Les discussions entre la direction et les représentants des salariés de General Electric continuent en sous-main depuis la non-homologation du PSE par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).

Annoncé à l'été dernier mais déposé en fin d'année, le plan proposé par la direction prévoyait la suppression de 354 postes de la branche Hydro, soit plus d'un tiers des effectifs grenoblois.

Ce mardi, la direction locale de GE ainsi qu'une personne chargée de relations sociales au sein du Comité Central d'Entreprise (CCE) de GE Hydro sont attendues à Grenoble. Malgré ce rendez-vous, l'élue CFE/CGC et membre de l'intersyndicale, Nadine Boux, n'est pas optimiste.

"Il s'agit de la seconde rencontre depuis que le plan a été retoqué. Mais la direction avait surtout besoin de nous consulter pour avoir un avis, que l'on soit d'accord ou pas. Mais il n'y aura aucune personnalité ni membre de la haute direction", regrette Nadine Boux.

Un changement de position encore envisageable ?

Difficile de prédire quelle pourrait être l'issue de ces échanges. D'autant plus que le PSE, que la direction souhaitait boucler fin 2017, continue de prendre du retard...

"Nous ne sommes pas à l'abri d'un changement de comportement, mais on ne nous a encore rien proposé et aucun délai pour redéposer le PSE n'a été annoncé", indique la déléguée syndicale.

Début janvier, la direction de GE avait répondu à la non-homologation de son plan en précisant, dans un communiqué, "que le reste du plan n'a soulevé aucune objection de la part de la Direccte". Et avait indiqué sa volonté de vouloir soumettre "le plan révisé dans les meilleurs délais".

De leur côté, les représentants de l'intersyndicale attendent toujours certains engagements de la part de leur direction.

"Nous voudrions revoir le nombre de personnes concernées par le plan, améliorer les conditions de départ et permettre aussi à des gens qui sont concernés de rester, ou à des personnes qui ne l'étaient pas de partir si elles le souhaitent", affirme Nadine Boux.

En attendant, les salariés ont repris le travail. Aucune nouvelle mobilisation n'est programmée à ce jour.