
« Nous sommes évidemment soulagés du choix politique et économique qui a été fait lors de ce deuxième confinement, afin que la branche du BTP puisse continuer à travailler, tout comme l'industrie, et de trouver une solution entre le confinement et une activité économique minimum qui freine le moins possible l'économie », confirme le président de la FFB AURA, Philippe Lansard.
Pour autant, ce dernier rappelle que le secteur du bâtiment, qui représente près de 60.000 entreprises embauchant près 145.000 salariés en Auvergne Rhône-Alpes (soit 18 milliards d'euros de retombées) ne peut pas fonctionner seul et salue, à ce titre, les mesures permettant à l'ensemble de sa chaîne d'approvisionnement de fonctionner.
« Il était important pour nous que du côté de l'amont, les commerces de gros, la distribution, ainsi que les fabricants en usine ou encore les services administratifs qui délivrent les permis de construire puisse travailler, mais aussi la partie aval, qui se compose de nos clients, afin qu'ils acceptent de nous donner accès à leurs locaux », atteste Philippe Lansard.
Et pour l'instant, celui-ci "touche du bois" : deux jours après l'annonce d'Emmanuel Macron, aucun chantier n'avait encore été stoppé à la suite de ces nouvelles mesures. « Cela veut bien dire que personne ne veut stopper la reprise qui avait été amorcée», avance-t-il.
Car avant cette annonce, le...
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