait que le film n'ait pas pu être projeté en salles. C'est un choix d'Alexandre Astier, qui est aussi musicien, que d'avoir voulu faire appel à un orchestre français et lyonnais comme lui pour le faire. Il reste donc un marché sur ce type de musique de film, mais ce n'est pas notre cœur d'activité.

J'y vois quand même un enjeu d'élargissement de nos publics qui est très important, puisque les jeunes ne sont pas sur les supports matériels, mais plutôt sur des plateformes comme Deezer, Spotify, etc.

Sur quelles voies souhaiteriez-vous vous développer ?

Nous avons profité de cette période pour développer des formats que nous n'avions pas le temps de réaliser habituellement, comme les podcasts d'avant-concert, qui permettent de décortiquer une œuvre et de faire écouter certains passages sur un format court. Ce principe pourrait d'ailleurs être repris lors de la réouverture des salles en le liant à un QR code, qui serait édité sur le programme ou sur l'accoudoir du fauteuil, afin que les spectateurs prennent le temps de découvrir en amont un univers.

Nous avons aussi développé des formats audiovisuels de concerts captés et travaillé avec Sabine Quindou (C'est pas sorcier et Thalassa) sur un magazine télévisé de vulgarisation scientifique, sous forme de petites capsules sur les objets insolites de l'orchestre. Ce ne sont pas des produits qui ont une valeur marchande à proprement parler, mais ils nous permettent d'envisager un renouvellement de nos publics en salle sur le long terme, afin que les spectateurs s'approprient la musique classique.

On parlait de l'enjeu de fidélisation du public, mais il existe aussi tout un volet découverte et l'accessibilité pour de nouveaux publics. Cette crise va-t-elle selon vous complexifier la donne à ce sujet ?

L'une des difficultés est que l'on ne s'adressera pas de la même façon à un abonné depuis 30 ans, qu'à un jeune ou quelqu'un qui n'est jamais venu au concert. C'est pourquoi nous avons lancé une enquête auprès de nos publics, car on pressent déjà certains changements, et adaptations à venir.

Nous avions jusqu'ici réussi à capter, au cours des deux à trois saisons précédentes, près de 25.000 spectateurs de moins de 28 ans, grâce à une carte illimitée que nous avions conçu sur le modèle de certains cinémas.

Pour un tarif de 60 euros à l'année, ils avaient ainsi la certitude d'avoir toujours une place réservée à un tarif accessible, et nous avions également une carte de trois entrées, proposée pour plus de souplesse. Nous affichions par ailleurs un taux de renouvellement de notre public de 30 % chaque année.

Avant la crise, nous étions aussi dans une logique d'accueillir des formules after work qui encourageaient différents publics, et notamment aux jeunes, à pousser la porte de l'auditorium pour un événement, et pourquoi pas à y revenir par la suite pour autre chose. C'était la même chose avec nos concerts dits « expresso » de moins d'une heure entre midi et deux, qui proposaient une place pour un tarif qui se veut accessible (10 à 12 euros). Nous avons toujours eu la volonté de ne pas être une musique classique réservée aux connaisseurs, tout en conservant un niveau d'exigence artistique élevé.

Craignez-vous désormais pour l'avenir de la musique classique et plus largement, celui de la diversité musicale dans une industrie musicale où les plateformes en ligne prennent davantage de place ?

L'industrie du film a beaucoup contribué à faire découvrir la musique classique à beaucoup de gens, ainsi que certains labels en ligne, et je ne suis pas du tout pessimiste sur l'avenir de la musique classique. En revanche, il existe un grand enjeu à relever pour les salles de concerts, qui est l'accessibilité.

Car ce qui me frappe, c'est qu'on voit généralement que le lieu de convivialité de ces grandes salles se situe toujours à l'intérieur, au premier étage. Il faut donc franchir la porte, passer le seuil, monter les escaliers, pour trouver une forme de convivialité.

Or, je crois beaucoup aux salles de spectacles directement accessibles de l'extérieur, il faut que les salles de spectacles deviennent demain un lieu de vie. Et nous sommes bien placés à cet égard puisque nous sommes situés à côté de Part-Dieu et d'un centre commercial qui génère du trafic. Nous pourrions proposer un havre de paix à côté de cette vie trépidante.

