Lyon : Quel sera le nouveau visage de la cité administrative d'Etat

L'Etat va lancer dès le début de l'année prochaine la construction d'un immeuble neuf pour installer ses agents en poste à la cité administrative. Dans un second temps, d'autres bâtiments verront le jour à la place des actuels. Certains accueilleront des services de l'Etat et d'autres du logement et des commerces.
(Crédits : Bibliothèque municipale de Lyon)

Il y a deux ans, en lançant les consultations sur l'avenir de son site de la cité administrative d'Etat, à la Part-Dieu, l'Etat avait émis deux hypothèses : une première visait à réhabiliter toute ou partie des quelques 70 000 m² de ce vaste tènement et une seconde consistait à faire table rase de ce site et à opter pour une installation dans un autre bâtiment.

Seul impératif d'alors : rester dans le quartier de la Part-Dieu. Pas simple, car l'Etat refusait d'installer ses services fiscaux dans un immeuble de grande hauteur (IGH). Or, les grandes surfaces implantées dans des immeubles non IGH y sont rares, inexistantes même.

Les équipes de l'Etat et de la SPL Lyon Part-Dieu, mais aussi de la métropole et de la mairie de Lyon, ont travaillé main dans la main pour trouver une solution permettant de résoudre cette difficile équation. Avec succès, puisque le futur montage de la nouvelle cité administrative semble se dessiner avec précision. Ce projet a été présenté aux agents il y a quelques semaines.

Un nouveau bâtiment

La solution envisagée s'articule en deux temps. Il s'agit d'abord de construire un bâtiment nouveau entre l'actuelle cité administrative et le centre commercial sur un foncier libre depuis de longues années.

Ce terrain, actuellement propriété de la SPL Lyon Part-Dieu, devrait être acquis dans les prochaines semaines par l'Etat. Ce dernier lancera ensuite une consultation afin de désigner l'opérateur chargé de construire un immeuble d'environ 20 000 m². De quoi abriter les services de la Direction générale des finances et de l'INSEE.

Mais à plus long terme, l'objectif de l'Etat semble bien de procéder au regroupement de l'ensemble de ses services régionaux, aujourd'hui disséminés en plusieurs points de la métropole lyonnaise, sur un site unique dans le quartier de la Part-Dieu.

Mais l'Etat ne souhaite pas abandonner totalement le site actuel. Une fois le chantier du nouveau bâtiment lancé, l'Etat devrait se prononce sur tout ou partie de la vente de la cité administrative.

Un ou plusieurs bâtiments dans une seconde phase

Une seconde phase consistera à construire un ou plusieurs bâtiments neufs pour y installer les services de la DRAAF (Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt  de la région Auvergne-Rhône-Alpes), de la DDT (Direction départementale des territoires), de la DIRECCTE (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), de l'ANCOLS (Agence nationale de contrôle du logement social) et le restaurant inter-administratif.

En rationalisant les surfaces, ce projet laisse de la place pour d'autres immeubles ouvrant ainsi un nouveau champ des possibles en plein cœur du quartier de la Part-Dieu. Des logements, des commerces, mais aussi des services et des espaces publics devraient donc venir s'ajouter aux immeubles tertiaires occupés par l'Etat.

L'ensemble des parties prenantes souhaite aller vite. La consultation de l'Etat sur le nouvel immeuble pourrait donc être lancée dans les prochains jours pour un démarrage des travaux en 2020 et un déménagement en 2023. La fin de la seconde phase est envisagée en 2026.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 2
à écrit le 25/05/2019 à 2:31
Signaler
"Seul impératif d'alors : rester dans le quartier de la Part-Dieu." ... mais pourquoi cet impératif ??? Autant je souhaite une décentralisation de Paris vers la province, ne serait-ce que pour baisser le coût immobilier pour l'état, mais également ...

à écrit le 24/05/2019 à 18:18
Signaler
Ou comment claquer des sous dans un non besoin. Bon ok, ça fait bien 10 ans que j'y suis pas passé, mais il y a 10 ans ils semblaient pas malheureux là bas. Pourquoi casser de l'existant non insalubre???

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.