1/ Ces chiffres qui confirment la "remontada" de l'immobilier haut de gamme en montagne
A l'issue d'une année blanche pour les domaines skiables, le marché de l'immobilier haut de gamme en montagne affiche déjà sa reprise, avec entre autres, des acheteurs et des locataires déjà qui viennent conforter un niveau de réservation supérieur à l'avant-crise pour la saison d'hiver 2021/2022. Et après plusieurs exercices perturbés par le Brexit et la crise sanitaire, le retour de la clientèle britannique est désormais palpable, selon le dernier panorama que le réseau d'agences savoyardes Cimalpes a dévoilé en avant-première à La Tribune.
2/ Escalade des prix, rareté des biens : l'impatience grimpe d'un cran à Annecy
Le marché immobilier continue de se tendre à Annecy, où la stratégie de la municipalité écologiste suscite la crainte des acteurs de la construction. Plus que le retard accumulé dans la délivrance des permis, suite à la crise sanitaire, certains professionnels évoquent également un autre facteur : la préparation du référentiel Bien construire Annecy, sur lequel travaille la municipalité d'Annecy depuis près d'un an, et qui doit être dévoilé le 15 décembre prochain.
3/ A Lyon, les promoteurs tirent la sonnette d'alarme face à la réduction de leurs stocks
Au sein du Grand Lyon, l'offre de logements neufs collectifs disponibles se réduit d'année en année. La FPI et le Cecim tirent la sonnette d'alarme et s'inquiètent désormais du non-renouvellement de cette offre, pendant que la démographie ne cesse quant à elle d'augmenter. Une tendance se dessine désormais vers les "extérieurs" de la métropole lyonnaise, un secteur où les réservations se sont envolées entre 2019 et 2021, favorisant du même temps un phénomène d'étalement urbain.
4/ Le doux rêve auvergnat continue, notamment auprès des jeunes acquéreurs
Avec des volumes de ventes en croissance dans l'ancien (tous biens confondus) de +10,1%, le Puy-de-Dôme se taille la part du lion dans le paysage immobilier auvergnat, notamment auprès des jeunes acquéreurs de moins de 40 ans. Et les prix de vente médians des maisons anciennes de l'Allier (95.000 euros) ou du Cantal (93.000 euros) n'y sont pas pour rien : c'est bien toute l'Auvergne qui demeure un territoire dont les atouts (et les prix) continuent de séduire.
En moins de deux ans, le prix du m² dans l'ancien est passé de 800 à 1.200 euros à Saint-Etienne. Un bond notable, assorti d'une explosion du volume de transactions. En cause ? La frénésie d'achat immobilier post-confinement des Stéphanois, mais aussi l'intérêt grandissant des investisseurs. Comme d'autres villes moyennes, Saint-Etienne séduit désormais les habitants des grandes métropoles, en quête d'une ville à taille plus humaine.
6/ Immobilier dans le Rhône : moins de ventes à Lyon, au profit de ses extérieurs
Un peu plus d'un an après le début du premier confinement, l'immobilier dans le Rhône ne connaît pas de décrochage. Mais les acheteurs ont désormais tendance à vouloir quitter les grandes villes. Cela se constate notamment à Lyon, où les volumes des ventes chutent. Avec, cependant, des prix qui continuent quant à eux leur trajectoire ascendante.
7/ Signaux mitigés sur le bassin grenoblois, où les maisons s'arrachent
Début d'année mitigé en Isère sur le terrain de l'immobilier. Alors que le prix observent une hausse modérée sur le bassin grenoblois, la pression de la demande s'accentue, notamment sur les maisons individuelles, à l'échelle du périmètre de la métropole, voire même au-delà. Avec, depuis le confinement, un volume de biens disponibles dans le neuf historiquement bas, des permis de construire retardés et surtout un manque d'attractivité à l'échelle de certains quartiers Sud, qui décrochent.
8/ La tranquille résilience du marché Auvergnat, qui n'a pas (encore) été pris d'assaut
En Auvergne, la confiance des ménages résiste bien à la crise sanitaire. Le marché immobilier régional s'est montré particulièrement résilient. En ce début 2021, les prix restent inférieurs à la moyenne nationale tandis que le marché clermontois ou vichyssois n'a pas (encore) été envahi d'acquéreurs parisiens, lyonnais ou issus d'autres grandes villes.
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Après la période d'instabilité qu'était 2020, le marché de l'immobilier tertiaire à Lyon redémarre et se place même devant Bordeaux, Marseille, Lille et Toulouse. Et si le nombre de transactions ne reviendra pas au niveau record de 2019, il s'annonce d'ores et déjà meilleur que l'année passée, tout en évitant la spéculation du marché du locatif. Post-crise, le secteur n'échappe cependant pas à de nouveaux usages, qui incluent désormais le télétravail et le besoin d'ouverture, ainsi qu'à une volonté de dé-densification du Grand Lyon.
10/ Immobilier : à Lyon, le marché tertiaire accuse le coup, et fait office de valeur refuge
DECRYPTAGE. Après plusieurs années symbolisées par une dynamique sans faille, le marché immobilier tertiaire lyonnais, aura certes reculé en 2020, tout en limitant fortement sa chute. Mais la crise sanitaire semble loin d'avoir signé la fin des bureaux pour autant. Avec déjà, une demande qui frémit, et des perspectives visant à la fois à s'adapter à la généralisation du télétravail, ainsi qu'à la nécessité de "rebâtir désormais la ville sur la ville".
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