C'est la démarche dans laquelle nous nous étions lancés en octroyant la gestion de notre bar restaurant à un établissement du 7e arrondissement de Lyon, la Commune, avec l'idée de installer une terrasse et de promouvoir une programme alternative. Malheureusement, avec la crise, ces derniers n'ont jamais vraiment pu prendre possession des lieux.

Sur quel horizon misez-vous désormais pour une forme de reprise à l'égard du secteur culturel ?

Cette fin de saison, jusqu'au mois de juin, sera probablement perturbée. Nous allons faire avec les moyens du bord et nous adapter comme nous le faisons depuis un an, en essayant de garder le lien avec notre public et de faire des propositions.

Pour l'heure, nous décalons de deux mois la fin de saison, et nous sortirons une programmation 21-22 fin mai au lieu de fin avril. On va prendre moins de risques financiers, il faudra réorienter des projets, accélérer les mutations numériques...

Cela ne nous empêche pas de réaliser un travail de fond avec l'orchestre et son directeur musical, qui venait justement de prendre ses fonctions cette année. Nous aurons très probablement aussi des enjeux de fonds à adresser, comme le développement durable, la lutte contre les violences sexuelles... Comme n'importe quelle entreprise, nous devons aussi nous saisir de ses enjeux.

Je pense que jusqu'à fin 2021, nous n'aurons pas de saison normale. Ce que nous partageons avec d'autres acteurs du secteur culturel est de se demander ce qu'il adviendra 2022-2023 : est-ce que le public aura transformé ses habitudes, sa façon de vivre et de travailler, et nous également ?

Votre modèle repose lui aussi sur l'accueil d'artistes étrangers. Faudra-t-il faire une croix à ce sujet de manière durable ?

La réponse à cette période ne sera pas dans le repli sur soi. Nous aurons toujours besoin des artistes internationaux, d'ouverture sur le monde, et pour moi, l'année 2020 aura surtout été celle de la solidarité entre les acteurs culturels.

Il existe toujours une appétence pour sortir, rencontrer des vrais gens, écouter de la musique. Certains formats seront peut-être différents, nous sommes d'ailleurs en train de questionner notre public en anticipation de la saison prochaine afin de voir si nous pourrions mettre en place des spectacle plus courts, sans entractes, afin d'éviter que les gens se croisent.

Nous garderons probablement nos podcasts d'avant-concerts, quitte à proposer une salle dédiée en amont pour les écouter tranquillement. Cette crise sera l'occasion d'étudier certaines pistes et d'en abandonner d'autres.

Êtes-vous finalement plutôt optimiste ou pessimiste sur les mois à venir, face à une crise qui s'avère durable ?

Nous essayons de demeurer optimistes, car il s'agit aussi d'un formidable moment pour se réinventer. De la contrainte naît la créativité, et nous ne manquons pas d'idées au sein du secteur culturel ! C'est aussi un bon moment pour se reposer des questions, mais notre mission restera toujours de faire de la musique à très haut niveau pour un public le plus large possible. Et ce sera probablement encore plus crucial après le Covid, tout comme de travailler peut-être davantage à faire émerger des talents locaux.

Cette année a été très difficile et nous avons travaillé d'arrache-pied à communiquer et informer le public, trouver de nouvelles manières de le toucher, rembourser l'ensemble des spectacles réservés qui n'ont pas pu se tenir... Mais nous avons également l'impression d'avoir acquis une forme d'expertise concernant la gestion de crise. Nous savons désormais faire en deux jours ce qui demandait beaucoup plus de temps auparavant. Reste que l'ambiance actuelle se dégrade et que nous devons rester attentif à ce que nos équipes vivent cette période le mieux possible.

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Commentaire 1
à écrit le 10/03/2021 à 17:53
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abonnée j'ai participé à un spectacle au dernier trimestre 2020 j'ai été étonnée que les consignes ne soient pas respectées : sortie sans respect des distances et non organisées par les responsables, trop grande proximité des spectateur dans la sal...

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