Municipales 2020 : Les verts et la gauche unie satisfaits d'une "alliance qui n'est pas contre-nature" pour Lyon

Les écologistes, la gauche unie et alliés et le mouvement Lyon en commun se présentent unis pour affronter le deuxième tour de ces élections municipales et métropolitaines inédites. Ils se disent unanimement satisfaits d'une "alliance qui n'est pas contre-nature".
Les forces de gauche désormais unies sous la bannière Maintenant, la métropole de Lyon pour nous
Les "forces de gauche" désormais unies sous la bannière "Maintenant, la métropole de Lyon pour nous" (Crédits : S.Borg)

Fin de négociations pour les candidats au second tour des élections municipales et métropolitaines à l'heure de déposer officiellement leurs listes.

Alors que les listes de droite et Gérard Collomb fusionnent, entraînant de multiples désistements, les écologistes, arrivés en tête au premier tour des élections municipale et métropolitaine, ont choisi de se tourner vers leur flanc gauche.

"Il n'y a désormais que deux choix : la droite conservatrice ou la gauche écologiste dans la justice sociale", analyse Renaud Payre qui se dit fier que la gauche unie soit présente dans la discussion.

Une union qui exclut définitivement David Kimelfeld. Car même si l'alliance nouvellement créée concède que "il était proche d'un rapprochement sur tel ou tel sujet", l'actuel président sortant "a fait son choix : il ne veut être que président".

"Nous avons fait des alliances dans le respect des territoires, sans trahir ses électeurs. Ces arrangements entre anciens ennemis ont la saveur d'un "ancien monde" qui contribue à accentuer le divorce entre les citoyens et le monde politique", répond David Kimelfeld par communiqué interposé.

"Coalition pour le climat, sociale et démocratique"

Les ennemis d'hier - même s'ils s'en défendent en brandissant le spectre de la "responsabilité vis à vis des citoyens", comme le souligne Nathalie Perrin-Gilbert pour Lyon en commun - se présentent donc les "forces progressistes" d'aujourd'hui et les "gouvernants unis" de demain, pour la ville comme pour la métropole de Lyon.

"Nous avons des aspects programmatiques communs. Il est naturel de se rassembler. Le fait d'avoir conclu un accord quatre jours avant le dépôt des listes en est un bon signe", balaye Bruno Bernard, tête de liste pour les élections métropolitaines.

Ensemble, ils se disent "confiants", capables de gagner les deux collectivités.

"Lyon a envie et besoin d'écologie. La crise nous rappelle la nécessaire solidarité et la coopération. Nous lançons une coalition pour le climat, elle est nécessairement sociale et démocratique", poursuit Grégory Doucet, tête de liste aux élections municipales.

Techniquement, les têtes de liste des candidats des verts au premier tour sont celles du second tour. Des éléments de chaque parti sont venus enrichir leurs listes respectives - on ne connait pas encore la position des nouveaux alliés.

Préparer la relance

L'arrivée de ces mouvements complémentaires fait évoluer à la marge le programme économique du candidat à la présidence de la métropole de Lyon en lui insufflant surtout une dimension sociale encore plus soutenue. Il devrait rencontrer les acteurs économiques dans les prochains jours et travaille d'ores et déjà à ses premières mesures s'il était élu.

"L'équipe sera prête pour aller vite. Nous allons dans un premier temps activer la relance par la commande publique et modifier les politiques d'achat pour favoriser les emplois locaux", indique Bruno Bernard.

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