
L'événementiel en Auvergne-Rhône-Alpes, ce n'est pas que GL Events. Derrière le mastodonte lyonnais au 1,1 milliard d'euros de chiffre d'affaires facturé en 2019, très fragilisé par la crise actuelle, se cache en réalité une filière extrêmement dense. Rien que sur le territoire de Lyon/Saint-Etienne, ce sont plus de 18.000 entreprises employant 300.000 salariés qui travaillent pour tout ou partie de leur activité dans l'événementiel.
Une filière qui pèse donc lourd dans l'économie régionale mais qui, étrangement, n'avait pas encore réussi à faire entendre ses revendications propres.
Alors que le désespoir des commerces dits "non essentiels", celui des restaurateurs ou encore des libraires, avait clairement trouvé sa place dans le débat public et les négociations avec les collectivités locales, le désarroi des acteurs régionaux de l'événementiel n'avait pas jusqu'ici vraiment rencontré d'écho.
Et pourtant, la filière va mal. Très mal même. D'après un sondage réalisé par la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne fin 2020, 50% des entreprises de ce secteur pourraient mettre la clé sous la porte dans les six prochains mois, si elles ne peuvent pas reprendre leurs activités.
La raison de ce silence assourdissant ? Très probablement, le manque de structuration locale de cette branche aux acteurs si divers, allant du wedding planner freelance au géant piloté par Olivier Ginon, en passant par les agences spécialisées dans l'organisation d'événements d'entreprises ou sportifs. Ces acteurs ne pouvaient jusqu'ici s'appuyer que sur les grandes fédérations nationales (Unimev par exemple ou Synpase). Depuis quelques semaines, conscients de cette faiblesse, les acteurs économiques régionaux ont décidé de renverser la vapeur.
Émergence de plusieurs associations
Deux associations ont ainsi été...
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