Comme on a pu le lire dans La Tribune, l'année 2020/2021 aura été synonyme de découvertes et projets scientifiques de haut vol :
1/ Perseverance : Grenoble et Lyon dialogueront eux aussi avec Mars
Après sept mois de voyage dans l'espace, « les sept minutes de la terreur » durant lesquelles le robot a entamé sa descente critique vers un cratère de la planète Mars se seront finalement déroulées sans encombre. Le robot Perseverance de la Nasa a atterri ce jeudi soir sur la planète rouge et sera bientôt chargé de récolter un maximum d'informations au cours des prochains mois. Pour cela, il a même embarqué un petit bout d'expertise grenobloise et lyonnaise à son bord. Explications.
2/ Le survol (et le clin d'œil très remarqué) à Grenoble, signé Thomas Pesquet
Ce samedi, l'astronaute français Thomas Pesquet aura profité de son survol pour faire un clin d'œil remarqué à la ville de Grenoble. En postant une image satellite du bassin grenoblois sur ses réseaux sociaux, suivis par plusieurs millions d'internautes, l'astronaute a mis un coup de projecteur sur les forces de la ville, réputée pour ses chercheurs et ses instruments scientifiques. Et notamment sur l'un de ses instruments, déjà embarqué au sein d'une précédente mission...
3/ Grenoble fait le pari de la suprématie quantique par le silicium
S'appuyer sur les promesses du silicium, pour atteindre la suprématie quantique. L'écosystème grenoblois, qui se positionne comme l'un des trois principaux hubs quantiques sur le plan national, veut capitaliser sur le plan quantique de 1,8 milliards d'euros, annoncé par le gouvernement français. Et donner en même temps à la France une nouvelle carte à jouer en matière de sa souveraineté, en misant sur une nouvelle voie : les qbits sur silicium.
Depuis son décollage le 23 avril dernier, l'astronaute Thomas Pesquet s'est vu confier 12 missions scientifiques par le Centre National d'études spatiales. Il devra notamment expérimenter le nouveau dosimètre à fibre optique mis au point par un laboratoire stéphanois Hubert Curien avec le CERN et l'entreprise bretonne IXblue. Sensible aux modifications très légères de radiations, cet appareil ambitionne de mieux prévoir des tempêtes solaires, l'un des freins actuels à de futures missions vers Mars.
5/ NewClin fait parler les données de santé grâce à l'IA... jusque dans l'espace
Face à la crise, l'économie se transforme. Faire parler les données de santé, en particulier les données massives, grâce à l'intelligence artificielle, telle est l'ambition de la startup NewClin à Villeurbanne. Elle a déjà remporté un contrat prestigieux avec l'Agence spatiale européenne afin de développer une application destinée aux astronautes, en cours de réalisation. La jeune pousse envisage une levée de fonds en 2021.
6/ Quantique : pourquoi le laboratoire pharmaceutique Boehringer s'associe avec Google
Il s'agit d'un partenariat qui tombe à pic, alors que le gouvernement français dévoilait sa stratégie ce jeudi. Le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim s'associe avec Google dans le cadre d'un programme de recherche fondamentale sur le quantique. La Tribune a pu s'entretenir avec les équipes de recherche des deux entités, qui n'ont qu'un seul et même objectif : mettre ces technologies au profit de la R&D pharmaceutique.
Mais aussi, dans le domaine du Covid :
7/ Covid Tracker, Vite Ma Dose : Guillaume Rozier, le docteur français de l'open data
A 24 ans, ce savoyard est passé de l'ombre à la lumière, à mesure de la progression de la crise Covid-19. Car à grands renforts de courbes et de données, c'est lui qui a mis sur pied la première plateforme grand public de surveillance des courbes de l'épidémie, Covid Tracker. Avec le lancement de la plateforme Vite Ma Dose début avril, qui propose une prise de rendez-vous de vaccination gratuite et géolocalisée, Guillaume Rozier persiste et veut capitaliser, toujours avec humilité, sur les atouts de l'open data.
8/ COVIDAir : des chercheurs lyonnais veulent mesurer le Covid... sur le principe d'un éthylotest
Cela pourrait constituer une avancée majeure dans le domaine des tests dédiés au Covid-19. Depuis le mois d'avril dernier, un consortium de recherche, composé de plusieurs acteurs lyonnais et d'un fabricant suisse, ont lancé une expérimentation "grandeur nature" visant à détecter la Covid dans l'air expiré, grâce à un appareil fonctionnant sur le principe d'un éthylotest géant. Installé depuis quelques semaines au centre de dépistage de Lyon Gerland, ses travaux pourraient ouvrir la voie à une méthode beaucoup moins invasive que les prélèvements naso-pharyngés.
9/ Covid-19 : La modélisation de deux chercheurs lyonnais qui prédit la seconde vague
En poste à l'Institut de Physique de Lyon, deux chercheurs lyonnais Giacomo Cacciapaglia et Corentin Cot ont contribué au développement d'une nouvelle modélisation mathématique visant à prédire les prochaines vagues liées à la pandémie de Covid-19. Ils en profitent pour rappeler l'importance de l'application de certaines mesures préventives pour retarder la survenue d'un nouveau pic de contaminations.
10/ Covid-19. Un test salivaire et connecté à base de graphène développé à Grenoble
Elle travaillait sur un modèle de pansement connecté juste avant la crise sanitaire. Désormais, la jeune pousse iséroise Grapheal s'est appuyée sur sa technologie à base de graphène pour un tout autre usage : une bandelette de test salivaire destinée au Covid-19, et qui pourrait être produite à grande échelle pour une utilisation au sein des aéroports et des lieux très fréquentés. Elle vient de lever 1,9 millions pour accélérer, entre autres, son développement.
11/ Boehringer Ingelheim démarre un essai clinique sur un traitement Covid-19
Des avancées sur le terrain de la Covid-19. Le groupe pharmaceutique allemand Boehringer Ingelheim (51.000 salariés, dont près de 1.500 dans la région lyonnaise) vient d'annoncer le démarrage, cette semaine, d'un nouvel essai clinique de phase deux d'une thérapie ciblée, visant à soulager les personnes souffrant de syndrome de détresse respiratoire aiguë due à la Covid-19.
12/ Le premier traitement symptomatique contre la Covid-19, made in Auvergne
Le laboratoire auvergnat Vitrobio lance le premier traitement symptomatique de la Covid-19. Il s'agit d'un spray liquide qui, une fois pulvérisé sur la muqueuse nasale, forme un film en polymère sur la muqueuse pour protéger et éviter le syndrome de libération des cytokines (CRS). Implanté dans le Puy-de-Dôme, ce laboratoire est déjà à l'origine du développement d'autres produits comme sous les marques Fervex, Urgo ou Hexatoux.
13/ Fab'entech, la biotech qui développe un traitement (et non pas un vaccin) contre le Covid-19
Alors que la France accélère sa stratégie de vaccination et que l'Ile-de-France connait un bond de son taux d'incidence, une jeune pousse lyonnaise, Fab'entech, planche sur le développement d'un traitement, visant à éviter que les malades du Covid-19 ne se retrouvent en soins intensifs. Elle attend désormais les autorisations pour lancer des essais cliniques chez l'homme et vient d'obtenir un financement France Relance, qui devrait lui permettre de multiplier par huit la capacité de production de son usine de Saint-Priest (Rhône).
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